Chapitre 11.

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Cela faisait maintenant environ 2h que moi et Lily nous déchaînions sur la piste de danse. Nous avions perdu les garçon dans la foule, mais tant pis on s'amusait ensemble pour le moment.

Je décidai de laisser Lily seule un moment puisque mes pieds me faisaient vraiment souffrir en ce moment. J'allai donc m'asseoir à une table, enlevai mes souliers et commença à me masser les pieds quand je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche. Je le pris et parti dehors mes souliers à la main afin de pouvoir avoir une conversation tranquille avec mon interlocuteur.

-Allo?, dis-je en m'allumant une cigarette.

Je tiens à préciser que je ne fumais seulement qu'en grande période de stress, comme en ce moment avec mon père.

-Bonjour, je parle bien à Kassandra?, me dit une voix féminine.

-Ouais, biensûr puisque vous appelez à mon numéro., dis-je en levant les yeux au ciel.

Il commençait à pleuvoir. Génial.

-Kassandra..., dit la personne avec une voix remplit d'émotions.

-Et vous êtes?

-Je ne sais pas si ton père t'a parlée de moi... Je suis Anne, ta mère.

-... Comment as-tu eu mon numéro?

-L'hôpital m'a contacté. Faut croire que ton père avait mis mon numéro sur la liste des personnes à appeler s'il lui arrivait quelque chose.

-Alors je leur demanderai de supprimer ton numéro demain.

-Écoute Kassandra, j'ai fais des erreurs tout le monde en fait... Laisse moi te parler, me faire pardonner..., me dit-elle presque suppliante.

-Toi écoute! Tu nous as abandonnés moi et papa. Tu nous as laissés seuls avec nous même. Tu as préféré la drogue à ta propre famille. Je ne te concidère même pas comme ma mère, tu es seulement la femme qui nous a laissé tombés. Tu n'es rien pour moi, je ne veux pas de ton aide, ni de toi. Je ne te pardonnerai jamais pour ce que tu as fait à papa, tu aurais dû voir à quel point il avait besoin de toi et à quel point il t'aimait. Tu n'es qu'une pauvre égoïste, menteuse et ça vois-tu c'est pour moi des défauts qui ne partes jamais et tu ne vaux pas la peine d'être écouté. Alors maintenant, fou moi la paix, à moi et à papa. Ne reviens pas et n'essaye plus jamais de me contacter. Aurevoir!, dis-je hors de moi avant de raccrocher.

Et c'est alors que je décidai d'oublier encore pour une soirée, oublier ma mère, mon père, mes problèmes...

Je rentrai et me commanda plusieurs verres d'affiler. Je repérra un gars de l'autre côté du bar et le vis me faire un clin d'oeil. Je lui souriai avant de m'approcher de lui de manière suggestive.

Il m'entraîna sur la piste de danse et démarra une danse sensuelle qui fis augmenter la température de la pièce. D'un coup je retrouvai ses lèvres et me frotta légèrement contre lui. Je pouvais désormais sentir son désir dans ses baisés et dans ses gestes.

Il cria par-dessus la musique pour me demander si on allait chez lui ou chez moi. J'éclatai de rire, je n'avais vraiment plus toute ma tête. Il me questionna à nouveau et je le regardai vraiment amusée par la situation. Jugeant qu'il n'allait rien tirer de moi, il partit me laissant seule en plein milieu de la piste de danse.

Je sortis alors de la boîte puisque j'avais terriblement mal au pied et que j'en avais marre de danser. Je me rendis à la voiture, m'assieds dos contre celle-ci et m'endormis dans cette position sous la pluie qui faisait rage.

PDV Lily.

Il était rendu plus de 4h du matin, j'étais épuisée et je ne trouvais plus Kassandra. Je décida alors de retrouver Sebastian et Alec afin de partir d'ici. Je les vis tout deux à une table avec de la charmante compagnie. Deux filles de notre âge, ayant l'air de deux pouf avec leur maquillage qui déformait leur visage.

L'une touchant le bras de Sebastian et riant ouvertement à tout ce que disait Alec et l'autre un peu plus réservée, souriant seulement un peu avec un air plus aimable que la première.

Me remarquant, celle avec l'allure sympathique me souria avant de signaler ma présence aux garçons.

-Où est Kassandra?, me demanda Alec en s'avançant vers moi.

Je fronçai les sourcils.

-J'allais te poser la même question.

Sebastian qui écoutait la conversation silencieusement jusqu'à présent se leva en jurant.

-On va la chercher, elle nous attend probablement près de la voiture si elle n'est pas ici., nous dit Sebastian.

Il donna son numéro au deux filles avec un sourire charmeur avant de se lever et nous rejoindre.

Nous sortîmes donc de la boîte et nous nous rendîmes à la voiture avant de voir que Kassandra n'était pas là.

La panique commençait à faire son apparition et une mauvaise impression s'emparra de moi.

PDV Kassandra.

Je m'étais réveillée encore sous la pluie et désormais toute trempée. Voyant que les autres n'étaient pas encore venu je décidai d'aller me dégourdir les jambes question de ne pas geler sur place.

En marchant je remarquai le soleil qui faisait surface à l'horizon. Moi et papa étions habitués de regarder le soleil se lever à l'occasion.

Je décidai de monter plus haut afin de mieux l'observer. Je repéra une échelle qui menait sur le toit de la boîte, enlevai mes souliers et monta en haut manquant de glisser deux fois.

Je m'assis donc et admira la vue qui s'offrait à moi. Je ne sentais plus la pluie qui tombait, je ne bougeai plus, restant là à regarder les couleurs du jour naissant défilant devant moi.

PDV Lily.

Nous cherchions notre amie depuis maintenant une demi-heure. Nous étions tous inquièt, nos pensés dérivant sur tout ce qui aurait pu lui arriver.

Je leva le regard et vis une silouette assise sur le toit de l'immeuble. Je sû immédiatement que c'était elle, ses cheveux roux et sa robe blanche la démarquant de tous.

J'héla les garçons leur pointant Kassandra là-haut. Immédiatement, le soulagement se fit voir dans leurs yeux. Je vis Sebastian lever son cellulaire et prendre une photo de Kassandra et du levée du soleil.

Je souriai avant d'enlever mes chaussures et de les donner à Alec.

Je me rendis à l'échelle qu'avait emprunté mon amie plus tôt et grimpa afin de m'asseoir à ses côtés.

-C'est magnifique., lui dis-je en posant ma tête sur son épaule trempée.

Elle hocha la tête.

-Papa et moi étions habitués de regarder le levée du soleil tout les vendredis. Il me regardait et me lisait des poèmes ou chantait des chansons.

Puis, une mélodie franchit ses lèvres et nous emporta tout les deux dans son monde. Je pu voir la tristesse dans ses yeux et cru voir, parmi les gouttes de pluie, une larme couler.

Je la pris dans mes bras et la laissa sangloter tranquillement. Je fermai les yeux un instant laissant la tristesse de mon amie m'envahir amèrement.

Dans la peau.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant