Chapitre 9.

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PDV Sebastian.

Je la vis s'avancer vers Kassandra d'un pas menaçant, la pointant du doigt avec fureur.

-Toi., dit-elle.

Je la pris de côté afin de lui parler sans que mon frère et Kassandra n'entendent.

-Ce n'est pas ce que tu crois Amy.

Elle me jeta un regard septique en haussant son sourcil.

-Donc, tu me dis que ce baiser n'en était pas vraiment un?, rit-elle méchamment, aurais-tu déjà oublié qui était ta petite-amie? Aurais-tu donc décidé d'aller avec cette pauvre fille?, demanda-t-elle en pointant Kassandra au loin.

-Biensûr que tu es ma petite-amie et je n'irai certainement pas avec cette sainte-nitouche. Écoute moi, elle m'a proposé un jeu, entre moi et elle, mais ce qu'elle ne sait pas c'est que c'est elle qui s'y perdra. Elle tombera amoureuse et je la laisserai seule, seule dans son propre piège et elle souffrira d'avoir essayée cela avec moi.

Amy eut un sourire avant de m'embrasser avec passion pour montrer que je lui appartenais à elle seule. Je fronçai les sourcils et lui murmura;

-Amy, il ne faut pas que tu fasses cela si tu veux que je mène Kassandra à sa perte.

Elle fit une moue mi-amusée, mi-triste.

-Un dernier bisou pour la route mon chéri, après je ne t'embrasserai plus ni à l'école, ni dans les endroits public où elle sera. Si tu veux, je partirai même une rumeur sur notre fausse rupture jusqu'à ce qu'elle soit conquise. Sur ce, je m'en vais! À plus bébé., me dit-elle en me fesant un clin d'oeil.

Je grimaçai en la voyant quitter le dépanneur en roulant les hanches. Au début, notre relation était basée sur le sexe, puis les deux étant populaire avons décidé de se "mettre ensemble" pour devenir le couple le plus populaire de l'école, ce qui marcha avec perfection. Mais maintenant, je soupçonnais Amy d'avoir développé de réels sentiments pour moi alors que les miens... Étaient encore aussi bas à son égard.

Je rejoignis donc Kassandra et Alec à la caisse pour voir finalement la voir me fixer avec le regard curieux et avec dégout.

Regrettait-elle déjà de m'avoir embrassé?

PDV Kassandra

Il revint après avoir embrassé sa petite-amie yark yark yark. Il m'observa avec attention essayant probablement de capter mes sentiments, mais tout ce que je ressentais envers lui était du dégout. Je ne sais même pas pourquoi il m'avait embrassé. Yarkkkk.

Je le regardai avec un sourire faux-cul avant de partir vers la voiture sous le regard de Alec et Sebastian. Lorsque je fut arrivée à la voiture, je me retournai et vis les deux frères arrivés derrière moi. Je soupirai et decidai finalement de rentrer à pied ne pouvant pas supporter Sebastian plus longtemps. Alec me héla en me disant de revenir, mais je n'en fis qu'à ma tête. De toute façon la maison n'était pas bien loin d'ici.

La voiture de Alec apparut à côté de moi et roula à la vitesse à laquelle je marchais afin de me suivre, il me fit signe de monter, mais je secouai la tête en pointant son frère avec dédain. Alec fini par arrêter la voiture et j'entendis la portière claquer.

Je ne me retourna pas, sachant d'avance que c'était Alec qui allait essayer de me convaincre de monter et de ne pas faire attention à son frangin alors je commençai à parler avant lui.

-Écoute Alec, je préfère nettement mieux marcher jusqu'à chez moi qu'avoir à supporter ton frère. Il m'exaspère tellement, arghh.

-Monte dans la voiture..., dit la voix à Sebastian.

Eh meeerde.

-Écoute, je..., commençai-je.

-Pas la peine de t'expliquer, je comprend. Va dans la voiture, je marcherai.

Je le regardai finalement avant d'hocher la tête et de passer près de lui en l'accrochant avec mon épaule. Je m'engouffrai dans la voiture au côté d'Alec.

-Tu attends quoi là? Va-y démarre., m'impatientai-je sentant son regard appuyé sur moi.

Il commença à rouler non sans me jeter deux ou trois regard pendant le court trajet. Quand il se gara dans l'allé il me regarda le regard rieur avant de dire;

-Tu viens quand même chez moi n'est-ce pas?...

J'ouvris la bouche pour lui répondre, mais il me coupa.

-Sebastian serra dans sa chambre et nous dans la mienne. Et puis, je n'ai pas acheté cette crème glacée à la pistache pour rien quand même., dit-il en me poussant avec son coude.

Je riai en secouant la tête avant de sortir de la voiture avec le pot que nous venions d'acheter.

-Eh bien, tu continues à me regarder où tu vas ouvrir la porte pour que l'on puisse rentrer?, soupirai-je.

Il sorti de sa voiture, barra les portes et m'ouvrit la porte de sa maison en faisant une révérence.

-Oh, mais quel gentleman!, lui dis-je en roulant les yeux avec un petit sourire.

-À votre service m'dame!

Une heure plus tard.

J'avais certainement mangé trop de crème glacée et je me sentais vraiment pleine. Malheureusement, Alec c'était endormi et moi, le sommeil ne me gagnait toujours pas... J'entendis alors des bruits de jeux vidéos dans la chambre d'à côté.

Je me levai sans bruit et allai voir dans la chambre voisine ce que Sebastian faisait.

Je le vis par la porte entre-ouverte, torse-nu couché sur son lit jouant à un jeu de guerre sur la console avec un expression de concentration absolue.

-Tu rentres ou tu préfères continuer à m'observer?

Je rougis involontairement et poussa la porte afin d'entrer dans sa chambre.

Je me ressaisis et décidai de continuer mon plan jusqu'au bout. Je m'approchai de lui doucement et m'assis sur son lit en prenant bien soin que ma cuisse touche la sienne.

Il mit son jeu sur pause et m'observa. Je lui fis un petit sourire avant de m'approcher de lui.

Mon visage était maintenant à quelques centimètres du sien. Quand il se pencha pour poser ses lèvres sur les miennes, je pris la manette de jeu qu'il avait posé à côté de lui et me retournai pour reprendre la partie qu'il avait mise sur pause.

Je sentais son regard posé sur moi et je pouvais le voir sourire du coin de l'oeil.

Nous continuâmes donc à jouer jusqu'à je ne sais pas quel heure, mais le soleil venait de se lever.

Nous avions de l'école à 8h, mais tant pis, pour le moment je n'avais pas la tête à ça.

Et c'est finalement sur cette pensée que je m'endormi au côté de celui que je me devais de détester.

Dans la peau.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant