Chapitre 14.

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-Voilà, me dis Sebastian en déposant mon sac dans la chambre d'ami.

Je le remerciai d'un sourire avant de le chasser de ma nouvelle chambre. Je m'installai sur le lit et commençai à défaire mon stock afin de mettre une petite touche de moi dans cette chambre vide.

On toqua à la porte et la tête Madame Taylor fit son apparition.

-Je peux entrer ?, me demanda-t-elle.

-Biensûr que oui, m'exclamai-je, après tout c'est votre maison Madame Taylor.

Elle me regarda en haussant un sourcil.

-Madame Taylor ?, me questionna-t-elle.

Elle s'approcha de moi avec un petit sourire désolée et s'assit sur le lit à mes côtés.

-Emily était une des mes bonnes amies, me raconta-t-elle, c'était une femme forte et belle. Malheureusement, le cancer l'a emportée il y a de ça trois ans déjà. J'étais dévastée par la perte d'une si bonne amie et Eric aussi. Je venais, soir après soir, le consoler et écouter sa peine pour combattre la mienne. Puis, nous sommes tombés amoureux l'un de l'autre au fil du temps et nous voilà aujourd'hui.

Elle tourna la tête vers moi, les yeux brillants de larmes.

-Les enfants ne t'avais rien dit ?

Je la regardai en secouant la tête négativement.

-Eh bien.., dit-elle en se levant en souriant, s'il y a quoi que ce soit viens me voir.

-D'accord, merci madame...

-Sacha et tu peux me tutoyer.

Quand Sacha fut partie, je me laissai tomber sur mon lit repensant à tantôt.

Flashback

Je me penchai vers Sebastian en regardant fixement ses lèvres.

-Tout est beau ici?, nous demanda une serveuse.

Je redescendis sur terre immédiatement en me raclant la gorge, rouge de gêne.

-Uh, oui.. Merci !, lui répondis-je avec un sourire embarrassé.

Je me retournai vers Sebastian qui avait l'air autant gêné que moi.

Il me regarda à son tour.

-Tu as fini ton café ?, me demanda-t-il le regard fuyant, On ferait mieux de partir tout de suite si on veut apporter toute tes choses chez moi.

J'hochai la tête en silence et me leva de ma banquette afin d'éviter le malaise grandissant.

Fin flashback

Je me donnai des petits coups sur la joue.

-Idiote, idiote, idiote, murmurai-je pour moi-même, Pourquoi as-tu voulu l'embrasser ? Arghh.

Je soupirai en mis ma tête dans mon oreiller.

PDV Sebastian.

J'arrivai proche de la chambre à Kassandra afin de lui dire que le souper était prêt, mais quand je fus à côté je l'entendis marmonner.

-Idiote, idiote, idiote ! Pourquoi as-tu voulu l'embrasser ?

Puis, j'entendis un bruit étouffé. Quand je regardai par la porte entre-ouverte, je vis Kassandra la tête dans son oreiller.

Dans la peau.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant