Chapitre 15.

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PDV Sebastian.

Quand je fus rentré le soir de ma soirée, je me laissai tomber dans mon lit rapidement. Je fermai les yeux et soupirai, j'avais passé la soirée chez Amy pour me changer les idées.

Soudainement, j'entendis quelqu'un cogner à ma porte. J'ouvris les yeux et vis Kassandra entrer dans ma chambre. Elle s'assit à côté de moi l'air gênée.

Je me redressai sur mes coudes et par réflexe, je carressai sa joue. Elle s'accota sur ma main avec un petit sourire gênée. À ce moment, je la trouvai tellement belle que je m'approcha d'elle plus proche, toujours plus proche.

-Sebastian...?, murmura-t-elle.

Voir ses lèvres me fit craquer. Je comblai la distance qui nous séparai et l'embrassai avec une tellement passion que j'en fus moi-même surpris.

Bip, bip, bip, bip, bip, bi...

J'éteignai mon cadran avec force et en sueur. C'était un rêve ? Cela m'avait semblé si réaliste, j'avais senti ses lèvres sur les miennes. Je me levai tranquillement et allai voir dans la chambre a Kassandra m'attendant à je ne sais quoi..

Quand j'ouvris sa porte, je la trouvai endormi bien tranquillement alors que moi, les souvenirs de mon rêves me tourmentaient depuis mon réveil.

Je fermai la porte doucement pour ne pas la réveiller et je me rendis à l'école de mon plein gré pour la première fois de ma vie. C'étais peut-être le signe qu'il fallait que je me change les idées.

Je devais continuer le jeu entre nous, la faire tomber amoureuse de moi. Je devais arrêter de me lier d'amitié avec elle.

D'ailleurs est-ce comme ça qu'elle me voit ? Comme un ami ?

Je secouai la tête. Peu importe.

Que m'arrivait-il?..

PDV Kassandra.

9h30.

Je grognai en me levant péniblement. Je devais aller voir mon père encore aujourd'hui.

Je me regardai dans le miroir, des cernes soulignaient mes yeux, ma peau était blême, mes yeux ternes et mes cheveux... Mes cheveux étaient dans un état indescriptible.

Je décidai alors de m'aventurer hors de ma chambre pour trouver la douche.

En sortant de la douche, je me sèchai les cheveux et m'appliquai une mousse pour les dompter. Je me maquillai légèrement comme à mon habitude et m'habillai en vitesse.

10h23

J'enfourchai ma moto et démarrai dans un bruit assourdissant.

10h41

-Papa..., dis-je en le voyant.

Plein de machine l'entourait et comblait le silence de la chambre.

Une larme m'échappa alors que je prennais la main à mon père. Je restai la, en silence, pendant je ne sais pas combien de minutes ou bien d'heures?

-Mademoiselle ?, me dit une infirmière, Les heures de visites sont terminées, vous pouvez toujours revenir demain.

Je me redressai, les jambes engourdis et lançai un dernier regard de regret à mon père.

J'ouvris la porte de la maison des Taylor avec un certain malaise, ce n'était pas chez moi après tout.

Une odeur de nourriture provenant de la cuisine arriva jusqu'à moi. Mon ventre gargouilla me rappelant que je n'avais rien mangé de la journée. Un rire résonna et je me senti de trop à cet instant. Je repensai à mon père, à l'hôpital, branché à toute ces machines, ne pouvant plus rire, ni pleurer, ni même parler.

Dans la peau.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant