Chapitre 28.

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PDV Caleb.

Je regardai son beau visage si innocent. S'il n'y avait pas cette bosse sur son front, on aurait presque pu la croire endormie.

Je m'approchai d'elle, coupa tout ses liens et la transporta sur mon lit. Un sentiment malsain s'empara de moi et je mis à l'observer de haut en bas dans sa robe de la veille qui dévoilait ses longues jambes.

Je lui caressa la joue, puis le ventre par dessus sa robe et ensuite ses jambes. Je l'embrassai sur la bouche, ce sentiment malsain grandissant de plus en plus. Je me levai, me dirigea vers mon bureau, pris mon canif qui était posé dessus et déchira la robe à Kassandra avec ce dernier me dévoilant son merveilleux corps. Je restai la sans rien faire à observer sa poitrine, son ventre, ses jambes... Je me précipitai sur elle et caressa chaque parcelle de son corps, l'embrassant à chaque place où se posait mes doigts.

Alors que je m'apprétai à passer à l'acte et finir ce que j'avais commencé, je reçu un appel sur mon cellulaire. L'afficheur disait : Molly. Je répondis avec frustration. Depuis le début, Molly avait pris Kassandra sous son aile comme un oiseau blessé.

-Quoi ?, dis-je énervé en jouant avec la lame de mon canif.

-Quoi que tu comptes faire avec Kassandra, ne le fait pas. Je suis sûre qu'il y a une autre façon par laquelle tu pourrais lui montrer tes sentiments.

Je grognai et regardai Kassandra étendue sur mon lit toujours inconciente. Je souriai et souffla dans le micro avant de raccrocher :

-C'est trop tard Molly, c'est trop tard.

Je lançai mon cellulaire par terre et me dirigeai d'un pas assuré vers Kassandra.

-Comme je disais tout à l'heure ma chérie, tu es tellement belle que n'importe qui pourrait tomber amoureux de toi, il faut que je remédis à cela.

Je pris la lame de mon canif et la dirigea vers son homoplate inscrivant un profond C dessus. Je vis le sang s'écouler doucement de la plaie et souriai de satisfaction. J'approchai à nouveau la lame de son corps de déesse et alors que je m'apprétai à planter ma lame sur son doux visage, je sentis deux bras me tirer vers l'arrière.

Je vis le visage du fameux Sebastian me regarder avec fureur.

-Si j'avais été toi mon vieux, j'serais pas sorti de la cave où j'étais caché.

Il m'envoya un coup de poing dans le visage et me tenant par le col de mon chandail. Le goût de sang envahissait ma bouche, mais je ne pu m'empêcher de sourire quand même.

Il me regarda dégouté et me balança par terre comme une vulgaire poupée. Il se positionnai devant moi et m'envoyai coup de poing l'un après l'autre suivi ensuite par des coups de pieds. Je souffrai attrocement, mais souriai de plus en plus en riant.

J'entendis dehors la sirène des voitures de police et Sebastian me repris par le col et me souleva afin que je sois à sa hauteur.

-Tu ne la touchera plus jamais compris ?

Je lui cracha alors sur le visage montrant que je me foutais de ce qu'il me disait, il ne me faisait pas peur.

-Police, on ne bouge plus !, crièrent deux policiers en entrant dans ma chambre.

Le premier policier obligea Sebastian à me lâcher et fut dans l'obligation de le fouiller voir s'il possèdait une arme sur lui. Ils me passèrent alors les menottes et alors qu'ils s'appretèrent à quitter ma chambre, le plus jeune des deux remarqua Sebastian qui s'était précipité vers Kassandra la couvrant de son chandail pour cacher sa nudité.

Kassandra ouvrit les yeux après plusieurs efforts en grimaçant sous la douleur de la coupure que je lui avais faite. Je souriai à nouveau et la vit se lever en vacillant avant de venir vers moi.

-Ça a toujours été lui., me dit-elle d'un ton doux avant de s'évanouir encore une fois dans les bras de Sebastian.

Je réussi à me libérer des policiers et me précipita vers Kassandra qui gissait dans les bras de Sebastian, j'eus le temps juste de lui lancer mon canif avant que les policiers ne me reprenne, mais ce con de Sebastian s'interposa entre le canif et sa protégée prenant le coup à sa place.

Je n'eus pas le temps d'en voir plus que les policiers m'entrainèrent vers leur voiture avec de brusques gestes.

PDV Kassandra.

Je m'éveillai à nouveau à l'hôpital, mais cette fois-ci avec mon père à mon chevet et moi dans le lit. Il me souria avec tristesse quand il capta mon regard.

-Nous n'aurions jamais dû venir ici Kass, je suis désolé.

-Ne t'inquiète pas papa, c'est seulement à moi de ne pas me lier avec des psychopathe., dis-je à mon père en riant faiblement.

Je regardai dans la chambre et constatai l'absence de ma mère, de mon frère et de Sebastian.

-Ta mère n'a pas voulu venir, elle savait que tu n'aurais pas voulu la voir. Ton frère est parti à la cafétéria chercher quelque chose à manger., avança mon père.

-Et... Et Sebastian ?, demandai-je.

Mon père eut l'air triste et me dit :

-Sebastian a dut aller à l'hôpital lui aussi ayant pris un couteau dans le dos à ta place. Le docteur lui a fait des points de souture puisque l'entaille était moins profonde que la tienne et ensuite, il m'a dit qu'il avait un avion à prendre aujourd'hui... Ça aussi j'en suis désolé, il m'a donné ça., dit-il en me tendant une lettre.

Je fermai les yeux, n'ayant pas la force de pleurer et demandai à mon père d'être seule. Ce dernier compris mon besoin de solitude et parti après m'avoir embrassé le front. Je pris la lettre entre mes doigts tremblant et parcouru les mots un par un.

"Coucou toi.
Ton père te l'as sûrment dit, mais je vais te l'écrire pour être sur que tu ne t'inquiètes pas à mon sujet : Je suis rentré à San Diego. Crois-moi cela m'a autant peiné et déchiré que toi, mais je veux te dire que j'ai passé deux merveilleux jours avec toi avant que tout ne vire mal. Tu te rappeles pourquoi je t'avais laissée seule ? Eh bien, j'ai donné l'enveloppe à l'infirmière pour qu'elle puisse te la mettre sur ta table de chevet avant que je ne partes. J'ai l'impression qu'avec toi je ne fais que t'attirer des ennuis et tu as surment la même impression que moi... Donc c'est pourquoi j'ai deux propositions à te faire. La première : tu ne m'écris pas de textos et je ne t'embêtes plus pour que tu puisses continuer ta vie sans tout les ennuis que je t'attire et la deuxième que je souhaite que tu choisisses : J'ai acheté un appartement en Floride non loin de là où tu restes, ça m'a couté une petite fortune, mais si c'est le prix pour rester à tes côtés, je le payerai sans cesse. Si tu veux encore de moi après tout, écris-moi et je prends le premier avion qu'il a pour venir te rejoindre. Tu sais quoi Kassandra ? J'en ai marre d'attendre alors bien mieux que je te le dises par écrit au cas où tu aurais l'intension de m'oublier : Je t'aime... Et j'espère pouvoir te le dire en face un jour.

Sebastian."

Je souriai et me laissa tomber sur mon lit avec légèretée.

Dans la peau.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant