chapitre 7: prendre l'air

550 27 0
                                    

Point de vue d'Elena

J'avais mal à la tête et je pleurais. Je ne pouvais pas me retenir, les larmes glissaient le long de mes joues et finissaient la course dans mon cou. Ce n'était pas moi, j'étais plus forte! Je les essuyer d'un revers de main et montai le son de la radio, il passait dessus ma chanson préférer, someone like you .

Sans m'en rendre compte j'étais arriver.

Je retrouvai avec plaisir la grande maison familiale ou l'on passait nos vacances étant petits.

Le grand chêne avait perdu ses feuilles, qui jonchaient à présent le sol. La niche de notre chien maintenant vide, et le petit étang. Enfant, j'étais tomber dedans, qu'est ce qu'on avait rit ce jour la.
Les larmes revinrent quand je vis ma grand mère sortir de la maison, pareil qu'avant, ses cheveux gris blancs encadrant son visage encore jeune. Elle portait un vieux tablier sur lequel on pouvait devinait derrière les tâches de gâteaux "mamie choc ".

-Elena ma chérie, comme ça me fait plaisir de te revoir!

Je sortis de la voiture et lui fit un câlin.

-A moi aussi mamie.

-qu'elle bon vent t'amène?

-Mamie, je, je ne suis plus moi même. Une sorcière hein?

Son sourire s'effaça qu'elle que peu, rapidement remplacé par un sourire compatissant.

-tu es toujours ma petite fille, ça tu peux en être sur.

J'aurais aimer qu'elle me dise s'être tromper, que tout ça était pur invention, mais sa remarque mis fin à mes espoirs.

Dans la maison ça sentais les gâteaux, rien n'avait vraiment changer.

-Je vais te montrer comment vivre avec. C'est un don que tu as Elena. Je l'ai moi aussi. Tu as beaucoup de chance d'avoir survécu, mais je savais que tu y survivrai. Tu es amené à faire de grande chose, ton avenir et tracé depuis de nombreuses lunes. Tu ne dois pas t'en inquiéter, c'est comme ça.

Un silence gêné s'installa.

-Du gâteaux?

Je lui sourit et me rendit compte que je mourrai de faim. Je devorai ma part et filai à l'étage. Le long couloir qui donnai sur cinq pièce, la salle de bain, le bureau, une chambre d'amis, la chambre de ma grand mère et notre chambre.

Je respirais un grand coup et poussai la porte. C'était comme si le temps s'y était figer. Il y avait toujours les posters de mes stars, mon rubixcub, mes BD. Mes vieux vêtements, ceux dans les quels j'avais pleurer.
Et un album photo, qui dépassait de sous le lit. Je regardais longuement la photo de couverture. C'était un dessin, que j'avais fait pour ma mère. On était tous là, nous étions innocents, avançant d'un pas serein en tenant la main de nos parents.
Il y avait pleins de photos. Notre voyage à Venise, celui à Barcelone. Nos vacances à la mer et à la montagne, nos anniversaires, les leurs, les fêtes...

La fin arriva, trop tôt à mon goût.

Mais une lettre s'y trouvé, écrite par un enfant, c'est certain.

C'est pas grave maman, ne pleure pas, moi, je suis toujours .

Oui, j'étais toujours là. Toujours, toujours seule. L'hiver avait tout emmener dans son manteau blanc, l'amour la joie, les rires et les jouets. Il avait balayé le passé, et abandonné dans le futur une gamine seule et perdu, comme si il s'en fichait, comme si il la narguait.

Ho ça va, il y a pire, tu es en vie.

-J'aurais préférer mourir!

Alors, triste et en colère je m'endormis dans mon lit serrant contre moi mon gros ours en peluche. Il faisait encore jour, il devait être à peine 16h mais je m'endormis, espérant mourir dans ce sommeil.
-Maman, maman....
Ne pouvais je seulement répéter.

Hérétiques (tom1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant