chapitre 17: talia

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Point de vue de Derek

Ce matin, quand j'ouvris mes yeux, ceux d'Elena était déjà ouvert. Elle était tellement belle ainsi, au naturel. Le discours qu'elle m'avait tenu la veille m'avait chamboulé parce qu'elle avait totalement raison. J'avais peur pour elle, mais aussi et surtout peur pour moi. Et puis ma famille ne m'avait jamais élevé comme un garçon normal, les démonstrations d'affection n'était pas quotidienne, et bon nombre de gens de ma famille tentaient de s'entretués. Mais Elena ne m'avait pas reprocher mon comportement, et je l'en remerciais.   Elle me comprenait - et si elle ne se révélait pas être une tueuse en série - je commençais à me dire que c'était la bonne.

- Tu ronfle. Me dit elle posément.
-Quoi?
-Tu ronfle ! Répéta-t-elle.
J'explosais de rire. Rare était les femmes avec qui j'avais partager un lit plus de deux nuits, et celle ayant l'audace de me dire que je ronflais, je n'avais jamais vu.
- mais c'est vrai! Dit Elena tout en riant.
- Je te crois. Répondis je.
-Tu sais quoi Derek? Demanda t elle.
-Non, mais tu va me le dire Elena.
-on est pas un vrai couple. Je l'ai regardé étonné. La seule chose normal qu'on est faites, c'est de dormir ensemble. Mais j'aimerais qu'on sois un couple normal, avec des rencards, et tout le reste! Je n'ai pas eu beaucoup de petit copain, mais je sais que notre relations n'est pas très classique. Alors je vais retourner vivre chez moi, et toi tu va être le parfait petit copain, très gentleman.
-Je vois... Dis je en souriant légèrement. Toi tu veux un diner aux chandelles? Dis je mi amusé mi sérieux. Elle ne répondit rien et se contenta de sourire à pleine dents. Quand elle partit prendre sa douche je me mis sur le ventre la tête enfoncé dans les coussins. Ou étais ce donc passé la promesse que j'avais faites à ma mère et à moi même?

Flashback

Lorsque Peter avait enfoncé ces griffes dans ma nuque, un frisson glacé avait parcourus mon corps entier et m'avait paralysé. J'avais voyagé dans des limbes étranges avant de me réveillé dans le loft. Du moins, ce que je pensais être le loft. les carreaux étaient immaculés et les murs et le sol étaient d'un blanc parfait. Moi même était habillé dans des tenues de lin blanc. Je ne comprenais pas ce qui ce passé mais alors que je me suis dit qu'il fallait que je rentre et que mon idée était stupide, ma mère m'est apparu. Elle était vêtu d'une robe ,blanche, pas étonnant. Ses yeux étaient d'un rouge surnaturel. Elle s'est approché lentement de moi et a effleuré mon visage de sa main. J'ai fermé les yeux en savourant cet instant.

- Derek.... Murmura-t-elle. Tu ne devrais pas être là.

Je ne répondit rien et elle promena son regard sur l'endroit où nous nous trouvions.

- D'habitude, je suis dans la foret. Il y a la maison, et tout autour la foret. Mais cet endroit m'est inconnu, je suppose que c'est toi qui nous as amené ici. Tu y habite?

- Oui. Répondis je simplement.

- Si tu es venus ce n'est pas pour rien n'est ce pas. Ce qui se passe ici, ce contact, ces paroles, n'est qu'un court répit. Tu vas retourner dans le monde des vivants pour continuer une guerre éternel. Je n'ai moi même plus la force de me battre. La mort fut sans doute la meilleur chose qui me soit arrivé.

Une bouffée de colère empara mon esprit. Avait elle eu l'audace de me dire que mourir lui avait fait du bien? Oui. Que notre naissance à moi et à mes sœurs ne signifiait rien? Oui. On c'était retrouvé seuls tous les quatre, pendant longtemps, ignorant parfois que nous étions en vie. La mort de ma mère et du reste de ma famille était loin d'être la meilleur chose qui me fut arrivé.

- Ne me reproche pas ça Derek. Je t'aime, toi, j'aime Cora et j'aimais Laura tout comme Peter. Mais j'ai eu la chance de trouver cet endroit, aussi étrange fut il, il m'a permit de me recentrer sur moi même. Je me plait ici, et quand je suis arrivé, quelque part je me suis sentis soulagé.

Je ne pipa mot.

- Dit moi pourquoi es tu ici mon enfant. Elle avait dit ça d'un ton si doux, un ton que je ne lui connaissais pas. C'était comme si je n'étais qu'un étranger, et le mot enfant qu'elle avait employé n'était que pour mettre les formes, et au final elle aurait appelé tout le monde ainsi.

- J'ai besoin de savoir qui je suis réellement.

- Tu n'es personne est tout le monde à la fois. Le fils d'un reine qui fut. Celui qui devra reprendre son trône pour empêcher son royaume de sombrer. Tu es le Hale qu'il faut à cette ville pour qu'elle survivre, son protecteur. Ta fin est plus proche que tu ne le pense. Mais de celle ci, tu ressortira plus fort et plus sage. Fais attention à tes actes, ne te méprend pas Derek, le chemin que tu vas parcourir est semé d'embuche, mais je te sais fort, je sais que tu survivra.

Elle avait dit cela comme si elle était déçu de la question que je lui posais. Pourtant c'était cette question qui me semblait évidente à poser. Ce qu'elle m'avait dit n'avait fait que m'embrouiller un peu plus.

-Apprend de tes erreurs, et ne commet pas à nouveaux  la faute qui t'a déjà tant pris.

- Quel faute? Demandais je la voix légèrement enroué.

- Ton cœur est noble, mais t'a déjà joué tant de tour. Dit elle tristement.

- Kate, Julia... Soupirais je.

Elle acquiesca.

- Je te promet que rien ne viendra plus me troubler, et que je serais le protecteur de Beacon Hills. Je serais l'oméga dont la ville a besoin.

Elle à sourit et dit:

- Ne promet rien mon fils, ne promet rien...

Puis elle disparus, elle le loft et mon propre corps. J'ai erré quelques instants dans cet espace vide et blanc, et je me suis rendu compte à quel point tout avait l'air simple ici. J'ai compris ma mère.

Et à mon réveil, rien n'avait changé, rien à par moi.

Hérétiques (tom1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant