Hérétiques (tom1)

chapitre 11: le cri

Je savais les pouvoirs que possédait les banshees. J'étais pourtant bien loin de me doutais de leur puissance. Derek sauta du canapé et vint vers moi.

-Appelle Scott!

-Je ne peux pas. Il jeta un rapide coup d'œil sur mon téléphone fendu en deux et me regarda.

-C'est si grave?

Il ne répondit pas et me fixa quelques instants, je crus voir apparaître dans ses yeux des larmes mais il détourna la tête.

- Les banshees crient quand elle on un pressentiment, quelque chose qui les pousse à... à prédirent la mort. peu de temps après, elle sont guidées par leur pouvoir et arrive au près d'un corps. Me dit il enfin d'une voix rauque.

- Derek. Ce ne sera pas Cora. Lui dis je fermement. J'essayais finalement de m'en convaincre moi même, si c'était elle... Je ne préférais pas y penser.

- Il faut qu'on trouve Lydia. Je vais ratisser les endroits hors de la ville et toi tu ira chercher Scott et les autres.

-On en n'aura pas besoin. Il me regarda étonné.

J'enlevais mes vêtements et pris ma forme louve. je voyais très distinctement dehors une sorte de longue trainé de poudre doré. J'étais sur qu'elle traçait le chemin de quelqu'un qui se serait servis de magie. Très sûrement celle de Lydia.

Je partais en courant et Derek me suivis. Je suivis ce chemin surnaturel qui m'entraîna loin de la ville, dans la forêt. Je courais toujours et puis je fus aveuglé par une lumière. Je parvins cependant à voir derrière les rayons un corps inerte, celui de Lydia. C'était de là que provenait cette lumière. Derek se précipita dessus et moi je restai à l'écart. Et puis, je regardais à droite et me figea d'horreur.

attaché sur un mur, un corps inerte couvert de sang. Une flèche lui avait tranché la jugulaire, et sur cette flèche il y avait inscrit;

Je sais tout.

Cette phrase me fit l'effet d'un boulet de canon. Poussé par mon instinct je m'approcha de l'arbre et détacha le mot. Je le tournai dans mes mains. le papier avait sûrement du être arraché d'un livre, vu le texte qu'il y avait au dos.

Il ne lui restait plus rien, plus rien du tout. A part peut être le silence, qui ayant eu pitié d'elle resta pour lui tenir compagnie. Elle était écrasé par le lourd poids que pesait le désastre de sa vie. Sa famille, ses amis, son avenir... Tout avait était détruis, emportés dans le vent. Un vent bruyant que avait cesser d'agir en la laissant seule. Ne supportant plus tout ça, elle se tourna vers le mal, le mal qui la faisait souffrir. Pourtant elle trouvait du réconfort là dedans. Et puis un jour elle partit, et personne ne la pleura, pas même le silence.

Ce texte me fit frissonner. Je pensais l'avoir déjà lu quelque part mais ou....

Je ne savais absolument pas qui était la personne qui était morte et, à vrai dire, j'étais soulagé de voir que je ne la connaissait pas.
Je voulus retourner voir Lydia qui semblait s'être remise de ses épreuves mais un détail insolite attira mon regard.
Il y avait une chouette. Une grande chouette effraie posé sur la branche de l'arbre avec le corps. Elle était parfaitement immobile et ne faisait aucun bruit.

On aurait pu penser qu'elle était morte mais ses clignements de paupières me prouvèrent le contraire. Elle n'avait aucune caractéristiques d'un animal, on aurait presque dit qu'elle observait la scène avec attention. Une chouette n'aurait pas du avoir peur de deux loups arrivant a fond la caisse et se ruant dans sa direction?