chapitre 28 : L'homme

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Personne ne prononça un mot, et une musique de cocktail emplis soudain toute la pièce. Des serveurs se mirent à circuler entre les gens, portant des coupes de champagne ou des petits fours. Derek lança un regard noir à Stiles qui se goinfrait déjà de canapé au foie gras. Stiles releva la tête, et s'insurgea:

- Quoi?! Quitte à se battre, au temps le faire le ventre plein! En plus, je ne pense pas qu'ils auraient empoisonnés la nourriture, c'est une méthode moyenâgeuse.

- Couper les gens en deux avec une épée c'est moyenâgeux aussi pourtant, je connais quelqu'un qui le fait. répliqua Derek.

- OK, stop! M'interposais je.
Mange ce que tu veux Stiles, mais si tu vomis sur ma robe, je t'en fou une. Et quitte à imposer cet règle pour Stiles, c'est la même pour tout le monde, OK? De toute façon, il ne peux pas me tuer sans un rituel particulièrement macabre, donc bon, empoisonner la nourriture... Répliquais je.

Les ados se séparèrent et je restais avec Derek.

- Alors, tu danse? Demandais je en souriant. Derek haussa les sourcils.

- Moi? Certainement pas. Répondit il sur la défensive.

Point de vue de Derek.

Au lycée, j'avais pris un cours de danse, pour pouvoir épater les filles. Je ne pensais pas qu'il me serait si important aujourd'hui. En même temps, je ne pensais pas que j'aurais à mettre mon cours en pratique. Il n'y avait bien qu'Elena pour me faire danser.

Elle avait eu une longue discussion avec sa grand mère au sujet de comment détruire Mallaut, mais elles n'avaient rien voulus nous dire. Ne pas connaître mon adversaire et ne pas savoir comment le détruire c'était typiquement ce que je détestais quand j'allais combattre. Une chose que j'avais appris dans ma vie, ne jamais s'attaquer à quelqu'un si on ne connait pas ses forces et ses faiblesses. La, on se jetait littéralement dans le vide, sans avoir appris à voler. Je sentis mes yeux me picotaient, et je les frottais énergiquement. Est ce que j'étais en train de pleurer? Certainement pas. Je secouais énergiquement la tête et me dégagea d'Elena en prétextant devoir aller chercher à boire. Être dans cette pièce avec tous ces ennemies potentiel me rendait extrêmement nerveux. Les gens ne semblaient pourtant pas le moins du monde s'intéresser à nous. Malia essayer d'apprendre à Stiles comment danser, et Scott et Kira c'était trouvé un coin pour s'embrasser tranquillement. Lydia, elle dansait d'un air absent au milieu de la pièce. Elle avait l'air complétement ailleurs. J'allais à sa rencontre, mais avant que je ne l'atteigne, quelqu'un se mit au milieu de ma route, me bloquant le passage.

- Vous pouvez vous décaler? Demandais je le plus poliment possible.

- En faites, j'aimerais vous parlez. Je remarqua vite que la personne qui m'avait parlé puait la peur. Son front perlait de sueur, et ses mains tremblés. Je sus rien qu'a le voir que ce n'était pas un ennemi. Je le laissais m'entrainer à l'écart.

- Qu'est ce qu'il y a? Demandais je étonné.

-Avec qui êtes vous venus? Combien êtes vous? Demanda - t-il.

- Vous pensez vraiment que je vais vous le dire? Répliquais je.

- Vous ne comprenez pas! Si vous ne partez pas tout de suite, vous allez mourir! Son ton était presque suppliant.

- Quoi?! Mais qu'est ce que vous savez? Répondis je.

- Je ne peux pas vous le dire, si il apprend que je vous ai parlé, c'en ai finis de moi, en ce moment ils me cherchent, si ils me trouvent je suis.... Je suis....m. Le dernier mot s'étrangla dans sa bouche, et il se plia en deux. Ses yeux se voilèrent de douleur, et du sang commença à couler de son nez. Il m'agrippa fermement par le bras.

- C'est un piège, fuyiez! Dit il avant de relâcher sa prise. Il tomba sur le sol, en proie à de nombreuses convulsions. Je me me penchais sur son corps pour essayer de l'aider, mais je ne pouvais semble -t- il rien faire.

- Je suis désolé... Murmura-t-il. J'essayai de prendre sa douleur, mais il m'en empêcha. Je le regardais sans comprendre. Il essaya de me dire quelque chose, mais aucuns sons ne sortis de sa bouche. Son regard se figea sur un point derrière moi, et l'espace d'une seconde, il ne souffrit plus, seule son regard trahissait sa terreur. Et soudainement, son cœur cessa de battre, et sa tête retomba lourdement sur le sol de marbre.

Qu'est ce qui avait bien pu l'effrayé à se point? Derek n'eut pas le temps d'y réfléchir.

- Excusez moi pour ce petit......Incident. Répliqua un homme derrière Derek, avec un sourire froid attaché aux lèvres.


Hérétiques (tom1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant