Chapitre 6

64 9 0
                                    

"Et Voilà ! Je fais encore tout le boulot j'en ai marre, j'ai besoin de souffler ! Travaillez au lieu de vous amusez, vous m'énerver ! Je suis malade et vous faites rien pour soulager ma peine ! Je m'en fiche j'ai fait mon bout de travail c'est à vous de faire la suite "

C'est ce dont j'imaginai lorsque que je voyais ces imbéciles rire aux histoires d'Edgar, je n'avais pas suivi ce qu'ils racontaient mais ce que je savais : c'était que je voulais pas savoir. C'était sûrement des histoires dégoûtantes que les gars avaient le secret de se partager. C'était pas le lieu ni le moment pour discuter de ça ! On avait un travail noté et je ne voulais pas partager ma note avec des personnes qui n'avaient fait !

J'ouvrai subitement ma bouche pour partager mon mécontentement qui avait accéléré mon débit sanguin :

-Continuez ! Je ne vais pas tout faire ! Je vais pas être là quand ce sera le Bac, mettez du vôtre dans cette composition. Dis-je pendant que les garçons me regardèrent enfin .

-Oui, oui attend cinq minutes, Amy ! Edgar nous explique la suite ! T'inquiètes pas on va terminer ce machin après. Déclara Etienne.

Trop c'en était trop, on me prenait pour une moins que rien ! Furieuse, je me levai avec mes affaires pour but final de quitter la salle d'histoire. J'avais enfin eu le courage de faire cet action que je souhaitai faire depuis le début de l'heure. J'étais soulagée de ne pas les supporter une minute de plus. Je sentais sinon que j'aurais perdu ma raison et j'aurais causé le génocide de notre demi-groupe.

De toute façon j'avais fini ma part de travail et je ne voulais pas entendre les histoires sortir de la bouche Edgar. J'en pouvais déjà plus supporter ce garçon sans gêne. Il était trop tactile à mon goût...

Heureusement que j'étais blanche, lorsque que franchis la porte de la salle de classe. Le professeur m'avait laissé sortir car il croyait que je ne me sentais pas bien et que je voulais passer un autre séjour à l'infirmerie. C'était rare qu'il laisse passer ce type situation : en général le professeur laissait la personne malade gémir de douleur dans la classe. Je trouvais ça vraiment inadmissible, les parents d'élèves avaient bien signalé ce cas à l'administration du lycée mais comme ils étaient en manque de professeurs, ils ne pouvaient rien changer. Avait-il changé en me laissant sortir ? Se préoccupait-il de ma santé ?

Dans un sens j'étais vraiment malade donc je ne culpabilisai pas une seule fois lorsque j'abandonnais la classe. De plus cela sonnait bientôt, rester pour dix minutes m'était bien impossible en compagnie de ce malheureux trio.

Je trouvais inutile d'aller à nouveau à l'infirmerie donc je fis la route jusqu'aux autocars. Une fois arrivé sur la place où stationnaient les autocars je cherchai le mien. Je le trouvai au bout de quelques minutes, je montai dedans, je présentai ma carte au chauffeur. Je m'installai à ma place habituelle, puis je mis mes écouteurs et enfin je m'endormis.

Je me sentais bien, j'étais comme transportée par la mélodie et comme la Playlist me lançait que de bonnes musiques, je pouvais me relaxer de ma journée qui sortait de l'ordinaire. Il n'avait rien de mieux après toutes ces tensions. Tout à coup je me remémorai la journée : je la trouvais étrange peut être parce que j'étais malade ? Je ne savais plus ce qui était rêve ou ce qui était réalité, tout était mélangé et en même temps si réel. Même la course poursuite avec l'Edgar bis me semblait plus que vraisemblable pourtant il était "revenu à la vie".

Après le long trajet dominé par les interrogations, j'étais arrivée à mon arrêt. Une fois arrivée à la maison je m'écroulai sur mon lit mais je finis à y repenser : c'était vrai ! On était finalement en vacances enfin un truc positif ! J'allais pouvoir me reposer pendant ces deux semaines !

Excitée par cette pensée j'allumai alors mon ordinateur pour regarder les actualités de cette journée. Je restais dessus que quelques minutes car la fatigue me rattrapa.

"Non mais je rêve ! Je ne fais que de dormir depuis ce matin ! Je suis une grand-mère en phase terminale ou quoi ?"

En y repensant je n'avais pas mangé de la journée. ..parce que mon sommeil était trop fort pour ingurgiter quelque chose...

Tant pis... De toute manière je dormais déjà et je ne voulais pas que me déranger pour répondre à ce besoin, je pouvais bien manger demain matin je n'allais pas mourir pour une journée à jeun.

Je fis un rêve cette nuit mais je ne me souvins pas de mon songe donc je ne pensais pas qu'il était si important que ça si je l'avais oublié. J'étais maintenant réveillée, mon ventre me criait famine. Pour le calmer je descendais alors vers la cuisine pour but d'aller prendre mon petit déjeuner. Je croisai ma mère en bas des escaliers, je soupirai, je mis alors devant elle.

Elle me vit et s'exclama en observant mon visage cerné :

-Tu vas bien !? On dirait que tu n'as pas dormi de la nuit ! Regarde-toi tu es toute blanche et mon dieu tes cernes!

-...

-Tu agites les lèvres et tu ne parles pas, d'accord tu es bien malade. Je t'emmène lundi chez le médecin, pour l'instant mange bien et repose toi bien.

"Pour une fois qu'elle remarque quand suis malade je te jure ! Ça m'énerve d'être toujours au second plan, quand c'est mon frère ou ma sœur qui ont du mal à aller aux toilettes c'est tout de suite urgent alors lorsque que j'ai de la fièvre ce n'est rien... "

Je la regardai avec les yeux noirs, ma rancune envers elle était forte alors qu'elle était aussi celle qui m'avait offert la vie. Mais bon elle ne se préoccupait rarement de ce qu'il m'arrivait. j'étais donc assez distance avec elle.

C'était pour cela que mon regard était si méchant envers la personne à qui j'étais censée lui faire un câlin matinal...

Kalworld : Préquel - MensongesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant