Chapitre 12

55 9 0
                                    

Le soleil illuminait déjà la chambre, c'était le matin et l'ambiance était calme. On entendait les gazouillis des oiseaux à la fenêtre, on entrapercevait, à travers les branches de l'arbre planté devant la vitre, la lumière solaire qui formait des ombres et des reflets sur les branches et les feuilles.

Je filai, après cette contemplation qui m'avais pris une dizaine de minutes, dans la salle de bain et je fis une douche en regardant le shampoing, le gel douche et les crèmes, je remarquais qu'ils étaient pour mon type de peaux et de cheveux. Mais comment ils avaient su cela. Je pariais que ces deux pervers m'avaient épiée pour savoir cela. J'émis un jurons avant de débuter ma douche.

Une heure plus tard dans ma serviette je sortais pour rejoindre le dressing avec ces.... magnifiques tenues....

J'entendis siffler derrière mon dos, je me retournai alors machinalement vers le son où il a été produit. .. j'aperçus à ma grande surprise le pervers numéro un :

-Sexy petite, tu peux venir dans ma chambre quand tu veux avec cette accoutrement.

Il fis un clin d'œil qui me mis mal à l'aise

-Pervers égocentrique ! Pourrais-tu partir ? Parce que je voudrais bien m'habiller.

-Je peux te le faire à ta place si tu veux.

Sans que je puisse le répondre à sa proposition. À la vitesse de la lumière je fus habillée et coiffée. Je fis alors une mauvaise tête :

-Je suis censée te remercier ?

-Oui ma belle ! Mais malheureusement pas maintenant : le maître t'attend dans son bureau et c'est urgent. Tu me remerciera plus tard.

Son rictus laissait entendre plein de choses cependant je l'ignorais et je me mis à jurer à vive voix parce que l'idée de revoir Lucas me fatiguait :

-Qu'est-ce qu'il encore cette imbécile ? Argh ! Et déjà : comment je me suis mise dans cette situation ?

Eoghan essayait de cacher son rire mais je l'avais remarqué. Cela m'énervait de plus belle : on se fichait de moi ! Je continuais à faire ma mine grognon pendant que nous fîmes le chemin jusqu'à son bureau. Avant même qu'on frappe, Lucas ouvrit la conversation :

-Entres, Amy.

Je suivait alors son "ordre". Tandis qu'Eoghan restait sur le seuil, il semblait savoir qu'il serait de trop dans l'entretien.

Lucas ferma la porte après avoir remercié Eoghan puis il tira les rideaux. La pièce était à présent obscure dans une ambiance intime. Lucas ne se dérangea pas pour formuler sa demande :

-J'ai faim peux-tu me...

Je savais déjà ce qu'il voulait donc je terminait sa phrase :

-Donner du sang.

Il écarquilla ses yeux, il était sûrement surprise que je le devance. En effet, je tendit mon cou à la fin de ma réplique. Il n'hésita que quelque seconde avant de me mordre. J'eus l'impression qu'il était plus doux que les précédents vampires qui m'avait volé mon liquide vital : je ne sentais aucune douleur cette fois. Mais je sentais qu'il me prenait tout mon sang, je le voyais à ma vision qui devenait trouble. Lorsqu'il finit son repas il affirma :

-Le goût de ton sang ressemble vraiment à ton caractère c'est flagrant !

-C'est à dire ?

Je voyais que du blanc et j'avais perdu mon sens de mon équilibre. Je le savais il avait bien presque tout pris de mon flux rouge ! Je tentais de partager mon mécontentement :

-Enflur...

Mais je ne pus terminer. Je tombai dans les pommes. Cela m'empêchait pas de penser :

"Je me vengerai espèce d'enflure ! Il ne rira plus longtemps après ma vengeance!"

Je me réveillais après quelques heures. La voix agaçante de Lucas traverser mes tympans à vraiment dû déranger mon sommeil :

-Amy ! Amy! ...

Il continuait donc j'exprimai le fond de ma pensée :

-Ta gueule, Lucas ! Tu me fais exploser mon crâne à hurler comme ça !

Ma vision s'éclaircit et je voyait maintenant le visage de Lucas : il avait un sourire soulagé et il m'annonça ceci :

-Ton cœur battait presque plus, j'avais peur.

-Et tu pensais que ça allait s'arranger en criant mon nom ? Tu sais qu'il existe des docteurs dans ces moments !?

-Oui et ça a fonctionné, regarde t'es en vie ! J'étais sur le point de te transformer pour ne pas te perdre !

-Ok. Euh... je changeait de sujet. Je peux sortir aujourd'hui ?

-Oui ou non. Tout dépend de l'humeur du manoir.

-Sérieux! Tu me vides de mon sang et tu ne me fais pas sortir ! Tu es un vrai abruti !

-Du calme, tu es encore faible. Ne t'inquiète pas je vais te faire sortir d'ici. Mais il faut te convaincre que tu ne possède aucun sentiments, tu le fais bien d'habitude, je pense que ce sera facile, non ?

-Ouais et c'est tout ?

-C'est tout, tu as l'apparence d'un vampire (avec cette coiffure et cette robe) il ne manque plus y ajouter les sentiments.

Je marchai donc avec le regard vide, trop simple, dans le manoir. À la porte tant redoutée, je m'arrêtai mais je ne laissai pas transparaître mon angoisse.

Puis dans un élan je l'ouvris. Je voyais enfin le paysage extérieur en directe ! Tout était là ! Ce n'était pas une illusion ! Ensuite, Lucas se dirigeait pour m'annonce une nouvelle importante :

-Ah oui, je ne t'ai pas encore tout dit. Tu avancera le temps lorsque tu traversera la porte. Et comme tu es restée près de quarante-huit heures, ici, en vision humaine tu perds deux semaines en gros.

-Donc ... J'ai fini mes vacances sans vraiment les faire.

-Nous, Vampires on sent la journée se passer mais pour vous : cela se passe à la vitesse de la lumière.

-Mais j'ai pas fait mes leçons et mes parents devraient être inquiets de mon absence !

-Tes parents croient que tu es dans une famille d'accueil médicalisée. Tu es sensée avoir une maladie grave dont tu as besoin l'assistance permanente de médecins.

-Et quoi encore ? Tu as tout dis ?

-On va à l'école tout de suite ! Tu prends le car avec moi.

-Je m'en fiche ! Je fais comme si je te connaissais pas.

-Aucun problème, tiens, ton portable.

-Merci, je croyais l'avoir perdu.

Nous prîmes le car et on s'installaient à des places différentes.

Kalworld : Préquel - MensongesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant