Chapitre 45

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C'était la pleine lune. Lucas avait enfin retrouvé conscience, il nous attendais au rez-de-chaussez. Il s'excusait, même à Ambrocio, pour la gène qu'il avait occasionné.

Il savait bien qu'ingérer une poche de sang non-frais n'était pas la meilleure des idées. Mais il ne pensait pas que ça lui causerait une grippe vampirique.

Ha ! Qu'il était bête !

J'accourais pour lui faire une accolade de toutes mes forces. Il gémissait, annonçant qu'il n'avait pas encore repris ses forces, mais il restait satisfait de me voir ainsi.

Jade me souriait tout comme Ambrocio. Rien ne pouvait me faire redescende ma bonne humeur. Je demandais à Lucas s'il était prêt à visiter enfin Londres demain.

Il acquiesçait même s'il m'annonçait par la suite qu'il y avait vécu une partie de sa vie. Il en avait de la chance ! Je le boudais en conséquent.

Il riait aux éclat et ébouriffa mes cheveux.

- Tu sais, même Edgar et Eoghan y on vécu lorsqu'ils étaient jeunes. Tu peux aussi leur bouder.

- C'est vrai !? Je m'en fiche, j'y vivrai et finirai mes jours ici !

- Haha ! Il y a bien une raison à notre déménagement, le prix de l'immobilier est exubérant, ici. S'amusa-il.

- Je te hais ! Tu pourrais me laisser rêver ! Terminais-je.

Je montait à l'étage et je m'enfermais seule dans la salle de bain. Je regardai mon téléphone, je vis un message d'un numéro inconnu.

Je savais qui c'était, je l'ouvrais sans réel surprise : « Le jour est arrivé, j'espère que tu es prête à mourir. »

À la fin de ma lecture, le message s'effaça. Je relevais mes yeux. Je fut surprise de me retrouver sur le sommet du One Canada Square . J'étais dans le parc qui était sous le toit de la seconde plus grande tour de Londres.

La vue était juste sublime. Alex avait vraiment du goût pour choisir le moment et le lieu de son attaque.

- En effet, je suis assez fière de ma trouvaille.

Je me retournais et je vis mon ennemi. Il était vêtu d'un col roulé noir qui moulait ses formes plus qu'avantageuses. Il portait un pantalon et des bottes en cuir pour finaliser sa tenue. Si c'était en temps normal j'aurais affirmer qu'il était magnifique. Mais actuellement je pensais qu'il était habillé comme un antagoniste.

Je déglutis et affirmai :

- Je suis prête, tu peux me faire subir tout ce que tu voudras. Mais promets-moi que t'en restera à moi. Fais-moi souffrir comme tu le souhaiteras mais promet le moi !

Ma voix avait déraillé par la sincérité de mes propos. De ce fait, des larmes coulèrent sur mes joues.

- Pas la peine de pleurnicher ! Il y a seulement toi qui m'intéresse !

Cela était dit, bien que je devais me fier à ces mots, je le croyais. Je séchais mes larmes et je m'approchais de mon ennemi. J'étais prête à payer de mes actes.

Néanmoins, je repensais au mal qu'il avait infliger aux jumeaux. Je voulais qu'il paye pour cela, tout de même.

N'ayant aucun pouvoir, j'optais simplement par ma force. Je m'avançai encore plus, jusqu'à arrivé à son torse. Je serais mes poings et je frappais son tronc de toutes mes forces.

Il recula en un premier instant mais d'un second il se mit à rire en m'indiquant que j'étais bien trop faible. Avant qu'il me demande :

- Attends, un instant. C'est vraiment toute la force que tu possèdes !? Toi qui a tuer la grande Lorenza !

Lorenza, c'était bien un nom qui m'était pas inconnu. Cependant, je n'arrivai pas à me souvenir concrètement de cette personne. Je me voyais seulement psychopathe devant la glace des toilettes.

- Je ne comprend plus rien ! Tu oses oublier ma sœur ! Espèce de pétasse !

Il me prit par le col et me giflait de nombreuses fois. Mes joues étaient en feu mais je ne pouvais rien y faire, j'étais comme paralysée.

- Écoutes ! Je te permet pas d'oublier ma très chère sœur !

Il me poussa de toutes ses forces. Je finis par heurter une vitre du bâtiment. Un flash me parcourra soudainement. Puis une douleur atroce se fit ressentir sur l'ensemble de mon enveloppe charnelle. Je n'avais jamais vu Alex aussi énervé.

Je fixais son visage ne pouvant pas bouger, j'étais assise contre la vitre. Son visage était ridé par la rage. Il respirait bruyamment. Soudain, il courra vers moi pour me tenir ma gorge de ses deux mains.

- Je te promets que tu vas souffrir autant que ma sœur ! Écoutes, c'est bien toi qui a avoué sa mort ! Recouverte de ton sang, tu l'as dis ! Sans un moindre signe de compassion !

J'essayais tant bien que de mal à assimiler ses mots. Mais il m'étranglait de toutes ses forces et de ce fait l'oxygène venait à manquer.

Je toussais pour reprendre mon souffle. Mon ennemi desserra légèrement son emprise pour finalement reprendre :

- Réponds-moi !! Pourquoi !? Pourquoi, Lorenza ! Pourquoi , elle !

Une larme s'échappait de son œil gauche. Inconsciemment je fis de même. Je ne sais pas le pourquoi de mes actions. Je le fixais, toujours paralysée.

Ses sourcils se froncèrent à nouveau et sa rage refit surface. Il prit un de mes bras pour but final de tordre mes doigts. Il le fit un par un, la douleur était atroce. Mes hurlements pouvait en témoigner.

À chaque fois où je criais, il me cognait avec force ma tête contre la vitre. À chaque coups un flash me parcourait.

- Comment une personne aussi faible a pu tuer Lorenza ! Comment !?

L'écho de sa voix résonnait dans l'ensemble de la pièce comme un mine qui avait explosé.

Il continuait alors à me torturer, il opta cette fois pour me tirer les cheveux. Au fur et à mesure de cette torture, mon ruban se défit.

Il le prit dans ses mains et le regardait un instant. Ce fut une fraction de secondes que je vis son visage déridé. Mais l'instant d'après il recommençait la persécution.

Les flash se fit de plus en plus fréquents et ma vision se perdait de manière exponentielle.

Les complaintes étaient devenus plus violentes et il imaginait toujours une nouvelle manière de m'atteindre physiquement.

Mon corps était à bout de force, cependant je restais forte. Je faisais tout pour ne pas flancher.

Mais une dernière gifle suivit d'un flash me fit perdre conscience.

- Trop faible.

Ce fut les derniers mots que j'ai pu entendre...

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