Chapitre 19

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"Mort, douce mort : tu me caresses et m'attires au profond de tes ténèbres. Cette obscurité indescriptible.

Je me sens enfin libre : ne pas se demander la vraie nature des personnes que je rencontre, ne plus devoir suivre le troupeau de la société, ne plus ressentir la douleur d'une blessure physique ou morale

C'est ce sentiment, qui te dit que t'es en vie mais tu ne feras que souffrir. Et oui, pour moi vivre est synonyme de douleur et de combats qui n'aboutira jamais au bonheur...

Vous avez beau dire que je suis lâche, que j'affronte pas le défi de la vie. Mais ça devient un fardeau pour moi...

J'en ai assez au bout de mes seize ans d'existence... j'ai commencé à voir former la routine de la vie et ce n'est pas le plus plaisant à mes yeux. Ne me faites pas croire qu'on besoin de ça pour trouver la félicité !

Vous pouvez me laisser ici en train mourir, je vous en serez reconnaissant... "

Soudain, dans l'obscurité de la mort je vis des images apparaître puis défiler, celles de ma vie. C'était comme dans les films où le personnage principal était sur le point de lâcher son dernier souffle. Il voyait alors ses nombreux souvenirs figés dans sa mémoire en plus de voir ces images il y avait des sons qui pouvait s'ajouter par-ci par-là. C'était impressionnant de voir cela.

Il avait des souvenirs que je ne me souvenais pas du tout comme la rencontre avec Lina, ça faisait longtemps que je la connaissais aussi. D'autre mémoires étaient douloureuse comme mon isolation de ma première seconde. Tandis que certaines, des rares images, remémoraient mes meilleurs souvenirs, lorsque j'étais avec mon lit que j'avais d'ailleurs abandonner pour vivre avec ces monstres.

Soudain, tout disparaissait à mes yeux pour laisser qu'une seule image, elle était différente des autres, elle restait sur place contrairement aux autres qui défilaient devant moi, mais elle restait isolé ce qui la faisait ressortir d'autant plus.

Quelles temps après, quand je me déniai à m'approcher, enfin, de celle-ci pour la voir en détail, les sons provenant des autres scènes stoppèrent, puis ce fut le tour des images de disparaître. Il ne restait plus que celle qui m'intriguait.

L'image était assez loin, plus loin que je pensais au commencement. D'ailleurs, je ne sentais plus la fatigue, ni le temps s'écouler. Alors comment je pouvais faire ce constat ?

Donc j'arrêtai de me plaindre je continuai à marcher puis à trottiner pour enfin courir vers mon objectif : trouver pourquoi ce souvenir était différent.

Les couleurs commençaient à se contraster, et à avoir des formes. J'étais enfin proche du but !

J'étais enthousiaste, jusqu'au moment où je pouvais finalement distinguer ce que représentait l'objet de mes "efforts". Ce n'était pas beau à voir... Mais qu'est-ce que c'était cette chose !?

Je me mis à trembler comme une vieille machine à laver en essorage. C'était pour dire l'importance du choc qui m'avait traversé lors de cette horrible découverte.

"Putain ! C'est pas vrai ! Non... Mais je me souviens pas de ça ! Des fois je me marre que je ressemble à une vieille dame mais réussir à oublier ça ! Alzheimer me guette depuis longtemps ! C'est impossible d'oublier ce genre d'événements !"

J'en perdais mes mots quand soudain j'entendis un rire diabolique :

-HA HA HA !

Je fis un bon en arrière aussitôt que le son résonna dans mon crâne. Mais ce n'était qu'un son qui était émis de la scène à glacer le sang. Il n'avait pas de psychopathe dans les parages. Enfin, en chair en os dans le temps actuelle. Soulagée, je mirais plus attentivement la scène.

Cette scène. ..

Je devais avoir quinze ans, oui c'était cela . Je reconnaissais la permanente que j'avais fait l'année dernière, mes cheveux blond ondulés avaient fait du bruit à l'époque : on disait que je ressemblais à une actrice. Cela me faisait bien rire. Bref, c'était "récent" alors pourquoi je ne me rappelais pas de cela ?

Sur ce souvenir j'étais assise avec un rictus remonté presque aux oreilles. J'avais du sang sur l'ensemble de mon visage, j'étais en train de me regarder dans un miroir. Celui-ci ressemblait un que disposait le lycée, cela se serait su si ça s'était passé au lycée. De plus, je me serai souvenu si on m'interpellait pour quelque chose comme ça.

"Je veux savoir, ai-je vraiment tué ? J'ai bien des envies de tuer parfois cependant c'est sur le coup la colère ça dure moins d'une minute, à chaque fois. C'est vraiment étrange ce truc ! Ça me fait peur ! "

La lumière blanche de la "pièce" se remplaça par les ténèbres, le noir total, je ne voyais alors plus rien. Dans la vision de mes globes oculaires tout comme à l'intérieur de moi. Je ressentais une déchirure dans mon cœur, je ne voulais pas avoir un meurtre sur ma conscience, cette idée me tétanisait. Je débutais des réflexions face à ceci.

J'aboutissais finalement par me demander pourquoi j'avais voulu mourir précédemment. C'était vrai, actuellement je souffrais autant que vivre. Même là... c'était pire face à ce souvenir fort inquiétant tout mon corps était affligé par les coups de la culpabilité. C'était un sentiment je ne voulais jamais ressentir et j'avais raison de vouloir cela : c'était le pire ressenti de mon existence. Comment c'était possible que c'était aussi intense au point de voir son cœur brûler ?

Je me remis en cause sur mon suicide, un acte qui était stupide et lâche de ma part...

"En plus, Alex même s'il ne partage pas les sentiments que je ressens pour lui, il doit être sur le choque et doit aussi s'en vouloir en voyant mon cadavre, de ne pas voir pu me sauver, il avait donc ma mort sur sa conscience. Je ne pense qu'à moi, c'est pas vrai ! Je suis si égoïste ! Il n'y a pas que moi sur terre, je dois aussi penser au ressenti des autre au lieu de passer mon bonheur d'abord !"

Je me mis à pleurer, mes yeux étaient des fontaines. S'il y avait eu quelqu'un pour essayer de me réconforter : il ne pouvait pas m'empêcher d'exprimer mes sentiments de désespoir....

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