Il continuait son cercle improvisé et répété dans l'immense hall d'entrée du manoir. La vitesse atteint par Lucas était devenue assez conséquente. Par précaution Eoghan me tira donc en agrippant mon pauvre bras fortement pour m'entraîner à "l'abri". C'est à dire dans la salle d'à côté.
Mais avant de quitter la pièce je me mis à fixer le visage de Lucas attentivement. Il faisait une tête d'enfants qui n'a pas eu son joujou, c'était sa bouille qui faisait au quotidien pour obtenir ce qu'il voulait. Oh non ! C'était trop drôle d'être aussi gamin à cet âge ! Vous ne pouviez pas me faire croire que ce petit possédait mille années d'existence, c'était impossible à mon jugement. Normalement en vieillissant on acquiert de la maturité pas le contraire. Ce gars était un mystère en lui même c'était ironique de voir cette situation.
Sans encore plus réfléchir mes poumons se mirent à cracher de l'air et émirent un son saccadé. J'étais en train de rire. Il avait gagné sans que je le trouve "drôle" pour autant. Mais bon il fallait avouer que le voir comme ça m'avait un peu détendu.
-Ah ah ah ...
-Oui! Je t'ai fait rire alors que "je ne suis pas drôle", d'après toi ! Je suis un génie vous le voyez !
-Maître, vous boudiez à l'instant... constata Anthea.
-Non, tu te trompes, lady. C'était une stratégie qui a porté ses fruits, tu connais ma faculté mentale tout de même ! Et regardez vous deux comment Amy est belle lorsqu'elle me met à rire !
Il avait fait lorsqu'il débutait sa phrase une tête d'un enfant qui ne voulait pas admettre qu'il avait tort, c'était tout lui. Toujours aussi puéril ! Ha ha!
Soudain, je repris mon visage sérieux habituel. Comme j'avais réalisé le souhait de Lucas je pouvais sortir comme convenue. Je fis alors mes salutation d'au revoir :
-Sur ce, je me casse, bye les gens ! Ravie de vous avoir rencontré.
J'ouvris la porte par où j'étais entrée quelques instants au part avant. Cependant elle faisait place à une autre puis ainsi de suite. J'étais en train de rêver ? C'était fort probable : d'où les vampires ça pouvais exister ? Je me retournai en direction du menteur et je lui appuyai un regard tueur en sa direction. Il l'avait pris sur le ton de la plaisanterie car il ne se sentait pas menacé :
-Tu me dis même pas : au revoir comme il se doit. Ça me blesse tu sais bien. Boudait Lucas. Aussi, un humain ne peut pas sortir du manoir à moins que celui-ci le veuille. Et oui, nous vivons dans une maison vivante, cela permet aux intrus de rester bloqués. Reprit-il sur un ton plus sérieux.
-Je rêve ! Tu me dis que je peux partir et là tu rétorques que je ne peux pas ! Arrête de faire le con ! Tu es vraiment incroyable lorsque tu t'y mets !
-J'y peux rien, Amy. Du coup je pense que tu vas rester un peu de temps ici, en ma compagnie. Il se mit à chuchoter mais je réussi à comprendre ce qu'il disait sans difficulté avec mon ouïe fine. Oui ! Je vais pouvoir voir Amy plus longtemps !
-Vous voulez que je lui propose une chambre ? Questionna Anthea.
-Oui, Anthea. Tu peux lui donner celle que je pense.
-Très bien ! Amy suis-moi. C'est par ici que tu trouveras ta chambre.
Elle m'attrapa la main ensuite on marcha pendant quelques minutes avant d'arriver devant une porte deux fois plus grande que la normale.
Elle l'ouvrit on pouvait apercevoir dès à présent une chambre qui était. .. somptueuse :
Les couleurs sombres, un lit à balustre avec le bois sculpté dans l'art de la renaissance et cetera.
-Cela te convient-il ?
-Oui merci, Anthea ! Mais j'ai une drôle d'impression : on dirait que j'ai déjà été ici.
-C'est fort possible ...
Cette phrase était plein de sous-entendus mais elle quitta la salle avant que je puisse l'interroger. J'explorai donc où menait chaque portes qu'il y avait dans la pièce :
Une menait à la salle de bain : chic et moderne. Elle était aussi sombre que la chambre mais cela rendait bien !
Puis l'autre porte menait à une penderie. Ah non ! Que des robes je ne porte jamais ces choses !
Lucas apparu soudainement par derrière :
-Ta tête ! Elle est devenue d'illuminée à sombre. Pourquoi ? T'aimes pas mes petits cadeaux ? Il reprit avec une mine boudeuse. Je suis déçu de ta réaction j'ai pris tellement de temps pour préparer cette surprise.
-Oh~ merci ! C'est trop chou ! Non... mais tu t'attendais à quoi ? Depuis quand tu m'as vu porter ce genre horreur ?
-Je sais mais je te laisse pas le choix de porter ces magnifiques robes.
Il claquait des doigts puis mon pyjama d'hôpital et mes sous vêtements disparurent.
-Toi ! Je vais te tuer !
J'enfilai ce qui me tomba sous ma main : Des ... robes.
Et j'attaquai ce maudits voyeur avec les mêmes attaques que j'avais déjà fait à Eoghan. Il était au sol mais se relevait sans force et il s'exclama :
-T'es folle ! J'ai cru mourir ! Fais attention à ta force ! Il changeait ensuite de sujet. En tout cas ça te va extrêmement bien cette tenue légère.
Il m'énervait avec son sourire victorieux ! Je ne puis perdre mes moyens :
-Dégage ! Pervers numéro deux !
Il se demandait qui était le numéro un avec ses yeux mais il exécuta mon ordre sans ajouter un mot de plus.
Comme j'étais en "pyjama" (ou c'était plutôt une tenue aguicheuse à mon goût) je me mis au lit après enfiler une culotte.
Le matelas et la literie étaient : douillets, confortables et frais. Tout comme j'aimai.
Je scrutai la pièce et je remarquai que j'avais oublié d'éteindre la lumière. Je soupirai : il fallait me lever. Mais avant que je ne bouge une personne apparue dans la pièce :
-Il n'y a pas d'interrupteur ici, il faut seulement frapper des mains pour éteindre les lumières.
-Merci ! Euh...
-Tristan, le simple employé - Vampire , Bonne nuit.
Il avait une voix relaxante et lente qui m'endormais avant qu'il sorte de ma chambre.
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Kalworld : Préquel - Mensonges
UpířiAmy During, seize ans, est une simple lycéenne qui va se confronter à un monde différent qu'elle connaissait. Oui, les vampires et autres créatures existent mais elles ne sont pas tous aussi bonne que vous le pensez. L'histoire se déroule quelque mo...