Chapitre 15

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Il était enfin l'heure d'aller manger après ce cours fort divertissant. Comme d'habitude j'allais patienter pour que la queue du réfectoire réduise en lisant quelques pages d'un roman fantastique. J'allais alors dans le lieu où je pouvais me concentrer lors de cette lecture: le CDI.

Depuis la salle de mathématiques, Edgar me suivait de quelques pas. Je savais que c'était lui à sa manière de marcher : il utilisait sa semelle de façon lisse qu'on aurait cru entendre des feuilles s'envoler. Une fois devant la bibliothèque j'aperçus Lucas en sortir, il me fit un clin d'œil, il semblait qu'il avait toujours en tête l'idée de nous séparer.

"Ah! Ce Lucas.. lorsqu'il a une idée en tête on dirait un vrai gamin ! Il a vraiment mille ans ? c'est vraiment la nouvelle que j'arrive pas à digérer. Limite l'existence des vampires ça me fait rien à côté" grommelais-je dans mon esprit.

Sans surprise, Lucas invita Edgar à manger avec pour fin de nous séparer. Edgar acquiesça après un moment de réflexion. Je me demandais tout de même : pourquoi il voulait nous séparer à tout prix ? malgré ses mauvaises manières il ne m'avait pas presque tué comme son frère. Je me posais des réflexions sur les agissements de Lucas de de sa vrai nature. était-il vraiment tout rose ?

Avant que je ne me pose plus de questions sur le sujet, Lina apparut tel un esprit derrière moi. Mon cœur perdit son rythme initial, elle le savait que j'étais cardiaque pourquoi m'avait-elle fait ça ? Je me me massait ma cage thoracique pendant qu'elle s'était perché sur mon dos. triomphante, elle s'exclama :

-Je t'ai fait peur ! Je suis trop forte !

-Oui tu l'es. Tu pourrais me lâcher s'il te plaît.

Mon cœur ne s'était pas calmé, j'essayais de me détendre pendant que Lina prenait pied sur terre. Elle n'avait pas remarqué ma détresse et je ne voulais pas l'alarmer donc on entra enfin à la Bibliothèque pour rejoindre Jade qui y était déjà puisqu'elle y avait cours précédemment.

Quelques minutes passèrent pour que mon rythme cardiaque retrouve sa manière de battre habituelle, personne n'avait remarqué et tant mieux. Pendant que je me calmais Jade et Lina étaient en train de discuter de tout et de rien tout en lisant leur livres d'action et policier. Je remarquai l'heure puis je l'informai aux filles. Elles rangeraient donc leurs affaires. Enfin on marchait vers la chapelle qui était non loin du self.

On rentrait dans le bâtiment de restauration, et on remarquait qu'il restait de la queue mais ça allait, c'était juste une vingtaine de personnes. On arrivait à une table où on posait nos plateau remplit de nos repas au bout de cinq minutes. Lina et Jade me demandaient si j'allais finir mes plats et comme d'habitude, je finis par donner ce que je n'avais pas fini à mes amies, à leur grand bonheur. Après manger, nous devions aller en cours, on avait pris une heure pour manger ou plutôt j'avais pris une heure pour manger. En effet, la sonnerie était sur le point de retentir...

J'avais trop hâte c'était mon cours préféré ! super ! En faite, non c'était français. La matière que détestait le plus. Jade et moi étions enfin arrivés devant la salle et heureusement : pile à la sonnerie la professeure nous ouvrit. Elle ne tolérait pas les retards donc on était toujours en avance à ses cours comme toute la classe.

La professeure de français procédait de cette manière : on travaillait en groupe pour réaliser les dissertations et tout type d'épreuves en français. C'était elle qui avait formé les groupes quelques mois plus tôt. Donc je me retrouvais dans le groupe de deux filles et de Lucas, comme par hasard ! C'était étrange maintenant que j'y pensais : j'étais toujours avec Lucas à chaque cours commun où on était placé... Mon groupe étant de quatre il ne restait donc aucune place pour Edgar et ne pouvait pas nous rejoindre. j'endentai un rire victorieux à côté de moi.

C'était Lucas qui était en train de se réjouir parce que je ne pouvais pas être au côté d'Edgar. Qui ce dernier se mit dans un groupe où ils étaient trois. Une fois placé, dans la seconde qui suit la professeure commençait l'annonce de cours :

-Vous allez faire une lecture analytique sur ce merveilleux texte de Zola.

Dans le groupe tout le monde se plaignaient, moi la première. Encore Zola, j'en avais assez même si c'était de beau texte ça devenait récurrent de travailler sur cet auteur. Moi, je voulais travailler sur des pièces de théâtre. La professeure nous donna le texte et dans l'immédiat Emma dit:

-C'est moi qui écrit !

-D'accord.

Dîmes-nous à l'unisson. On commençait à chercher des procédés tout en jurant sur l'auteur et son œuvre.

Ça sonna toute la classe rangeait leurs affaires. Puis la professeure nous annonça :

-Vous finirez votre travail lors du prochain cours.

Puis la classe fila hors de la salle à la vitesse de l'éclair. Bizarrement, elle prit un peu plus de temps pour aller en cours de Mathématiques.

La journée continuait entre cours de langue et histoire.

Il était dix-huit heures , c'était la fin des cours. Le moment le plus attendu mine de rien, pour un élève.

Enfin, quand je repensais à où je vivais maintenant. Je me décourageai : j'allais supporter notre cher enfant.

Vivre avec des imbéciles de vampires me réjouissais pas autant que je me l'étais imaginée quand je rêvais après avoir vu un manga ou films de vampires.

Au portail Lucas m'attendait puis me murmura :

-N'oublie pas, de prendre le car.

-Je sais...

Je fis pas la route avec ce dernier mais avec Lina comme à mes habitudes. On s'amusait bien au moins ensemble ! Je ne m'imaginais pas la route avec lui de toute manière et je pense qu'il l'avait compris. Elle aperçut son bus et je l'annonçais :

-Passe une bonne soirée !

-A toi aussi, a demain !

J'avais aussi trouvé le mien quelque temps après. Assise à une place seule, je mis mes écouteurs puis je regardais le paysage défiler lorsque bus démarrait.

Cela me berçait donc je finis par dormir, comme toujours : c'était l'action dont j'étais la meilleure.

Je peux même dormir les yeux ouverts mais j'avais appris y a longtemps que c'était le contient qui dormait mais le subconscient restait éveillé.

Bon, j'arrêtai de dire n'importe quoi qui sortait de ma tête, normalement je dormais.

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