Kalworld : Préquel - Mensonges

Chapitre 13

e voir et me coller. Je ne le parle pas par plaisir...c'est pas faute d'avoir essayé de le repousser mais il revient toujours à la charge !

Arrivé sur la place où stationnaient les autocars, Cassi accourut vers moi en criant mon prénom suivi de près d'Edgar qui se contentait de marcher.

-Edgar m'a dit que tu es désormais en famille d'accueil car ta maladie s'est aggravée. Ça va ?

-Oui, t'inquiètes pas : je vais pas mourir !

Je regardais le visage d'Edgar, plus précisément au fond de ses yeux. Bien qu'ils avaient les yeux tout les deux des yeux bleus émeraude je discernais une aura haineuse au fond de ses pupilles. C'est pour cela que je pouvais affirmer que c'était les yeux d'Eoghan et non de son jumeau.

-Eo..

Il posa sa main sur ma bouche pour me couper dans ma supposition. S'il avait fait ça : cela voulais dire que c'était bien lui. Donc je me tue et je lui parlait avec les yeux, il élevait sa main : il m'avait compris.

Cassi regardait la scène puis elle fit un sourire d'encouragements. C'est vrai dans un point de vue externe on pouvait croire qu'on était un couple qui se provoquait de manière sensuelle. Je voulais alors rétablir la vérité aux yeux de Cassi :

-C'est pas ce que tu crois, Cassi. On est pas en couple ! Je t'assure !

-Ah ah ! Oui bien sûr.

Elle fit un regard qui disait : " tu peux dire ce que tu veux mais je crois ce que j'ai vu, ma belle."

Une fois arrivés près du lycée nous attendions Ella, la miss retard numéro deux. Après plusieurs minutes d'attentes où nous râlions, elle arrivait enfin. Elle ne se dérangea pas d'entamer la discussion à Eoghan :

-Donc c'est toi le fameux Edgar intéressant ! Elle murmurait mais de façon indiscrète. Bon sang, il est pas mal ce petit. Elle ne chôme pas notre petite Amy.

Eoghan ignorait les réflexions d'Ella et il se prêta au jeu qu'il était son frère même si je pouvais lire que cela l'énervait fortement, il communiqua alors avec un ton amical en la direction d'Ella :

-Oui, pourrais-je savoir ton prénom ? Tu es aussi jolie que la peti-, il se rectifia, qu'Amy.

Il manqua de s'étouffer à la fin de ce compliment. Et mon amie bavarde enchaîna :

-Ella et ...

On entendu la sonnerie retentir, on était sauver de l'interrogatoire d'Ella. Au son on accourut en direction de nos salles. Eoghan me laissait un peu avant les escaliers qui menaient à l'étage où j'avais cours en constatant :

-Mon idiot de frère doit être arrivé donc je pourrais me faire griller si on remarque qu'on est jumeau ça pourrait faire du bruit.

Il partit en un éclair à la fin de la phrase. Il avait raison Edgar était déjà là. Il me remarquait :

-Amy !

Il me fis un câlin, ma parole ! Il était tombé sous mon charme quoi ? Il constatait qu'on était dans le même groupe dans ce cours en demi-classe :

-On est dans le même groupe c'est super !

-Oui, je suppose.

J'avais répondu d'une façon très sec, cela se remarquait sur la grimace qu'il me tirait. Il n'eut le temps de répliquer car la professeure était arrivée puis nous elle nous ouvrit la salle de classe. Edgar demanda à la professeure à s'installer à côté de moi car on était placé en ce cours. Elle suivi à sa requête et il s'installa à mes côté. .. à mon mécontentement. Je me retenait de le frapper celui-ci !

Il me murmurait pendant que la professeure énonçait son cours :

-Ça va avec Eoghan, Anthea et Evrard ? Ils n'ont pas trop abusé de toi?

-Evrard ?

-Leur "maître", si tu préfères.

- Leur "Maître " ? je vois.

Pourquoi, il appelait Lucas : Edvard? Et encore pourquoi Edgar ne semblait pas le reconnaître alors qu'il était dans la même pièce que nous ?

Il fit une minute de silence et il prit un ton grave, il semblait compter chère à cette promesse :

-Oui leur maître. Surtout ne t'inquiètes pas je t'enlèverai de leurs crocs ! Tu ne mérites pas ce traitement !

-Ok.

J'étais de nouveau sèche envers lui. Et de toute façon je ne voulais pas entendre la suite, je me concentrai donc sur le cours qui était inutile que cette conversation pour moi.

Je m'échappai le plus rapidement possible à la sonnerie pour qu'Edgar ne m'interpelle pas aussitôt. Donc j'arrivais à la bibliothèque.

J'aperçus mon unique amie de ma classe en train de lire un policier. Je m'exclamais : j'étais heureuse de la revoir :

-Jade ! T'es plus malade ? T'as passé de bonnes vacances ?

-Oui ! Et alors t'as un copain ? Espèce de cachottière ! Tu me le présentes quand ?

Je me sentais outré que même Jade se fiait aux rumeurs qui circulaient dans notre classe.

-Moi ? Un copain !? Tu rêves ! Si tu parles du nouveau c'est lui qui me colle et en aucun cas je sors avec cet idiot !

En parlant du loup ... il arrivait pour me parler... collant ce mec !

-Amy ! Je te cherchais !

Jade s'amusait de regarder mon mécontentement puis elle ne put s'esclaffer :

-Je comprends mieux, Amy. Ha ha !

Dans un soupire je lui demandai :

-Quoi encore ?

-Tu ne m'as pas répondu à ma question.

Ah oui... il m'avait posé une question part rapport à mes nouveaux cohabitants :

-Oui ça va encore avec eux ! Et ils ont une qualité : ils sont moins collants que toi !

-D'accord.. je te laisse alors... Désolé. ..

Il repartit la tête baissée, je ne savais pas pourquoi mais il me faisait de la peine même s'il ne me revenait pas. Je suis peut-être trop méchante avec lui : lui qui voulait m'aider ?

-Oh ! il est pas mal, il est à tes pieds en plus. Et toi, tu l'envoies balader. J'ai pitié pour lui. Tu devrais t'excuser.

-...

Mon portable vibrait. Je m'apercevais que j'avais un nouveau contact "Maître". Comment il avait su mon code cette idiot pour intégrer son numéro ? Je m'excusai auprès de Jade :

-Désolé, on peut sortir du CDI ? J'ai un appel "urgent", je risque d'être bruyante.

-Ok

Je sortais alors pour décrocher à cet idiot :

-Toi ! Comment t'as su mon code !

-C'est un secret.

-Un secret, je rêve !? Bon, pourquoi tu m'appelles ?

-Ah oui, je veux te dire que tu dois arrêter de lui parler. Sinon je t'enfermerai jusqu'à la fin des temps dans ta chambre sans un seul contact !

-J'ai pas le choix ! C'est lui qui vient me voir et me coller. Je ne le parle pas par plaisir... c'est pas faute d'avoir essayé de le repousser mais il revient toujours à la charge !

-Je vois... je vais m'occuper du reste si tu ne viens pas le parler délibérément.