Chapitre 27

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J'étais enfin de retour arrivée dans un endroit "sûr", ma chambre, je pouvais à nouveau souffler normalement. Cependant, je n'avais plus une once de sommeil depuis que je m'étais levée, et j'avais assisté à ces événements traumatisants. Je ne voulais plus sortir de ma chambre par peur de revoir Alex qui pouvait m'attendre pour mettre cette fois fin à mes jours. J'eus peine à croire à cet événement, je voulais croire que c'était seulement un rêve. Pourtant, je savais déjà au fond de moi que c'était la dure réalité. Je gémis de douleur tout en me remémorant cette nuit d'épouvante.

Pour passer à une autre pensé, je regardai l'heure sur mon portable : il était cinq heures trente-six du matin... Cela servait vraiment à rien de me rendormir pour environ une heure, il fallait que j'occupe mon temps. Je me décidai après dix minutes, les yeux rivés dans le vide, de me doucher et de me pomponner.

Il était rare de me voir me maquiller ou même d'être féminine par mon propre chef. En revanche, aujourd'hui je voulais passer mon temps pour ne pas dormir et de risquer de faire un cauchemar, et me camoufler le visage avec des produits prenait son temps. C'était alors l'activité idéal pour défiler les aiguilles de l'horloge.

Mon réveil retentit suite à mon activité improvisé, ce qu'il voulait dire qu'il était sept heures moins le quart. C'était bien le meilleur passe-temps.

Je me rappelai d'un autre mangeur de temps : les devoirs que je n'avais pas fait. Donc sans tarder je les fis sans problème. Quand je terminai enfin Tristan entra dans la chambre. Il avait les yeux plus égayés que pendant cette nuit. Abasourdie de le revoir de si tôt il indiqua le pourquoi de sa venue :

-Bonjour, mademoiselle Amy. Le maître veut vous voir tout de suite dans son bureau.

Quoi ? "Le maître" ? Il avait trahi Lucas pour me piéger et il faisait comme rien devant moi. Il se fichait réellement de moi ce vampire !

Avant d'avoir le temps de lui poser une question, il s'échappa sans que je puisse remarquer sa fuite.

"Bon, monsieur le traître, je te tuerai de mes propre main. Donc je ne dirais rien à Lucas sur tes actes impardonnables pour le servant de son maître. Mais d'abord je m'occuperai du cas d'Alex, cette espèce d'enflure sans nom !"

Pendant que je réfléchissais à mes pulsions meurtrières j'étais en train de marcher dans le manoir. Je me trouva avant de me rendre compte au seuil du bureau de Lucas. C'est lui qui me ramena à le réalité avec son ton grave :

- Entre Amy, je sais que t'es là. Je sens ton odeur.

Je m'exécutai, sans trop comprendre sa phrase. Quand je fus entrée dans la pièce son visage grave s'illumina à la vision de mon visage. Lucas montra alors son soulagement de suite :

-Ouf, tu vas bien. Je te voyais déjà démembrée. Je préfère te voir comme ça !

-Pourquoi j'irai mal ? Je ne comprend pas. Enchaînai-je au tac au tac.

-Cette nuit, j'ai senti l'odeur ton sang couler. Donc naturellement je suis allé vérifier si tu allais bien dans ta chambre. Mais une fois arrivé dans la pièce tu avais disparu comme si tu t'étais effacée suite à ta blessure.

-J'avais disparu ? mais tu sentais mon sang ? Comment c'est possible de sentir quelque chose ou quelqu'un qui n'est pas là ?

C'était étrange, Alex m'avait dit qu'on ne pouvait pas sentir ma blessure. Il avait créer une sorte de dimension qui permettait cela impossible. Je me demandais si je ne devais pas révéler ce qu'il c'était passé cette nuit. Il était malgré son caractère une personne avec qui j'étais devenue proche ces derniers temps. Avant que je puisse bouger mes lèvres, une voix dans ma tête résonna :

"Non ! Tu ne dois pas lui dire, il est aussi ton ennemi. Ne fait confiance à personne. Je suis ton seul allié dans ce combat. Ne fais pas de faux liens qui te blesseront à nouveau. Je serai ton seul guide, jusqu'à la fin ."

Cette voix mystérieuse avait sûrement raison. Donc je me tue aussitôt. Lucas s'approchait doucement en ma direction, il semblait avoir remarqué quelque chose. Il stoppa nette, il prit mon bras blessé comme s'il savait :

-Amy, fais voir ton bras il a l'air vraiment blessé. L'odeur est vraiment forte !

-Non, ce n'est rien. Ne t'inquiète pas, j'ai dû me griffer lors de ma promenade dans forêt cette nuit.

-D'accord. Il ne semblait pas convaincu par mon explication mais il ne releva pas, il changea alors de sujet. En tout cas ça te vas bien le maquillage, tu devrais t'en mettre plus souvent. Tu ressembles à une princesse comme ça.

-Merci, Lucas. Dis-je timidement.

-De rien, il faut pas être timide comme ça devant un fait. Il regarda sa montre en m'expliquant ces mots précédent. Oh ! T'as vu l'heure on va louper le car ! Dépêches-toi de prendre ton sac et rejoins moi dehors, on y va.

-D'accord à tout de suite, Lucas.

Je pris mon sac comme dit puis j'ajoutai mon portable à mes bagages pour la journée. Je me dépêchais ensuite de sortir du manoir. Il était déjà à l'entrée, quand il m'aperçut il me pris par mon bras blessé. Il courra jusqu'à l'arrêt, avec sa vitesse de vampire on était arrivé en même pas une seconde.

Par chance, le car venait d'arriver. On sépara nos corps, mon bras me faisait souffrir : la plaie semblait être rouverte. Le vampire semblait sentir de la nourriture, ses narines reniflaient quelque chose de succulent.

Une fois que je fus installée dans le véhicule, il s'assit à côté de moi sans savoir mon avis. Il me demanda par la suite :

-C'est ta semaine ?

J'étais devenue pivoine, pourquoi il parlait de mes règles comme si c'était une banalité ? Sans plus attendre je le répondais furieuse :

-Non ! Et de quoi tu te mêles, d'abord !

-Désolé, je voulais pas te vexer. Donc, tu dois saigner quelques part, cela doit être ton bras. Fais voir.

Il prit mon bras violemment, j'essayai de le retirer. J'ajoutai :

-Non pas besoin de t'inquiéter, ce n'est rien de grave.

Ses yeux changeaient maintenant de couleur, ils devenaient argentés. Sa voix était était devenue envieuse :

-Tu me donnes faim, soignes-toi vite sinon cela va mal finir.

Je pris ma trousse de soin qui était dans sac, je remontai ma manche mais avant que je puisse me soigner il me suça la plaie.

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