fourty eight

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«Je pris le stricte nécessaire: quelques habits, du maquillage, mon argent,mon téléphone et des chaussures.
Hugo m'apporta un sac et je mis vite mes affaires dedans.»

Il me fit assoir sur mon lit. Puis il scruta son téléphone. Il envoyais des messages. À ce que je pus comprendre.
Moi, pendant ce temps j'attendais... Car je ne voulais pas descendre seule peut être qu'il y avait encore des hommes qui me cherchaient...
J'avais peur, en réalité le mot peur ne suffisait pas a décrire mes sentiments à ce moment là... Je resentais une peur, qui te faisait redouter les moments futurs. Et rappeler les instants qui venaient de ce passer. Cette peur qui te donne des frissons lorsque tu ose repenser a ce que tu as vu ou entendu. A cette peur qui te donne les sueurs froides, à cette peur qui te fais trembler. À te tétaniser.
Tout cela c'était passé tellement vite. C'était tellement innatendu, si soudain...

Durant ces minutes qui me paraissaient être des siècles, le silence pesant qui régnait dans la pièce ne me confortait encore moins...
Je décida alors de le rompre en demandant pourquoi nous ne descendions pas.
- Parce que ils sont en train de vider le salon. Et ton père veut pas que tu vois ça. Me répondit Hugo.
Je ne posa pas plus de questions et pris simplement mon téléphone.

Un geste et tu tombes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant