Olympian Princess (Percy Jackson) ||RÉÉCRITURE||

Chapitre 23

Le poignard m'avait atteint si rapidement que je n'eu aucune occasion de l'esquiver.  Aussitôt une douleur inhumaine me transperça violemment à l'estomac. Je n'avais jamais ressentis autant de souffrance en une seule blessure. Instinctivement je pressai les mains sur l'entaille de façon à ralentir le saignement tandis que la douleur continuai de s'intensifier de sortes que mes jambes ne supportèrent plus mon poids. Je m'écroulai à même le sol sans possibilité d'avoir des soins. Je savais pertinemment que cette blessure était toute sauf superficielle. Le poignard ne m'avait pas atteint au cœur mais je sentais parfaitement une odeur âcre ne venant pas seulement de mon sang. Je sentais de puissantes brûlures prendre place autours du poignard me poussant à enlever l'arme de mon corps me rappellent que trop bien des soins médicaux que l'on nous avait fait suivre étant plus jeune. Règle une d'une blessure par arme balance: Ne jamais retirer l'arme d'une plaie sans l'avis d'une médecin.

La panique avait envahie la colonie avec une explosion de feu Grec lors de la fête et les demi-dieux s'étaient dispersés dans tout le périmètre. Les plus courageux avaient pris les armes et les plus minutieux s'étaient chargé de déplacer les potentiels blessés.

J'avais pour seul objectif d'aller vérifier les bungalows afin de regrouper les plus jeunes sang-mêlés susceptibles d'être déjà dans un sommeil profond et de les mettre en sécurité mais je n'avais pas eu l'opportunité de ne serait-ce atteindre la lisière de la forêt, me laissant sans aucune trace de mes frères et sœurs.

Une seconde d'inattention, c'est ce qu'il avait fallut pour que cette dague soit fichée en plein dans mon ventre. Si je m'écoutai je serais déjà en train de hurler à la mort à cet instant mais le fait de me savoir visée par quelqu'un ou quelque chose me ravisa sur cette dernière option. Je continuai d'appuyer sur ma plaie mais la sensation de brûlure ne stoppait pas, comme ci un mal me rongeait de l'intérieur.

D'après mon expérience, ce poignard en lui même n'aurait jamais pu me causer autant de souffrance. Il y avait forcément autre chose que cette lame. J'entendais et ressentais la panique au loin comme des ultrasons incontrôlables, insistant dans mon crâne me faisant faire un rictus de douleur.
Une seconde explosion mêlée aux cris de rage et de souffrances de mes frères et sœurs me fit faire volte-face vers le feu de camps.

-Ça n'a pas l'air d'aller fort Pierce. Entendis-je quelqu'un sortant de la cacophonie formé par les explosions toujours présentes autour de moi.

Distinguer cette voix ainsi que la silhouette qui avançait vers moi me devenait impossible. Je sentai encore ma vue accompagnée de mes autres sens diminuer petit à petit, j'étais dans tous les sens du terme sans défenses devant ce qui allait m'arriver.

J'observai la personne s'accroupir en face de moi, dissimulée par la pénombre et ma blessure, elle pencha la tête sur la gauche comme pour m'observer avec amusement.

-On dirait que tu ne digère pas si bien le sang de Méduse. Alors Victoire Pierce ne serait pas si puissante et forte que ce que l'on dit? Dommage, je m'attendais à mieux de ta part.

Le visage d'Erika se matérialisa doucement en face de moi alors que dorénavant je ne sentais plus mes jambes. Le poison se répandait rapidement dans tout mon organisme, et je sais également que le temps m'est compté.

-Pourquoi Erika? Pourquoi toi? Viens en au but. Demandai-je à mon amie tout en fermant les yeux, sachant pertinemment qu'elle se délectait de mon agonie avec un sourire triomphant.

-Oh Vicky, tu crois franchement que cette chère Wagner aurait pu te planter cette dague si elle n'avait pas été pousser à le faire.

Tout vint me frapper en un instant. Bien sûr qu'Erika n'aurait jamais commis une tentative de meurtre. Elle n'aurait jamais pu faire de mal à une mouche et encore moins à un être humain quel qu'il soit.