Olympian Princess (Percy Jackson) ||RÉÉCRITURE||

Chapitre 12

Pendant le repas, Percy se chargea de me raconter dans les moindres détails la bataille contre Chronos . . . c'est sensée être mon grand-père? Il a pas été doué sur ce coup. Non mais sérieux quoi! Il a pas trouvé mieux de réveiller Typhon et de prendre d'assaut l'Olympe avec sa clic de monstres?! Même un crétin comme Solace aurait fait mieux . . . et non je ne vais pas me faire foudroyer ou autre chose. L'âme de mon cher grand-père est dispersée en milliers de petit morceaux dans le Tartare. Le temps qu'il arrive à ce reformer, je serais en Enfers depuis belle lurette.

Mon débile de frère enchaîna avec la guerre contre Gaïa. Non mais sérieux quoi! Après le fils c'est la mère que se ramène! C'est trop demander de passer une année tranquille à la colonie ou quoi?! Heureusement pour tout les sang-mêlés, la déesse de la terre est vite retournée hiberné dans le profondeur de la terre. Mais comme ci ça ne suffisait pas, il fallait que les divinités Romaines se dévoilent à nous les Grecs . . . allez! Des demi-dieux romains ont envahit la colonie. Bon d'accord, certains sang-mêlés grecs ont dû aller squatter au camp Jupiter aussi. Heureusement pour moi, aucun enfant de Neptune à l'horizon, j'ai déjà assez de boulot entre Tyson et Percy.

Cela faisait un peu près une demi-heure que nous discutions tout en mangeant alors que Tyson s'assit en face de moi et Percy tout en commandant des cacahuètes. Grover? Il buvait une canette de soda en face de moi. Clarisse passa derrière moi en souriant et me fit une tape amicale dans le dos avec une telle puissance que j'avalai de travers un morceau de ma pomme. Au moins, quelqu'un est content de me voir de retour, c'est . . . encourageant.

À la table des Athénas, -ou les "je-sais-tout" comme j'aime les appeler – ils me regardaient tous sans exception du coin de l'œil avec un regard qui ne me disait rien de bon. Les Arès? Ils n'avaient pas l'aire de se foutre de moi . . . plutôt bizarre d'après mon expérience, même certains garçons me lançaient des regards pleins de sous-entendus. Moi vivante, je ne sortirais jamais avec un fils d'Arès!

Je détourna vivement le regards des enfants du dieu de la guerre et reporta mon intention sur les Aphrodites. C'est pas que je suis fan des Aphrodites mais les gars sont plutôt ben canons. Qui ne craquerais pour des blondinets aux yeux bleu cristal? C'est d'ailleurs assez bizarre car toute la fratrie de la déesse de l'amour -déesse de l'amour? Pff, plutôt la déesse des embrouilles!- me fixait comme si ils m'examinaient au rayon X.

Chez les Apollons, seul cet abrutis de William me regardait. Alors que je le fixait bêtement, il m'offrit son plus magnifique et hypocrite des sourires. À la table des Hermès, c'était vachement plus cool . . . enfin, c'est toujours cool chez eux de toute façon. Les jumeaux Alatir attirèrent mon attention en me saluant à la façon des miss. Hochements de tête gracieux et saluts élégants de la main.

Je pouffais de rire tout comme Percy qui regardait dans la même direction que moi alors que leur sœur, Rebekah qui était à la tête de l'assemblée. En regardant son expression, elle devait être exténuée par les pitreries de ses frères. Malgré leurs trois ans d'écart, Rebekah avait l'air bien plus responsable que ses aînés. Cette dernière se leva et alla se placer derrière ses frères qui faisaient toujours les guignoles et leur assena à tout les deux une énorme tape à l'arrière du crâne. Connord et Travis sous le choc étaient à deux doigts de se retrouver la tête dans leurs assiettes alors qu'Erika et les Hermès éclatèrent de rire. La chef des Hermès alla se rasseoir en m'adressant un sourire que je lui rendit.

Thalia n'étant pas là, Jason en compagnie de Nico dînait à la table d'honneur avec Chiron qui regardait attentivement chaque table et Monsieur D qui essayait tant bien que mal d'ouvrir une bouteille de vin. Pauvre Dionysos, juste par ce qu'il a dragué une nymphe sur laquelle Zeus avait des vues. Maintenant il se retrouve directeur de la colonie et n'a plus le droit de boire la boisson qu'il a inventé. Disons que ce n'est pas le meilleur directeur qu'il puisse exister.