Chapitre 5

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Point de vue:  Victoire Pierce.

J'ai beau adorer les chevaux, je déteste l'altitude. Pourtant j'ai dis à Will que j'allais mourir mais Non! Monsieur pense que je joue la comédie et fait la sourde oreille. A croire qu'il avait oublié que les enfants comme moi ne voyageons que très très très rarement par la voie des airs, c'est pas compliqué! Tout le long du trajet, il y avait du tonnerre et des éclairs. Et par-dessus la marché, son père à beau être le dieux de la poésie, ses blagues comme ses poèmes sont les pires que j'ai jamais entendues du genre "T'arrive toujours à parler aux petits poneys?" . Je le déteste surtout que je le supporte non-stop depuis 2 heures et je suis sûr qu'il m'a reluquée pendant tout ce temps. Ma seule consolation est la compagnie du pégase qui est malgré tout très attachant.

L'atterrissage se fit miraculeusement en douceur mais c'était vraiment mal barré pour moi vu tout les regards noirs braqués sur moi.

Pour faire une idée, je disparais 9 malheureuses petites années et je me retrouve grande sœur . . . 2 fois, je loupe les plus grandes guerres que les demi- dieux aient jamais connues. Ça ne pouvais pas être pire. Pour mon frère Percy, je pense pouvoir gérer, il faudra bien vu que je vais cohabiter  avec lui enfin juste le temps de trouver un moyen de me sortir de ce camps. En même temps, Percy est apparemment  une célébrité au camp et sur l'Olympe, ça promet d'être génial. C'est  plutôt pour Tyson mon autre demi-frère. Ça c'est encore jamais vu d'avoir un cyclope pour frère. Tant qu'il ne m'écrase pas, je pense que j'arriverais a ne pas mourir d'une crise cardiaque.

-Hé oh! Réveille toi! Allo la terre, ici Jupiter!

Immergées de mes pensées, je venais de me rendre compte que mes liens étaient défaient et nous avions traversés la moitié du camp, la pointe de l'épée de Will dans le creux de mon dos.

-Aie! Tu me fais mal crétin! rétorquais je violemment.
-Et tu vas me faire quoi? Me lancer un jet d'eau à la figure? me répondit Will avec un sourire amusé.

-Ne me tente pas, si tu veux je te jette même le lac dans ta face!
-Non. Ne te donne pas cette peine et avance, Chiron veut te parler.

Avec un soupir, je pressa le pas toujours l'autre débile derrière moi quand soudain quelques choses m'échappa, je fis volte-face vers Will et parla d'une voix peu assurée.

-Où est Erika?!

-Pourquoi tu t'inquiète? On ne lui fera aucun mal. Et franchement c'est le dernier de tes soucis vu le savon que tu vas te prendre.

J'en ai déjà marre de sa tronche et de son sourire de joaillerie, si sa continue comme ça, il va finir au fond du lac avec les naïades!

-Aller Vick, on avance!

Je roula des yeux et reprit ma marche en détournant le regard du blondinet en murmurant des broutilles.

-De toute façon je suis coincée ici, la seule personne qui ne m'énerve pas dans ce trous, c'est Luke.

Dès que j'eus prononcée ce nom, je sentis la pointe de l'épée s'enfoncer dans le creux de mes reins, ce qui me fit échapper un hoquet  de douleur. Heureusement que c'était la pause déjeuner vu que je commençais à lui crier dessus.

-Non mais ça va pas toi! T'es devenu taré!!! lui criais je en plein visage.
-Ne prononce plus jamais son nom en ma présence, c'est clair?!

Il avait perdu son sourire et ses yeux avaient pris une teinte sombre et grave, mais je ne compte pas m'arrêter là.

-Pourquoi?! Qu'est ce qu'il a fait  encore cet abrutis?

-Tu n'est même pas au courant? s'empressa-t-il de répondre. Sa réponse me prit de court.

-Au courant de quoi? De quoi tu parles?

- Ouais, faut vraiment que tu parles à Chiron. Ça tombe bien, on est arrivé.

D'accord, je déteste ce camp mais ça me réconforte un peu que peu de chose est changée. La Grande Maison a toujours ses grandes fenêtres ornées de volets bleu ciel et sa peinture blanche qui est toujours écaillée. La cour est déserte pour l'heure du déjeuner et la seule présence d'âmes qui vivent étaient le chant des oiseaux dans le bois non loin de là.

Will me passa devant en me tenant fermement par l'épaule. Avant de franchir le seuil de la Grande Maison, il se retourna vers moi et me fixa d'un air sévère.

-Si tu essaies de t'échapper tu   .  .  .

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que je le coupa dans son élan.

-Je me ferait tuer, t'inquiète je connais le refrain et de toute façon il doit y avoir des patrouilles et je n'ai pas mon épée, alors je dois avoir à peine 10% de chance de m'en sortir entière.

Il me sourit avant d'éclater de rire.

-Non je voulais juste dire que tu auras d'énormes problèmes.

Je rentrai à sa suite dans le salon qui avait bien changer à part quelques détails. La tête de léopard qui me foutait dans trouille horrible était toujours là et ronronnait. Au centre de la pièce, se trouvait une grande table ronde dans le style "Arthur et ses chevaliers" sièges y comprit. La plupart des sièges étaient occupés par ceux qui sont surement les chefs des bungalows.

Je reconnus Jack Mason qui me dévisageait comme si il avait devant lui un fantôme et Clarisse La Rue qui elle si elle aurait eu des mitraillettes à la place des yeux, à mon avis je serais déjà morte. Il y avait aussi une blonde entourée de quelques Hermès que je reconnus facilement, il s'agissait de Rebeka Alatir que j'ai connus alors qu'elle avait 2 ans de moins que moi. Depuis quand la petite sœur des terribles frères Alatir est chef de bungalow?! Mon regard se reporta sur une fille aux cheveux noirs, à la peau bronzée et aux yeux qui bizarrement changeaient de couleur, elle était entourée des Aphrodites et ça me fit très étrange de comprendre que ce n'était pas un espèce de Barbie qui était chef de bungalow chez les enfants de la beauté. Son regard se posa sur moi,  se qui me déstabilisa instinctivement. Je détourna le regard et m'aperçut qu'il n'y avait aucun représentant des bungalow de Zeus et d'Hadès mais les enfants de mon père étaient bien présent. 

Pour éviter tous ses regards, je regardai par la fenêtre mais malheureusement un gars se tenait devant le regard baissé sur le parquet de la pièce. Alors que j'aillai baisser le regard également, il reporta son attention sur moi  et son regard était exactement le même que dans mes rêves quand j'étais petite. La couleur de ses yeux me donnait l'impression de  me perdre dans la mer Circassienne. En effet c'était bien le fils de son père, lui et moi avions les même yeux et la même expression dans le regard. Il me fixa encore quelques secondes puis se mit en marche accompagné d'un autre gars qui avait la tête baissé, fit le tour de la pièce et alla s'asseoir dans l'un des sièges autour de la table.

Will me força à m'asseoir en face du garçon qui jouait avec un stylo bic que j'aurais put reconnaître entre mille, la fameuse Turbulence, l'épée de mon père. L'autre garçon qui l'accompagnait, je le reconnus lui aussi, c'était lui qui m'avait emprisonné dans ses bras et aidé Will a me capturer. Il me souriait et faisait des allers-retours du regard vers moi et l'autre garçon qui devait être mon autre demi-frère: Percy Jackson.

Toutes les conversations se turent et le son des sabots retentit sur le seuil de la bâtisse. Chiron se tenait dans l'encadrement du salon et me fixait en ne faisant ressortir aucunes émotions. Il détacha son regard et alla se placer aux côtés de Percy avant d'appuyer ses points sur la table, il déclara d'une voix claire et autoritaire.

-Le conseil est ouvert.

Olympian Princess (Percy Jackson) ||RÉÉCRITURE||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant