Olympian Princess (Percy Jackson) ||RÉÉCRITURE||

Chapitre 26

L'éclat de lumière immaculé eut l'effet d'un flash sur ma vision. Des murs, un sol et un plafond blanc, tel était mon enfer personnel? Je me laissai penser à une fin plus glorieuse. Rester pour l'éternité à errer dans une salle de blanc vêtue ne me tentait pas plus que ça.

Je dirigeai mon regard vers mes pieds et remarquai que je portai mes bottes à talon. Instinctivement mes mains se posèrent sur mes boucles rousses, à mon plus grand soulagement. Je n'étais plus dans la peau de ce mec bizarre aux super pouvoirs inédits.

En un soupir, je réajustai mon couvre chef d'un geste de Diva et commençai à marcher dans cette grande pièce. À part les néons éclairant la pièce, il n'y avait aucun signe de vie dans cette enceinte. Par réflexe, j'entrepris d'examiner les quatre murs. Ce n'est pas que je sois claustrophobe mais passer l'éternité ici, si je pouvais l'éviter ce ne serait pas de refus.

La notion du temps m'avais complément échappé. Il aurait pu s'écouler une année comme une journée, je n'aurais strictement rien remarqué. Comment ai-je pu en arriver là sérieusement.

-Qu'est ce que vous attendez de moi hein?! Commençai-je à crier tout en projetant mon poing dans le mur le plus proche. Sous le coup de la rage, j'assenai une seconde fois mon poing contre la parois alors que mon cris me revenait en écho.

- Mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour que l'on m'exile ainsi? Me lamentais je tel une gamine.

Je glisse contre le mur estropié tandis q'un bruit attire momentanément mon attention. Un simple sifflement parvint à mes oreilles, comme une simple brise. Je dois seulement rêver, cette foutue pièce ne possède aucune issue. Pourtant le song revint plusieurs fois, au même rythme. D'une simple hypothèse je me retournai et me positionnait sur mes genoux de façon à être en face du mur. En une dernière tentative je plaçai mon regard à travers le trou que mon poing venait de causer.

Il y avait bien quelque chose derrière cette cloison. L'air, certes de petites quantités qui s'y échappait venait s'écraser contre mes paupières. Je n'étais peut-être pas condamnée à errer ici pour l'éternité en fin de compte. Je pris une grande bouffée d'air et pris appuie contre le mur de ma main gauche. D'un geste rapide, j'assenai une nouvelle fois mon poing contre la parois. Le contact avec la surface solide vibra dans toutes mes articulations, me faisant retenir un cri de douleur. Malgré la souffrance de mes phalanges, je réexécutai mon geste en y augmentant la puissance incorporée tout en sentant le plâtre, se fissurant sous la pression de mon coup.

Me mordant la lèvre jusqu'au sang, je continuai avec acharnement à envoyer mon poing valser contre la surface qui tombait en poussière sous mes coups réguliers.

Épuisée, mes genoux se dérobèrent sous mon poids et je m'écrasai au sol. Mes poumons étaient en feu alors que je peinais à récupérer ma respiration. Je m'appuie sur mes mains mais mes phalanges droites sont recouvertes de sang. Mon sang. Je grimace en essayant de les plier mais la douleur renvoie une onde de souffrance dans tout mon être. Tout en serrant les dents je repris appuie sur mes poings afin d'observer mon œuvre. Mon attention fut directement volée par ce song lointain que je reconnaissais maintenant comme un chant d'oiseau. Le simple filet d'air s'était métamorphosé en véritable vent faisant virevolter mes cheveux.  Pour la première fois, j'aspirai à pleins poumons tout en ouvrant finalement les yeux. Le trou, béant devant moi, me laissai percevoir la mélodie discrète d'un ruisseau et le frottement timide de feuilles d'arbres. Curieuse, je m'approchai des gravats et passai ma tête à travers le passage qui venait d'être créé.

Je fus dans l'obligation de protéger mes yeux face à la luminosité éclatante du soleil me faisant face. Dans un dernier effort je me hissai péniblement sur mes jambes et m'appuyai sur le mur que je tachai de mon sang. Impatiente de quitter cette pièce isolée je franchis rapidement les derniers gravats qui me séparait de ce nouveau environnement, je n'avais jamais vu pareil paysage. Des arbres verdoyants à perte de vue, un ciel lumineux laissant apparaître une magnifique ribambelle d'étoile malgré un temps de milieu de journée. Un seul pas me séparait d'une immense prairie que je considérais maintenant comme une vision des Champs Élysées.