Daddy Payne

Chapitre 12.

Aurelia.

Ayden et moi étions rentrées, car elle devait rentrer chez elle. Elle alla donc chercher son sac dans ma chambre, puis redescendit pratiquement aussitôt.

— Bon, tout le monde est prêt, on va pouvoir rentrer à la maison, dis Mélanie. Valentin et Jérémy, mettez vos chaussures. Ugo tu as toutes tes affaires ? Il hoche la tête. Ok, et Ayden tu n'as rien oublié ? Elle dit un non de la tête.
— De toute manière ce ne sera pas perdu, Mel'. Dit ma mère.

On fait la bise à tout le monde et on les regarde partir.

Sur le chemin du retour on a beaucoup parlé avec Ayden, on a parlé de lui.

Je ne sais vraiment si je vais lui envoyer un message ou pas... Apres tout on ne sait jamais, il est peut-être dangereux ?

Dois-je en parler avec ma mère ?

— Maman ? Dis-je, pas très sûre de moi.
— Oui, ma chérie ?
— Est-ce que je pourrai te parler ?
— Bien-sûr, vas-y je t'écoute. Elle sourit.
— Non, pas ici. Je ne veux pas que papa l'entende... Je ne la regardais même pas.. Je regardais mes mains qui commençaient à tremblées.

Je monte les marches, elle me suit. On rentre dans ma chambre.

— Alors, que veux-tu me dire ?

Je réfléchis longuement avant de commencer à parler.

— En fait... J'ai une amie à moi qui.. Euh, comment dire ? Une amie à moi était tranquillement assise à la terrasse d'un café avec une amie à elle. Lorsque son amie s'est absentée, un gars qu'elle avait déjà remarqué vient lui parler, en fait c'était le gars de la table voisine. Bref, il est venu lui parler etc, mais ils ne se connaissaient pas. Elle lui parlait quand même pendant peut-être dix minutes, puis à la fin, l'homme lui note son numéro de téléphone sur un morceau de serviette en papier et le lui donne. Mais elle hésite à lui envoyé un message parce qu'elle ne sait rien de lui... Si tu étais à sa place, tu feras quoi, toi ? Je finis mon récit avec la voix tremblante...
— Ce que je ferai ? Je ne lui enverrai pas de message, parce que tu ne connais rien de lui, tu ne sais pas ce qu'il a fait avant, tu ignores ses faits et geste du passé. Si j'étais ton amie, je ne ferai rien pour le revoir. Déclare ma mère.

Je la remercie de la tête, et elle sort de ma chambre.

Qu'allais-je faire ?