Chapitre 24.

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Une ruée de coups s'abat sur moi. J'ai le droit aux fessées, à la ceinture puis au martinet.

Je ne sens plus mon dos, je ne sens plus mes fesses. Tout ce que je sens, c'est les putains de picotements qui me parcourt l'échine.

Je ne dis rien, je ne dirai rien, je ne peux rien dire.

À quoi cela servirai-t-il, de toute façon? Il ne fera que de s'énerver, puis de me ruer deux fois plus de coups.

Je sais qu'au fond il n'est pas comme ça, et je sais aussi que ce n'est qu'une imagine qu'il se donne.

Je le sais, je le sens.

Je sais qu'au fond de moi il peut être romantique. Je sais qu'il peut être «Fleurs et chocolats». Je sais qu'il peut aimer correctement. Je le sais, c'est tout !

Je sais qu'il est capable d'aimer une personne. Et autrement qu'en étant le Dominant.

Je sais que ça ne lui plaît pas d'être comme ça. Ce n'est qu'une imagine qu'il laisse voir aux gens pour les effrayés.

Je sais que nous pourrions avoir un couple normal... Que nous pourrions sortir, nous pourrions voyager, nous pourrions nous tenir la main et nous embrasser en public. Nous pourrions être normaux, mais non, nous ne sommes pas normaux.

Nous ne sommes même pas un vrai couple.

***

À force de penser, je n'ai même pas remarqué qu'il s'était allongé à côté de moi, et qu'il s'était endormis.

Il était mignon.

Je lui murmure un «Je t'aime» inaudible, puis je me couche dos à lui.

Je ferme les yeux et je réussis à m'endormir, par je ne sais quel miracle...

Daddy PayneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant