14:Armée jusqu'aux dents

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Justin

J'ai peut-être paniqué un peu. Pas trop, mais assez pour activer mon pouvoir sans le vouloir. J'ai attrapé l'épaule de Léanne avant de me rétrécir, alors pendant qu'elle se battait, je restais assis comme un perroquet sur l'épaule d'un pirate.

Un autre homme était là, il venait de sortir des bouches d'aérations. Un Recruteur, je présume. Juste les ennemis dans les films utilisent cette entrée pour attaquer et surprendre. Mais ce qui m'a surpris le plus, c'est la réaction de Léanne. Elle a fait apparaître un colt SAA, le genre de fusil que l'on voit dans les vieux westerns. Elle a rapidement enlevé la sécurité et mis son doigt près de la gâchette. Elle s'approchait tandis que l'homme sortait un couteau de sa ceinture. Elle immobilisa sa main et mis le pistolet en place : visant son front.

- Bouge un doigt et je tire, dit-elle.

Elle était déterminée. Rien ne l'arrêterait, on l'entendait dans son ton de voix. Mais elle s'était déconcentrée quelques secondes et l'homme pris sa main, la tassant de son visage et la balle tirée partit dans le mur. Elle esquiva le couteau qu'il planta rageusement dans l'air à chaque fois. Le secouement m'a fait lâcher le pli de chandail de Léanne. Je pris ma grandeur normale pendant que le fusil de Léanne se matérialisa en poignard doré. La lame glissa contre la joue de l'homme, laissant une profonde coupure et un filet de sang près de sa pommette. Le poignard de sa main disparu et elle mis ses mains en poing. Elle fit un coup sans le toucher et la tête de l'homme a reculé d'un coup sec, son cou faisant un craquement sonore. Le même son désagréable se produisit avec ses genoux, l'obligeant à se mettre à genoux. Rapidement, elle se plaça derrière lui, reprenant un poignard, le portant à son cou.

- Prends-ça, elle m'a dit. Il a quelques façons de sortir de cette position, et je ne vais pas prendre de risque qu'il les connaisse.

Un nouveau colt se matérialisa devant moi, flottant devant moi jusqu'à temps que je le prenne.

- Enlève la sécurité et prépare-toi. S'il attaque, tire.

Avec sa main libre, elle fit une pichenotte dans le vide, ce qui fit une pression invisible sur le bouton d'urgence placé au fond du couloir. Une alarme et une lumière rouge s'activa immédiatement.

Quelques minutes plus tard, Audrée arriva en courant. Elle n'était pas surprise, elle était déçue.

- Venez, je vais ouvrir une cage de verre, dit-elle en soupirant. Maurice va pouvoir parler à un compagnon de cellule.


la salle n.12Où les histoires vivent. Découvrez maintenant