[ANCIENNE VERSION] Sept

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Je suis assise dans le taxi, écrasée entre les grandes épaules de mon demi-frère et mes trois valises. Manquant de temps, j'avais jute mis tout ce qui me tombait sous la main.

Soudain, je commence à penser à hier. Qu'est ce qu'il s'était passé ? Ah oui... la sortie nocturne, l'anniversaire... Alice et Alexis. Je manque de m'étouffer. C'est tellement... bizarre de les imaginer ensemble ! Ça me laisse un mauvais goût dans la bouche.

- T'étais pas obligé de coucher avec ma meilleure amie, je grogne d'une voix roque.

- Je couche avec qui je veux soeurette. Ça pourrait être ta mère, je n'en n'aurais rien à faire.

 Ça pourrait être ta mère, je n'en n'aurais rien à faire

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Je le regarde, horrifiée.

- Tu peux répéter ce que tu viens de dire ?!

- T'as très bien entendu.

Il se retourne vers la fenêtre, nonchalant. Je fais de même, essayant de l'ignorer mais je me retrouve face à face avec ma valise. Tant pis, elle est plus belle que ce mec qui me dégoûte...

- On est arrivés à l'aéroport, annonce le chauffeur.

Frère-Dégueux (aka Alexis) lui tend de l'argent pendant que je sors mes valises. Nous entrons et faisons le check-in tout en s'ignorant. Je vois bien que ça l'amuse, de me voir aussi renfrognée. Il me fait rager.

Notre vol part dans une heure, direction Bruxelles. Je ne vois pas comment on peut faire une colonie de vacances dans cette ville, mais je ne me résous à ne pas lui demander quoi que ce soit.

* * *

* Le vol en direction de Zaventem part dans 15 minutes. Les derniers passagers sont priés de se présenter à la porte d'embarquement. *

- Réveille toi tête de blaireau.

Le pire, c'est qu'il le dit sans ironie. Je choisi de ne pas répondre. Tête de blaireau... qui a des insultes plus nulles ?

Une fois à ma place, je regarde autour de moi. J'ai Tête-De-Blaireau- Con à ma gauche, qui a insisté pour avoir la fenêtre. À ma droite il n'y a encore personne, et je croise les doigts pour que le siège reste inoccupé. J'ai horreur d'avoir des gens à côté de moi dans l'avion.

Les hôtesses de l'air sont sur le point de fermer les portes, quand un dernier passager arrive en trombe. Malchance, vous avez deviné où il s'assoit. Je me renfrogne à sa vue et décide de l'ignorer tant bien que mal.

Cependant, ce n'est pas vraiment ce qu'il a prévu...

- Salut beauté, me dit-il d'un air dragueur...

Je m'apprête à le rembarrer, quand...

SUMMER CAMP [EN PAUSE POUR RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant