SUMMER CAMP [EN PAUSE POUR RÉÉCRITURE]

[ANCIENNE VERSION] Vingt-Sept

- Oui, je peux enfin t'expliquer ce que je voulais te dire, reprend Karl. Après ta blague assez pourrie.

- Eh !  je m'exclame, lui tapant le bras.

Il l'attrape en rigolant et m'attire à lui. Nos visages se rapprochent, au point de sentir le souffle de l'autre. Après une seconde de gène qui semble être une éternité, Karl racle sa gorge et reprend son discours.

- Je disais, si on a le choix entre avoir une partie de ce qu'on veut ou mourir, on choisit la première possibilité. Ce choix s'applique aussi sur ta situation.

- Ma... situation ? Je répète.

- Le fait que tu n'es apparement pas venue de ton plein gré à cette colonie et que tu n'apprécie pas forcément les gens ici ne devrait pas gâcher toutes tes vacances. Regarde où tu es ! Cet endroit est littéralement un paradis sur Terre, et il y a des tonnes de choses à faire. Ne laisse pas ta lassitude causée par d'autres personnes gâcher tes vacances. Voilà, c'est tout ce que je voulais te dire. Après c'est ton choix, et si tu préfères rester dormir toute la journée, je ne vais pas interférer.

Après cette tirade, il se lève et me lance un sourire compatissant avant de se diriger vers le centre.

Ouah... vu comme ça, je suis vraiment une limace pourrie gâtée qui ne voit même pas la chance qu'elle a. Et je n'ai même pas pu le remercier de m'avoir secouée.

Je regarde autour de moi et prend une grande inspiration. Parce que oui, dans les moments importants il faut toujours prendre une grande inspiration.

- Gabrielle, dis-je solennellement. Tu vas te lever, profiter de cet endroit, et faire ce que tu veux sans te préoccuper des autres et toutes leurs histoires.

- Wouahou, c'est inspirant d'entendre ça ! dit une voix, me faisant sursauter.

- Tu pouvais pas arriver plus silencieusement ?!  je grommelle, après avoir vu que la voix en question appartenait à mon seul et unique ami, Alex.

- Je suis arrivé normalement, c'est juste que t'étais trop absorbée par ta déclaration !  il rigole en secouant sa chevelure afin de la sécher. Du coup je fais partie des autres et toutes leurs histoires ?  il demande, après un moment.

- Mais bien sûr que non ! Tu crois que je vais essayer de me débarrasser de mon seul ami ici ?

- On ne sait jamais avec les antisociales, il me taquine - un sourire en coin. C'est l'heure du déjeuner, ça te dit de faire un pique nique tous les deux ?

Un pique nique sur la plage avec un mec trop mignon ? La Gabrielle n'a pas trop changé, et sa réponse est toujours la même. OH QUE OUI.

* * *

- Bon bah finalement, c'est plus trop tous les deux...

- Je vois ça !  je répond, énervée. Enfin, jusqu'à ce que je vois le fameux... Non.