Chapitre 37: 1+1 = 2

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NDA: Dites-moi en commentaire ce que vous aimeriez voir dans la fiction ;) (vous avez vu le nom du chapitre ? Je sais faire des maths haha )

_Est-ce que tu regrettes?

Ma main est posée sur son flanc droit tandis que Camila me tourne le dos. Cela doit bien faire cinq minutes que la chambre est plongée dans le silence et qu'elle n'a pas prononcée un mot et je commence peu à peu à m'inquiéter. Je sais que son esprit peut la faire tournée en rond parfois.

Elle se tourne enfin, mais elle ne me fait toujours pas face, à la place de cela elle enfouit son visage dans mon cou déposant ses lèvres dans le creux de celui-ci. Elle lâche par la suite un long soupir de contentement tout en caressant ma hanche exposée hors du drap rouge. Une vague de frisson m'empart, mais je n'y porte pas attention. ça prouve à quel point mon corps peut réagir à chacun de ses contacts et j'apprécie ça.

_Je regrette seulement mes paroles, elle marmonne contre ma peau.

_Oublions d'accord ? J'embrasse son front.

_Je ne veux pas oubliée cette réconciliation, elle dit dans un sourire.

_Moi non plus, tu n'es plus seule Camila. je suis là maintenant et peu importe ce qu'il se passe dans ta vie je suis prête à le vivre avec toi.

La brune relève la tête afin d'encrer son regard dans le miens, sûrement pour y voir la sincérité dont je fais preuve. Je pose ma main sur sa joue et la caresse du bout des doigts, elle est devenue la chose la plus précieuse de mon monde. Une chose que je dois conserver malgré tout, quitte à tout lui donner et à tout perdre. Parce que la femme en face de moi mérite qu'on bouscule son propre monde en lui en offrant un tout nouveau.

Mes lèvres se posent sur les siennes, comme attirées par une force invisible. Peut-être celle de l'amour ? Du désir ? Il est évident que je ne peux plus me passer d'elle et de ses lèvres. Je ressens toujours cette sensation libératrice où les papillons coincés dans mon estomac trouvaient enfin la force de battre des ailes et de célébrer notre amour. J'aime le léger picotement que je ressens et le bonheur qui m'habite inlassablement.

Mais c'est à ce moment là que mon téléphone se décide à sonner me faisant grogner contre les lèvres de Camila, qui rigole légèrement.

Je dépose rapidement un énième baiser sur ses lèvres et me lève afin de récupérer ce fichu téléphone qui est je-ne-sais-où.

_Oui? Je répond sans regarder le nom de l'appelant.

_Je suis à Miami, tu as un concert de charité prévu pour ce soir pour compenser le Photoshoot, les deux interviews et tes heures avec le chorégraphe.

Merde. Normani. Par le ton de sa voix je devine très clairement qu'elle m'en veut, je porte ma main à mon front, le frottant légèrement. Je sais aussi qu'elle a énumérée mon emploie du temps afin de me faire culpabiliser et elle y arrive presque. Je ne regrette pas d'être revenue, mais je m'en veux d'avoir fait cela à Normani, elle qui fait passer ma propre carrière devant toute sa vie.

_Très bien, on se rejoins chez moi d'ici une heure d'accord ?

Après tout je ne peux qu'accepter. Une nouvelle fois, je pourrais culpabiliser, mais lorsque je sens des mains qui appartiennent à nulle autre que Camila, se poser sur mes hanches pour glisser jusqu'à mon estomac et qu'elle déposent une lignée de baisers humides dans mon dos, cette idée de culpabiliser me semble totalement stupide.

_Hé Mani ? Je l'interpelle avant qu'elle raccroche, je suis désolée.

Je l'entends soupirer à l'autre bout du fil, j'ai toujours eu cette habitude étrange d'essayer de deviner les expressions des personnes à l'autre bout du téléphone, mais aujourd'hui je ne veux pas le faire, je ne veux pas savoir qu'elle est déçue de moi.

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