T1.26

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Dans la voiture, je n'ai fait que penser aux événements qu'il venait de se passer. Je n'en reviens toujours pas, à vrai dire moi-même ne comprends pas et maintenant que je suis rentrée et dans mon lit, je n'essaie qu'une chose, enlever cette image de Liam de mon esprit.

Pourtant j'essaie en vain, je fais tout pour oublier mais rien y fait, il est là, nu devant moi comme il l'était lorsque j'étais avec Harry.

Je ferme mes paupières encore plus fort, colle ma tête contre l'oreiller de mon lit et tente une dernière fois d'effacer ces images bien trop déplacées lorsque je sens une source de chaleur contre moi. Je sursaute dans un élan de surprise lorsque je me rends compte que ce n'est rien de plus que ce stupide clebs.

Je soupire de soulagement, au moins mes pensées sur Liam ne sont pas tant forte que j'arrive à le sentir contre moi. Je regarde la boule de poil sur mes draps avec incompréhension, qu'est ce qu'elle veut?

Je m'assied en tailleur et incline la tête de la même manière qu'elle. Lorsqu'elle change de côté je change aussi puis au moment où je réalise ce que je suis en train de faire, je réalise aussi que le temps d'une seconde je ne pensais plus à Liam.

"-Tu m'aide inconsciemment, petite boule de poile?" Je demande au chien qui se trouve devant moi, la queue battante.

"-Bien sûr que tu m'aide, tu m'aimes n'est ce pas?" Je détourne le regards vers la fenêtre, qui donne sur la rue animée. "-Comment fais-tu pour aimer? Comment peux-tu croire à l'amour alors que tu dois savoir que ça n'apporte que du mal? Je suis certaine que si je te battais, tu continuerais de m'aimer... Pourquoi?"

Parce qu'ainsi est fait l'humanité, ainsi nous voyons ce que le monde rends au monde.

C'est ce que tu aimerais me dire, n'est ce pas?

Je me replonge dans mes couettes en profitant que je ne pense à présent plus qu'à la capacité que certains ont à aimer, plutôt qu'à un connard qui n'en vaut pas la peine.

Je laisse le clebs sur mes couvertures, car même si j'aimerais qu'il s'en aille, je sais pertinemment que le chasser ne ferais que le faire revenir.

Je m'endors en laissant mon mental prendre le relais sur mes pensées, débattant des raisons qui pousse l'homme à aimer, laissant mon corps flotter vers le sommeil.

-

Lorsque j'ouvre les yeux, je regarde autour de moi et remarque que je suis seule dans mon lit, contrairement à hier soir.

Je frotte mes paupières et marche encore endormie jusqu'à la douche qui m'aidera à m'éveiller.

Après avoir enfilé les vêtements que j'avais préparés hier, je sors de la salle de bain et avance avec un peu plus d'entrain vers la cuisine, où je croise ma mère en train de me préparer le petit déjeuner.

"-Salut." Un grand sourire éclaire sa mine fatiguée lorsqu'elle se rend compte de ma présence.

"-Ma chérie. Je t'ai fais ton petit déjeuné." Elle dépose la nourriture dans une assiette qu'elle m'apporte à table. "-Tu rentres à quelle heure ce soir?

-Je ne sais pas." J'arrête de parler, le temps d'avaler ce que ma bouche contient. "-Tu n'oublieras pas de sortir le chien?" Je regarde autour de moi un peu déçue de ne pas avoir reçu sa dose d'amour matinale lorsque je le remarque jouer seul dans un coin près de son panier.

"-Oh, je ne sais pas, ma chérie. J'aimerais mais j'ai une tonne de chose à faire aujourd'hui, je ne sais pas si je trouverais le temps.

-Je vais rester plus tard à l'école pour bosser, si tu ne le sors pas il pissera ici et ce sera toi qui devra laver. Dans tout les cas le sortir sera le moins chiant." Comme si elle avait des tonnes de choses à faire.

SUMMEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant