{ Partie 23 }

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Je vois Samir, Bilel et Nasser Comment il a fait pour être déjà en bas. C'est vrai que j'ai quand même mis du temps dans ma prière et mes invocations.

-Samir: ah mimi, t'en as mis du temps.
-moi (*d'une voix hésitante): euh, ouais
-Samir: ben viens manger un peu de gâteau, on t'a laissé un bout.
-moi (*j'avais envie de vomir): euh nan, j'ai pas faim.
-Samir : mais wesh, juste un peu
-Nasser: oui, viens princesse.
(*me montrant la place à côté de lui)
Princesse, big lol. Mais quelle princesse, stp. Et en plus, plutôt crever que de m'asseoir à coter de lui. Il m'a trop déçu.

Je le regarde de travers et pars m'asseoir à coter de Bilel. C'est-à-dire en face de Nasser. Il me regarde en fronçant les sourcils. Ne comprenant sûrement pas ma réaction. Bref, on regardaient la TV, puis 10minutes plu tard, Camille redescends en sous-vêtement.

-Camille (* en s'asseyant sur les genoux de Nasser et regardant en souriant): vous faites quoi les gars?
On a tous fais les gros yeux, sauf moi, ça ne m'étonnais pas après avoir vu ce que j'ai vu.
D'un geste, Nasser pousse Camille par terre.
-Nasser: tu fous quoi la? (*la regardant de travers)
-Camille (*se re levant): mais bébé, pq tu réagis comme ça?
-Nasser: déjà, arrête de m'appeler bébé. Et ne me touche pas avec tes sale doigts.

Hein, quoi? Il se fout de qui là, ça ne l'avait pas dérangé, il y a moins d'une heure. J'en ai marre qu'on me prenne pour une conne. Il faut qu'il assume.
-Camille: mais bébé...(je la coupe)
-moi: c'est pas ce que tu disais, il y a 1h.
-Nasser (*se retournant vers moi): quoi?
-moi (*je me suis levée): j'ai dis que ce n'était pas ce que tu disais il y a 1h.
Je pense qu'il n'a pas compris où je voulais en venir vu sa tête.
-Nasser: je comprends pas ta phrase. (* en se rapprochant de moi et en me fixant comme si il essayait de lire dans mes pensées)
- Samir: qu'est ce que tu veux dire, mimi?
-moi (*me retournant vers Samir): ché pas. Demande à Nasser
Lui, toujours me regardant mais ne disant rien.
Voyant les regards de dégoûts que j'envoyais à Nasser, Samir repris la parole.
-Samir: bon, mimi. On comprends rien la.
-Camille (*avec un sourire au coin): moi non plu.
Je souffle un bon coup.
-moi: nan, rien. C'est bon.
Puis, j'essaye de passer. Mais Nasser me retiens le bras.
-moi (* retirant mon bras de Nasser) : ne me touches pas avec tes sales pattes.
-Nasser (* faisant les gros yeux): mais qu'est ce qui te prends?
-moi (* avec des yeux remplis de dégoût): a ton avis?
-Nasser: Myriam, parles vite, qu'est ce que t'as, parce que là je vais m'énerver.
Ma respiration s'accélère et j'essaye de me contenir mais je sens que je vais exploser.
-moi: qu'est ce que j'ai, qu'est ce que j'ai, C'est que j'étais là.
- Nasser (*me regardant avec incompréhension): t'étais la? Ou ça?
-moi: j'étais dans la chambre, dans ta chambre quand tu...quand tu as...afin quand vous avez...
Les yeux de Nasser s'ouvrent en grand comprenant où je voulais en venir.
-Nasser (*en essayant de me prendre dans ces bras): Myriam, je...(le coupant)
-moi (* me dégageant de lui): nan, évite de prononcer mon prénom dans ta sale bouche. Tu me dégoutes. Tu m'as toujours mis en garde contre ces filles et toi, tu t'en sers. Tu t'es pas dit qu'elle avait aussi un frère. Tu n'as aucun respect pour moi. Je...(me coupant)
-Nasser (*les poings serrés) : tu arrêtes de dire de la merde. Et d'abord, qu'est-ce que tu faisais dans ma chambre?
-moi (*énervée) : tu te fous de ma gueule. Tout ce que tu as trouvé dire c'est qu'est ce que je faisais dans ta chambre. Tu sais pq j'y est été, c'est parce que l'eau de ma salle de bain ne fonctionnait pas alors j'ai pensée à utilisé la tienne pour faire mes ablutions sauf qu'en ressortant, je vous ai vu. (*d'un air dégoutée )
-Nasser: putain!!! Tu n'aurais pas dû voir ça. (*tappant dans le mur)

Au même moment, Kaïs fait son apparition, sûrement alertée par le bruit qu'on faisait.
Nasser essaye encore une fois de me prendre dans ses bras mais je le repousse aussitôt.
Il est hors de question que je le laisse poser ces mains sur moi.
-moi (* en criant): NE ME TOUCHE PAS. TU ME DÉGOUTES. TU N'AS AUCUN RESPECT POUR MOI. TU DIS QUE CES FILLES SONT DES FILLES FACILES MAIS TOI, T'ES EXACTEMENT COMME ELLES. OUAIS C'EST CA, T'ES UNE P*** AU MASCULIN.
Ces mots sont sortis tout seul, sûrement dû au nerfs.
Aussitôt ces mots prononcés, je sentis ma joue chauffée.
Nasser venait de me gifler d'une force que ma tête à littéralement tourné. Samir se leva et se mit entre Nasser et moi, pour évité d'autres coups.
-moi (* me tenant la joue et avec les larmes yeux): je te déteste. T'avais pas le droit de lever la main sur moi. T'es qu'une merde.
Tout le long de mon récit, mes larmes coulaient sur mes joues, puis je montais vite dans ma chambre.
Je voulais être seule. Je voulais plu le voir. Il n'avait jamais levé la main sur moi. Je crois que c'est ça qu'il me faisait le plus mal sans parler de la douleur de la gifle. Certains diront que mes paroles sont disproportionnées vu la situation, mais quand on est énervée, on dit souvent des choses qu'on ne pense pas forcément.

Suite bientôt

***

Myriam: celle que je pensais êtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant