Myriam: celle que je pensais être

{ Partie 34 }

Hamza allait répondre mais mon père revient dans le salon munit d'une lettre dans la main.

Ma grand-mère arriva également au même moment avec le plateau de thé et avec des pistaches et des cacahuètes salées.

Elle alla s'assoir à côté de mon daron.

Ça sent pas bon tout ça.

Hamza et moi, on se regarda sachant qu'il y a quelques choses qui clochent.

-G-M : Il faut que tu leur dises, tu ne peux plu leur cacher ça.

Hein, nous dire quoi ? Vu la tête qu'ils font, ça doit être un truc grave.

Mon père souffla puis pris la parole :...

QUOI ??? IL N'EST PAS SERIEUX ???????

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Mon père (*souffle avant de prendre la parole) : bon, je ne sais pas par où commencer. (*se gratte la nuque et poursuivit). Quand vous étiez petits, pour votre mère et moi, vous étiez tout pour nous. Mais on souhaitait tellement avoir une fille alors quand notre petite Warda est venue au monde, c'était l'un des plu beau jour de notre vie. Cette petite, c'était un vrai rayon de soleil. Mais sa mort était tellement soudaine qu'elle paraissait irréelle. Enfin, où je veux en venir c'est à cette lettre.

Il se lève et nous la tend.

- mon père : ouvrez-la et lisez-la.

La lettre:

Salam A3leykoum mes enfants, si vous lisez cette lettre c'est que je ne suis plu parmi vous aujourd'hui.

J'aurai tellement aimer vous voir grandir et vous prendre dans mes bras.

Si je vous écris cette lettre c'est pour vous dire que pendant toutes ces années, je garde un énorme secret. Je vous demande de me pardonner car je sais que ce que je vais vous annoncer est terrible.

Il y a maintenant plusieurs années, j'ai reçu des menaces. Les personnes qui nous ont menacés sont des personnes horribles et sans cœur. Enfin, ces menaces visaient plu particulièrement votre sœur, Warda. Depuis des années, votre père et moi, on a essayé de trouver une solution. Après des longues et longues discussions, j'ai pris la décision de confier Warda à d'autre personne sans en parler à votre père. Et en rentrant je lui ai annoncé qu'elle était morte. J'ai vécue toute ces années en me demandant qu'est-ce que ma petite fille devenait. Ne m'en voulez pas, si j'ai fait ça, c'est pour la protéger. Je sais que les personnes à qui je l'ai confié sont des gens bien. Ils ont déjà un petit garçon. J'aimerai que vous retrouviez votre sœur même si la menace est toujours présente, je sais que vous saurez la protéger. Je vous demande encore une fois pardon. Quand j'ai abandonné Warda, je l'ai laissé dans son landau avec une lettre et son pendentif, identique à celui qui se trouve dans cette lettre. Retrouvez-la et expliquez- lui, les choses. J'aurai tellement voulu que tout ce passe autrement. Bisou, mes enfants, je vous aime fort.

Votre mère.

Attends, PAUSE!! C'est une blague. Je lève ma tête et regarde mon père et ma grand-mère, ils avaient tous les 2, la tête baissé. Hamza, lui, est comme moi, il est sans voix et les larmes aux yeux.

-moi: c'est une blague??!

( mon daron parle très bien le français )

-mon père: non, mes enfants, j'ai essayé de la retrouver mais je n'ai pas réussi.

-moi (* en me levant): quand est-ce que tu as appris qu'elle n'était pas morte?

-mon père: je l'ai su, 3 ans après la mort de votre mère.

- Hamza: put***, qu'est-ce qu'on est censés faire maintenant, hein? On va débarquer chez cette famille et leur dire, coucou, on est les frères de Warda. En mode, normal.

Il se lève et va vers la baie vitrée.

- moi: il a raison, pourquoi, ce n'est que maintenant que tu nous le dit?

-mon père: avant que votre mère meure, elle m'a confié une boite et cette lettre. Elle m'a dit de la lire s'il lui arrivait quelque chose. J'ai mis du temps avant de la lire. Quand je l'ai lu, j'ai été anéanti. Je ne comprenais pas pourquoi, elle nous avait menti. Mais au jour d'aujourd'hui, je comprends mieux. Elle a fait ça pour la protéger. Dès que j'ai su la vérité, j'ai fait des recherches mais ça n'a mené à rien.

-moi: (* plu aucun mot ne veut sortir de ma bouche)

Je suis à la fois heureux mis aussi en colère de cette nouvelle. Ma princesse est en vie.

-mon père: mes garçons, je vous demanderai de retrouver votre sœur. J'ai envie de la voir grandir et la prendre dans mes bras.

-Hamza (*se retourne vers notre père): t'es sérieux? Tu crois que quoi, qu'on allait la retrouver et qu'elle voudra nous voir? On a perdu presque 20 ans de sa vie. On est plu que des inconnus pour elle. Elle ne sait même pas qu'on existe.

Il a totalement raison, je me vois mal, lui dire, salut, je suis Kaïs, je suis ton frère. Nan, j'ai peur qu'elle le prenne mal. Oui moi, Kaïs, j'ai peur. Peur qu'elle nous rejette. Elle n'a pas le droit de nous rejeter, enfin verra ça le moment venu.

-moi: Calme toi (*en mettant ma main sur son épaule). T'inquiète pas, on fera tout pour la retrouver (*en m'adressant à mon daron)

Mon père me sourit en guise de réponse.

-Hamza: c'est quoi cette histoire de collier?

-moi: oui, c'est vrai, pourquoi mama a parlée d'un collier car il n'y avait rien que la lettre?

Mon père se lève et met sa main dans sa poche et en sors un pendentif. 

-mon père: Tenez.  C'est de ce pendentif que votre mère parlait. Elle a laissée le même à ma petite Warda. (*en versant quelques larmes).

C'est bien la première fois que je vois mon daron pleurer. Si elle refuse de le voir ça le détruira.

Je prends le collier dans les main et fait les gros yeux. J'ai déjà vu ce collier quelque part.

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Suite bientôt

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