Chapitre III

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                      Chapitre III

Tu est bien arrivée? 

Je rangeais mes vêtements dans l'une des armoires à ma disposition dans ma chambre de substitution, tout en répondant à ma grande soeur. 

 - Oui, merci de t'en inquiéter Gem', répondis-je sincèrement. 

Gemma était la seule personne de ma famille avec qui j'entretenais des rapports non froid, mais vraiment remplie d'amour. 

Durant les trois dernières années écoulés, elle avait était là pour moi tout le temps. Même quand j'étais complètement odieuses avec elle, elle n'élevait jamais la voix, tentait de me comprendre et de m'aider. 

Pas comme Anne, ma propre mère, qui n'avait pas même essayait de comprendre pourquoi j'avais changer du tout au tout du jours au lendemain. 

 - C'est normal, ma puce! Tu est ma petite soeur. 

 - Au moins, toi tu en est consciente et tu te préoccupe de moi... 

Quand j'eus dit ça, je su sans même avoir besoin de voir Gemma, qu'elle devait avoir un sourire triste sur ses lèvres. 

Nous avions souvent eus cette conversation, et à chaque fois, depuis qu'elle avait su apprivoiser et comprendre mes mauvais sentiments, elle m'avait toujours servie le même discours, mais malgré le fait que j'aimais énormément Gem',je n'avais pas su me résoudre à tenter de faire ce qu'elle m'avait tant recommandé de faire. 

Ce qu'elle ne manquerait sûrement pas de faire à l'instant présent.

Et cela ne manqua pas, car au moment où je sortis de ma chambre pour aller chercher ma dernière valise au niveau des escaliers, qu'elle me le dit. 

 - Heather... Il t'aime, tu sais? Parles en lui et laisse-le s'expliquer avec toi. 

 - Gem' je vais encore faire comme d'habitude et te le dire, mais il n 'est pas question que je lui parle! Je. Le. Haie. 

Ma soeur soupira de frustration, alors qu'elle se reprit et me dit doucement - comme toujours - ce qu'elle pensait. 

 - Tu devrais vraiment essayer d'arranger les choses entre vous. Il ne sait même pas que tu le déteste! Maman refusait toujours de lui dire pour ne pas le blesser, mais j'imagine que là, il a bien du s'en rendre compte en fait. Mais après, c'est toi qui voit! Sache juste que je trouve ça malheureux qu'avant vous étiez inséparable, comme le liens qui vous lient depuis toujours, et que maintenant tu déteste ta propre moitié. 

A la dernière phrase de ma grande soeur, je m'étais arrêté en plein milieu alors que devant ma valise, je la regardai, puis je m'asseyais dessus. 

Mes pensées étaient toutes tournées vers mon passé. 

C'est vrai que nos relations s'étaient énormément dégradés. De complètement inséparables au point d'être ensemble pour dormir, nous étions passés au stade de deux inconnues. 

L'un pour l'autres. 

Je ne reconnaissais plus ma moitié. Il ne me reconnaissait plus.

Je ne me reconnaissais plus...

Les yeux dans les vagues, je ne me rendis même pas compte que je n'étais plus seule dans le couloir. Je sentais juste que mes yeux me piquaient. 

 - Heather? Heather? Ma puce? HEATHER?

Je ramenais de nouveau mon cellulaire à mon oreille, alors que d'une main distraite, je vins dégager une de mes méches de cheveux teintés dans un violet qui tirait aux roses. Je la mis derrière mon oreille. (voir multimédia)

 - Oui. Désolée Gem'. Ecoute, ça te dérange si je te laisse? J'ai envie de me reposer mais avant je dois terminer de ranger mes affaires - enfin pas toutes vu que je dois aussi partir en tournée avec les abr...

 - HEATHER! 

 - Avec les absoluments magnifiques et intelligents meilleurs amis d'Harry, me repris-je au dernier moment. 

Bien sûr, Gemma et moi-même savions toutes les deux que c'était un pure mensonge que je ne pensais pas une seule seconde. 

 - Ouais... Bref, non ça ne me dérange pas, tant que tu m'appelle au moins une fois par semaine. 

- Promis, souris-je.

Je me mis à jouer avec une de mes mèches bouclés rose alors que j'observais en même temps les talons de mes chaussures. 

J'étais toujours dans mon état de tout à l'heure. J'étais toujours dans mes douloureuses pensées, sans jamais le laisser paraître, même si en ce moment cela devenait dûr. 

 - Bon, dans ce cas, je peux te laisser tranquille petite soeur! 

 - Tu ne me dérange jamais, Gemma. Affirmai-je. 

Mon aînée ria, alors que je l'entendis se levait d'où elle était assise. Puis elle reprit la parole et me dit les trois mots que je ne disais plus qu'a elle depuis trois ans. 

 - Je t'aime. 

 - Je t'aime. 

Puis nous raccrochions toutes les deux. J'avais raccroché, mais je laissais le téléphone collait à mon oreille, encore dans mes pensées. 

Quand je me décidais enfin à me relever après avoir remis mon téléphone portable dans la poche de mon slim du même rose que mes cheveux, je me tournai pour relever la hanse de ma valise quand je les vis. 

Harry et ses meilleurs amis - qu'il considérait comme des frères - me regardaient tous, le visage complètement décomposé. 

Ils étaient sincèrement choqués, tous , sans exceptions. 

Et je n'eus pas beaucoup de mal à comprendre pourquoi ils étaient tant choqués. Après tout, avec eux j'étais plus qu'horribles, j'étais la nouvelle personnalité de moi-même que je ne reconnaissais même pas avec eux, et avec Gemma ils m'avaient vu comme j'étais avant. 

 - Quoi? Crachai-je méchamment. 

 - Tu... tu étais une toute autre personne, dit celui typé Pakistanais, sur une voix mal assurée. 

Et bien sûr, avant que je n'ai pu lui lançais une répartie cinglante, il a fallu que mon frère dise ce qu'il n'aurait jamais du dire. 

 - Tu étais tout simplement comme avant. Toi-même. Ma soeur, celle que je connais. 

Je sentis la douleur opprimait mon coeur alors que j'eus envie comme une imbécile de courir dans les bras de mon frère et de trouver le réconfort dont j'avais tant besoin depuis trois ans. J'avais besoins d'entendre ces trois mots qu'il ne m'avait plus dit depuis plus de trois ans.

Mais au lieu de ça, je m'avançais vers lui, ayant trop encaissé de douleur en moins d'une heure, je sentis des larmes se formaient dans mes yeux alors que je suivis ma colère et ma douleur. 

Et je le giflais. 

Tellement fort que la marque resta. 

 - VA TE FAIRE FOUTRE!

Puis je partie juste après avoir pris ma valise, comme si j'avais le diable à mes trousses, d'une démarche mauvaises. 

Quand je fus dans ma chambre, je lançais ma valises qui vint se cogner contre le mur, alors que mes larmes coulaient librement. 

Puis j'évacuais tout en hurlant. 

 - JE LE DÉTESTE! JE LE DÉTESTE! JE LE DÉTESTE! 

To be continued...

I hate you, but you love me, and finally I love you.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant