Chapitre XXVII
- Heather -
Je courrai à en perdre haleine dans les rues de Holmes Chapel, consciente que j'étais en train de me jeter dans la gueule du loup, mais au moins je ne m'étais pas mes proches en danger. Max était un fou furieux ça ne pouvait pas être autre chose que ça. Des larmes coulaient librement le long de mes joues, je ne regardais même pas où j'allai, j'étais trop anéantie. C'est au moment où je retrouvais toutes les personnes que j'aime, au moment où je me sens capable de pardonner que je vais tout perdre?! C'est si cruel. Max est si cruel. Je devais en parler. Je devais aller voir la police, ça ne pouvait plus durer.
Je pleurai toujours quand je fis demi-tour pour regagner la rue qui menait vers le commissariat de police de la ville, quand on me bouscula. Mon sang se glaça et je me mis nerveusement à rechercher Max du regard. J'étais si terrorisée. Mais au lieu de tomber sur Max, je me retrouvai face à face avec Liam.
- Li..Liam, sanglotai-je.
L'inquiétude déformait ses traits tandis qu'il m'attirait vers lui pour me serrer contre lui. Il prit mon visage entre ses deux mains puis en inspectant sous toutes les coutures mon corps pour voir si je n'étais pas blessée, il finit par plonger son regard brun dans le mien avec douceur.
- Tu vas bien? Qu'est-ce-qu'il s'est passé au juste..? Tu es devenue si pâle, murmura-t'il.
Je me raidis. Non, je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas le mêler à ça, pas tant que je n'aurai pas prévenu la police en tout cas. Je ne prendrais pas le risque de le mettre en danger. Je ne pouvais pas être à ses côtés, alors, difficilement et douloureusement, je retirai ses mains de mon visage et je m'écartai de lui. La douleur se peignit sur son visage et je m'en voulu avant de me rappeler que c'était pour lui que je faisais ça. J'étais trop attachée à lui pour le mettre ainsi en danger.
- Ne recommence pas Heather, ne fuis pas à nouveau, je ne suis pas ton ennemi, bien au contraire.
Je me remis à pleurer douloureusement et m'éloignai de lui en recherchant ardemment la rue du commissariat. Mais Liam ne l'entendit pas de cette oreille et au lieu de ça il m'attrapa par l'avant-bras, comme il l'avait fait au night club à Sydney, et m'attira à nouveau dans ses bras.
J'éclatai à nouveau en sanglot en essayant de le repousser, vainement. Il me maintenait avec force mais douceur, tandis que mes larmes m'affaiblissaient au même titre que ma souffrance morale.
- Ne fais pas ça, Liam..., murmurai-je douloureusement.
Surpris, il fronça les sourcils en passant convenablement ses mains autour de mes hanches alors que ses doigts traçaient inconsciemment des cercles autour de mes hanches. Je frissonnai malgré moi, tandis que lui, ne comprenait absolument rien à mes paroles. Il rapprocha son visage du mien.
- Ne pas faire quoi? S'enquit-il, suppliant.
Je déglutis difficilement et fermai furtivement les yeux. Je ne devais pas lui parler de mes sentiments, sinon il ne me lâcherait plus et il serait alors exposé au risque. Et c'est ce que j'essaye d'éviter depuis près d'un mois, alors je ne pouvais pas laisser tomber, alors que j'étais si proche du danger. Pas maintenant. Je devais lui mentir pour l'éloigner, je n'avais pas le choix. Je me mordis douloureusement la joue, me préparant mentalement à voir la souffrance se peindre sur son visage quand il s'écarterait de moi comme si je l'avais giflé.
- Espérer qu'il puisse y avoir quelque chose entre nous. Liam, ça n'arrivera jamais, fais-toi une idée.
Ses yeux brillèrent de douleur mais il accusa le coup. Et là, au contraire de ce que je pensais, son emprise sur moi se resserra davantage, me faisant comprendre qu'il ne me lâcherait pas malgré mes protestations. Pire que tout, je lu dans son regard sa détermination. Il n'allait sûrement pas me laisser tout gâcher parce que j'avais peur. Et encore une fois je fus horrifiée de constater qu'en si peu de temps il avait pu apprendre autant de chose sur moi. Il comprenait ce que je faisais.
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I hate you, but you love me, and finally I love you.
FanfictionDepuis que tout ça est arrivé, je ne peux pas m'en empêcher. Je le déteste. Je dois pourtant partir pendant un an avec lui et ses amis. Je les déteste. Eux, ils m'aiment malgré ce que je leur fait vivre. Je croyais que rien ne pourrais me faire...