I hate you, but you love me, and finally I love you.

Chapitre VII

                            Chapitre VII

  - Pas de ça avec moi, m'avait doucement réprimandait Liam. 

Je le regardais calmement, alors qu'intérieurement j'avais envie de tout lâcher , de tout abandonner et de me laisser aller. Et là, je pourrais tout oublier. 

Toute ma douleur.

Toute cette douleur que j'âvais appris à mes dépends à cacher sous une autre forme de sentiments depuis tout ce temps. 

Depuis tout ce temps où je me cachais des autres, sous cette forme de masque habituelle de froideur, de colère et de haine. 

Au fond, j'avais mal, je n'étais qu'une jeune fille ordinaire, une jeune adulte ordinaire, mais la différence avec toutes les autres filles, c'est que moi, j'étais délaisser par la seule et unique raison de ma vie... 

Abandonner au pire moment de ma vie... 

Tout ce que je voulais, c'était tout simplement mon frère et son amour qui me manquait tant. 

Il m'avait promit de toujours être là pour moi, pourtant, il avait faillit à sa promesse... Et maintenant, je me retrouvais seule, perdue, confrontée à ma noirceur intérieur... 

Liam avait toujours sa main délicatement posé sur la mienne. Sa peau douce et basané, contre la mienne plus clair que la sienne. 

Mais moi, je n'avais pas l'occasion de faire le tour du monde, mais toute ma vie, j'étais rester à Holmes Chapel ou dans les environs. 

C'était la première fois que je venais ici même à Londres. 

A un lieu si loin de ma ville natale, alors que mon frère, depuis trois ans, il ne faisait que découvrir le monde. Il avait tout vu! 

Tout. Tout les continents à part l'arctique et l'antarctique. 

 - Lâche ma main... , suppliai-je doucement l'ami de mon frère. 

Il écarquilla les yeux, alors que je comprenais pourquoi : je venais de baisser mes gardes, de lui montrait qui j'étais réellement au fin fond de moi. 

Heather Gemma Styles. 

La Heather, qui, malgré ses douleurs, continuait de se battre pour être heureuse, cette même fille qui avait préférée mentir à son frère plutôt que de lui avouer qu'elle subissait de l'intimidation.

Mais maintenant, j'étais devenue colère, douleur et haine. 

Le contraire de tout ce que j'étais avant. 

Sauf, que, devant Liam, je venais de me montrer sous un nouveau jour pour son point de vue : ma véritable personnalité. 

Sans le vouloir, je me rendis compte bien trop tard que j'étais en train de pleurer, lorsque je vis le regard de Liam s'écarquillé, alors que sans que je puisse devinais ce qu'il allait se passer, je me retrouvais dans ses bras. 

Je tentais en vains de me dégager de son étreinte plus d'une fois, mais il avait beaucoup plus de force que moi et c'était impossible. 

 - Chuuuuut... C'est tout ma belle... C'est tout, ça va aller... 

Je sentis ma tension se relâchait, alors que peu à peu, la douleur et la colère quittèrent définitivement mon être, alors qu'un sentiment de plénitude le remplacer. 

Je relevai le regard vers ses beaux yeux bruns en amande, alors que les miens verts émeraudes étaient remplie de larmes aussi fragile que le cristal. 

 - Pourquoi? Dis-je à brûle point. 

Liam me regarda tendrement, alors qu'il semblait se questionner intérieurement sur ce que je voulais dire par cette petite question. 

Et j'avais raison, parce qu'il me questionna. 

 - Pourquoi, quoi? 

Je baissai le regard, honteuse, alors que je lui répondis d'une petite voix enrayée et étranglé, causé par la tristesse et l'admiration. 

L'admiration de voir que cet homme était capable de pardonner à la fille la plus odieuse qui existe, alors que cette même fille l'avait insulté et mal traîté. 

Il était fabuleux, extraordinaire. 

 - Pourquoi tant de générosité à mon égard...? Je veux dire... Je suis la pire des odieuses et pourtant... 

Je n'eus pas le besoin de terminer ma phrase, parce que même sans que je ne la termine complètement, Liam avait parfaitement compris ce que je voulais dire par là. 

Il soutint mon regard avec une tendresse, tellement immense qu'elle en était troublante, alors qu'il fit passer une de mes mèches roses derrière mon oreille, avec douceur. 

C'était pour moi tellement étrange, la façon dont il se comportait avec moi... 

 - Parce que. 

Je soupirais de frustration,alors que je sentis mon admiration pour lui vaciller. 

J'avais horreur que lorsque je posais une question, on me répondait " parce que " ou encore " c'est comme ça"! Ça m'horripile, c'est horrible!

Liam avait du comprendre que quelque chose n'allait pas, parce qu'il fronça les sourcils alors qu'il semblait tenter de comprendre. 

 - Qu'est-ce-qu'il y a? 

 - J'ai horreur qu'on me réponde "parce que" quand je pose une question..., bougonnai-je. 

Liam fut prit d'un rire, alors que je relevai le regard vers lui, il me reprit dans ses bras et posa sa tête sur mon épaule, toujours mort de rire.

 - Arrête de rire! M'exclamai-je. 

Aussitôt, il se calma et bientôt, il ne riait plus, mais il me tenait toujours dans ses bras, nos deux corps étroitement enlacés l'un à l'autre. 

 - En fait, j'ai lu le texte que tu as écrit et je comprend tout à fait ce qu'il t'est arrivé. 

Je voulus m'écarter de lui dés qu'il m'eut rappeler ces événements et le fait qu'il est lu ce qu'il n'avait pas le droit de lire, mais sentant mon changement d'humeur arrivé, il me serra encore plus fort dans ses bras, notre étreinte m'apaisant. 

Cette prise de conscience me fit d'ailleurs peur. 

Parce que cela voulait dire que si son contact ne me répugnait pas, mais bien au contraire, m'apaisait, alors, cela voudrait dire que je pourrais aisément m'attacher à lui. 

Et c'est une des choses que je détesterais le plus au monde. 

Je ne voulais pas - plus - m'attacher à quiconque. 

Alors que je me décidais enfin à prendre part a l'étreinte, je sentis un sourire s'esquissait sur les lèvres de Liam, tandis que je passais mes bras autour de sa taille et que je nichais ma tête dans son cou. 

 - Merci... , murmurai-je. 

J'humais son parfum discrétement, alors que j'entendis un bruit, mais je ne relevais pas le tête rien. 

J'étais tellement bien dans ses bras - ce qui me faisait mal de l'avouer - que rien d'autre n'arrivait à me préoccuper. 

Rien d'autre à part les bras de Liam autour de moi, et son parfum entêtant qui m'ennivrait ne compter plus que ça. 

Mais alors que j'étais toujours dans ses bras, la porte s'ouvrit brusquement et une voix s'éleva :

 - LIAM OTE TES PATTES DE MA SOEUR!

To be continued...