Épilogue.

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"La haine m'a consumée pendant plus de trois ans. J'en suis venue à détester le monde entier mis à part ma grande sœur, Gemma. Ma mère et moi ne nous comprenions plus, ne nous entendions plus. Par ma faute.
J'étais aveuglée par ma propre colère qui, je l'ai enfin compris, avait éloignée ma mère. Je ne voulais plus voir mon jumeau. J'ai passé mon temps à détester l'homme que je croyais qu'il était devenu. Mais je me trompais. Tout comme avec ma mère, j'ai cru qu'ils avaient changé, parce que moi j'avais changé. La douleur m'avait changé, me rendant terne et violente. Mais eux n'avait jamais changé. Alors j'ai compris qu'il fallait enfin que je me réconcilie avec mon passé, et pour ça, il fallait que je pardonne et comprenne ma mère et mon jumeau.  Et c'est à ce moment là que j'ai enfin pu redevenir moi-même. Et j'ai compris que la haine n'était qu'une carapace choisie pour éloigner les gens, la douleur, et que la haine cachait souvent la vérité : l'amour. Ce sentiment est un masque, mais il est inutile de le garder trop longtemps. Maintenant je sais que la haine que j'avais en moi était le résultat de mon amour pour mes proches. Ma haine m'a apporté beaucoup de chose. Notamment les retrouvailles et l'amour. Alors ne vous fiez pas aux apparences. La haine n'est pas forcément ce qu'elle paraît être, mais parfois, juste le besoin de se cacher pour se reconstruire. La haine n'est pas toujours destructrice. Bien au contraire. Elle peut rapprocher des personnes. Alors... Détestez vous pour mieux vous aimez!"

         - Heather (Payne) Styles.

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I hate you, but you love me, and finally I love you.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant