Chapitre 22

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Média: la marque de Megan

PDV Megan

- Stop ! Je vous en prie arrêtez ! Vous ne me reverrez plus jamais, je quitterai l'ordre des Chasseurs mais je vous en supplie, épargnez moi !

Ces mots me font l'effet d'une gifle. Je vois rouge. Cet homme est la personne la plus lâche qu'il m'ai été donné de rencontrer. Il se déshonore en implorant son ennemi de lui laisser la vie sauve.

- Tu sais ce que je déteste encore plus que les Chasseurs ? Lui dis-je en me penchant sur lui.

Il me regarde, les larmes coulants à flot sur son visage. Il est à genoux devant moi et Amarok le retient de fuir en faisant pression sur son dos.

- Les lâches. Ceux qui sont prêts à renier leurs valeurs et leur famille pour sauver leur vie aussi misérable qu'inutile. Je te marquerai par le seau de la honte après t'avoir expédier auprès de tes ancêtres qui doivent regretter de t'avoir dans leur lignée.

A ces mots, il pousse un geignement pathétique de peur et de douleur.
Je lève les bras vers lui et son corps se soulève dans les airs. Il tente de s'échapper à mon emprise magique en gesticulant tout en posant ses mains sur son cou. Ses pieds ne touchent plus le sol et l'air commence à lui manquer. Je suis en train de l'étrangler. Son visage devient violet et ses yeux se révulsent.

- Pourrie bien en enfer ! Persiflé-je accompagnée d'un grognement approbateur de mon loup.

Il a encore un soubresaut puis son corps se détend. Je relâche mon emprise et son corps mort s'étale lamentablement sur le sol.

Le loup-garou reprend forme humaine et se penche sur le corps, vérifie qu'il est bien mort puis me fait un signe de tête affirmatif.

- Cet enfoiré a un goût vraiment dégueulasse, fait-il avec une grimace en enfilant ses habits qu'il avait laissé derrière un buisson.

Je ne peux m'empêcher de rigoler sincèrement à cette remarque.

- Pauvre chou ! Le taquiné-je avec un clin d'œil.

- Oh mais j'aimerais bien t'y voir moi à mordre des Chasseurs tellement fort que tu déguste la moitié de leur chaire ! Râle-t-il.

- Berk, non merci ! Bon occupons nous de ce lâche.

Je me penche à mon tour sur le cadavre.
Après avoir dégagé son front de quelques mèches blondes, je passe ma main dessus.
De la chaleur s'y échappe et s'incruste sur son front. Au bout d'une minute je la retire et admire mon œuvre.

La marque de la honte repose maintenant sur son front. Elle est noire comme le charbon et se mélange au pourpre de son sang.

 Elle est noire comme le charbon et se mélange au pourpre de son sang

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L'EnsorceleuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant