Nothing Was The Same [Drake]

04

J'étais en train de me prélasser dans mon lit, me tournant et me retournant sans vraiment savoir pourquoi. Je me posais des questions sur ma vie, pourquoi n'avais-je pas d'amis? Pourquoi n'avais-je pas de copain? Pourquoi ma vie n'etait-elle pas normale comme celle des autres jeunes filles de mon âge? À ma montre il était 2h19, le ciel était toujours sombre et je me sentais encore plus seule. Je m'allongeais sur le dos et regardais mon plafond sur lequel j'avais collé plein d'étoiles fluorescentes, c'était comme pour moi un moyen de m'évader.

Ma vie n'a jamais été aussi triste. À part ma rencontre avec Aubrey rien ne m'ai jamais arrivé de palpitant. D'ailleurs en parlant de lui, depuis le spectacle soit il y a une semaine je n'ai plus eu de nouvelles de lui. Par contre, Azise lui continuait à m'embêter. Il faudrait d'ailleurs que je pense à changer de numéro de téléphone.

Je cherchais en dessous de mes coussins mon téléphone et composa le numéro d'Aubrey, avec un peu de chance peut être que lui non plus n'arrive pas à dormir.

Au bout de six, je dis bien six sonneries il se décida à décrocher et je ne manquai pas de lui faire part de mon mécontentement.

-Non mais je rêve! Si tu ne voulais pas me parler tu n'avais qu'à laissé sonner, j'ai cru que j'allais y passer ma vie!

-Allô? Reprit-il d'une voix fatiguée. Pas de bol, je viens de le réveiller.

-Oh, tu..tu dormais?

-Ouais comme toutes personnes normales à cette heure-ci.

-Alors je ne suis pas normale... concluais-je tristement.

-Exactement oui. Qu'est-ce qu'il, pourquoi tu ne dors pas?

-Je n'y arrive pas.

-Et pourquoi? Renchérit-il en baillant.. Je ne sais pas pourquoi mais je trouvais ça trop sexy. Ok...

-Je ne sais pas.

-D'accord je veux bien veiller avec toi jusqu'à ce que tu dormes mais...

-Mais?

-Je le fais si t'accpete de déjeuner avec moi demain à midi?

-Quoi? Non non non devant un tas de gens je vais manger avec la grande star Drake? Non hors de question.

-Qui te parles de manger devant un tas de gens? Enfin, si tu préfères continuer à tourner et te retourner dans lit jusqu'à trouver le sommeil c'est ton choix.

-C'est du chantage?

-Bonne nuit.

-Non, ok c'est bon je veux bien déjeuner avec toi mais ne me laisse pas seule je m'ennuie avec moi même. Le supliais-je.

-Très bien Barbie. Demain 13h? Je passerais te chercher.

-On mangera où exactement?

-Chez moi. Repliqua-t-il fière de lui sûrement.

Je me mordi la lèvre inférieure et commença à coincer mes ongles entre mes dents. Dans quoi je m'embarque?

-D'accord, 13 heure.

Je le senti sourire contre le téléphone puis notre discussion reprit. Nous parlions encore et encore de tout et de rien, il me faisait sacrément rire et c'est ce que j'apprécie de plus en plus chez lui. Il est sociable et sait comment mettre les gens à l'aise avec lui sans forcer.

-Et au fait, comment t'as su que j'étais pas à l'aise l'autre soir en boîte?

-Je l'ai senti c'est tout.

-Tu mens.

Il commençait à bailler, je le sentais de plus en plus fatigué et je commençais à culpabiliser de l'avoir réveiller.

-Et bien, pour commencer si tu étais venu pour t'amuser tu n'aurais pas commander de bière mais une boisson cocktail. En général les filles aiment bien les mojitos ou encore des coupes de champagne. D'après mon expérience en tout cas. J'aurais du m'en douter! Ensuite tu n'avais pas l'air d'attendre quelqu'un parce que de un tu n'avais pas de montre et tu ne semblais pas t'inquiéter de l'heure autrement dit, tu ne consultait pas ton téléphone toutes les 20 secondes comme n'importe qui le ferait si quelqu'un devait arriver. Et enfin, tu as commandé non pas une mais deux bouteilles de bière et le monde autour de toi n'avait pas l'air de t'intéresser ce qui prouvait simplement que non seulement tu n'étais pas une prostituée mais aussi que tu t'ennuyais. Conclut-il en baillant encore. D'après mon expérience.

Sa voix était de plus en plus rocailleuse, lente et fatiguée, elle etait juste parfaite et je me surpris en train de l'imaginer à côté de moi. J'ai un gros problème... qu'est-ce-que tu me fais Aubrey... ça doit être le sommeil. Oui c'est sûrement ça.

-Ah! À croire que sur mon front c'est vraiment écrit "sans amis".

Je m'attendais à une réponse sarcastique de sa part mais rien du tout.

-Aubrey? Aubrey? Allô?

Je vérifiai si l'appel était toujours en cours et c'était le cas, les secondes passaient toujours. J'en déduis alors qu'il s'était endormi le pauvre. Après 2 heures au téléphone je décidais de raccrocher après lui avoir souhaiter bonne nuit.

-Bonne nuit Aubrey. Chuchotais-je.

-Bonne nuit ma belle.