Nothing Was The Same [Drake]

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Alors les vrais choses commencèrent. Ma vie a réellement changé depuis ma rencontre avec Drake le grand rappeur canadien. C'est incroyable la façon dont une seule personne peut changer toute ta vie. La mienne, c'est grâce à lui qu'elle évolue sans même qu'il le sache. J'aimais être avec lui, et même j'ai finis par m'habituer avec ses amis.

Deux semaine et demi que j'étais à Los Angeles et ma vie n'a jamais été aussi cool. Je ne m'ennuyais pas, je n'avais pas le temps. Entre Cedric qui me faisait visiter de fond en comble toute la ville, Penelope qui me faisait faire des virés shopping car pour elle il était important qu'un changement se remarque lorsque je retournerais à Toronto et d'après elle ce changement devait commencer par une nouvelle garde robe, Dieu merci elle est riche, et Aubrey. Aubrey qui sans le savoir me faisait tomber de jour en jour, qui devenait indispensable à mon sourire... aussi il y a Azise bien sûr, c'est étrange la façon dont nous sommes en train de nous rapprocher mais je ne m'en plain pas, il est très sympa sous ses airs de crâneur.

J'étais contente, je me sentais aimée et choyée. Ce matin je me suis réveillé un peu en retard à cause du véritable marathon de différentes séries américaines de la veille. Penelope à réussi à me convaincre, quoique ça n'avait pas été si difficile. J'ai fais ma toilette et juste après je suis descendu au restaurant de l'hôtel en espérant y trouver Cedric. Il était bien là, assis au bar, je me hâta de le rejoindre en lui faisant la conversation.

-Alors on fait quoi aujourd'hui? Je demande excitée.

Son sourire s'élargit puis il retourna à sa tasse de café en disant.

-Tu es vraiment une gamine.

En temps normale j'aurais été vexée mais je savais qu'il ne le disait pas méchamment. J'apprécie énormément Cedric mais ce que j'aime le plus chez lui c'est sa façon s'habiller, je n'ai jamais vue ça. Il savait mélanger "classe" avec "moderne". Rien qu'aujourd'hui, il avait mit un jean noir déchiré une chemise blanche bien repassé. Banal vous allez dire, mais si avec tout ça on ajoute cette montre cartier à son poignet droit, ce chapeau rouge bordeaux sur sa tête et ces magnifiques bottine en din. Jamais à Toronto je n'ai vue quelqu'un d'aussi soigné que lui.

-On ne fait rien aujourd'hui parce que je t'ai fais visiter tout les endroits que je connaissais. Répondit-il après avoir avalé une gorgé de son café.

-Vraiment?

Il hoche la tête avant de se mettre sur pied, il secoue mes cheveux avec sa main gauche avant de prendre son téléphone ainsi que son portefeuille qu'il avait laissé sur le comptoir.

-Je dois y aller Barbie. À demain!

Je me remet mes cheveux en place en rigolant avant de répondre par un signe de main, puis je le souviens d'une chose.

-Cedric attend!

Il se retourne vers moi et je me dépêche d'atteindre sa position.

-Je pars dans quelques jours.

-Dans quelques jours c'est à dire?

-Samedi. Je m'en vais samedi. Précisais-je.

-Oh donc dans deux jours... et bien on se verra avant que tu ne partes, j'ai plusieurs choses à faire en ce moment. Je t'inviterais à dîner demain soir si tu veux.

-Ah oui je veux bien... mais pas ici, ça serais-

-Bizarre ouais. J'ai ma petite idée de là où je t'emmenerais, t'en fais pas. Tu auras juste à te faire belle et je m'occupe du reste. Ça te va? Continua-t-il.

Je hoche la tête, toute sourire. Il me rend mon sourire puis s'en va. Je suis tellement excitée. Je reprends alors mon chemin vers ma chambre et y trouve Penelope toujours endormi sur le canapé. Hier soir était facile la seule fois où je me suis sentie égale à elle et pas inférieure comme toujours. Elle n'a pas cherché à me rabaisser ou à m'insulter, à me rappeler de mauvais souvenirs, elle s'est simplement comportée comme une vraie cousine, comme ma cousine. Et j'ai apprécié partager ces moments avec elle. Ce voyage a finalement été une très bonne idée.

J'entends mon téléphone vibrer à l'autre bout de la pièce et me dépêche à le prendre, le nom d'Aubrey s'affiche et un sourire idiot se clou sur mon visage pendant que je décroche.

-Allô?

-Hey sweetheart ça va bien aujourd'hui?

"Sweetheart". Il a dit-

-Oui oui et toi?

-Je vais bien aussi...

-Tu fais quoi aujourd'hui?

-Euh.. bah rien de spécial. Ma cousine dort encore et mon guide touristique a du travail donc..

-Donc t'es libre. Okay hmm je pensais te proposer une journée piscine ça te dis? Avec Ryan et Chubbs.

Je me tut un instant pour réfléchir. Moi? En maillot de bain ? Dans la piscine d'un rappeur ?

-Barbie t'es toujours là?

-Euh euh ouais... je bégaie en sortant de mes pensées. Quand tu dis journée piscine tu veux dire que-

-Je veux dire qu'on sera dans ma piscine et qu'on va nager dans ma piscine. Reprend-t-il.

J'ai senti une pointe de lassitude dans sa réponse, il était comme exaspéré... mais peut être que je me fais des idées.

-Je veux bien mais... j'aime pas trop être en maillot de bain devant les gens... ça me met mal à l'aise. Je me justifie en apportant mes ongles à ma bouche malgré ma manucure encore fraîche.

Il soupire longtemps en émettant doucement un grognement inhumain. Mon coeur se mit à battre fort, j'avais peur de sa réponse. Au fond de moi je le savais, je le savais qu'il commençait à se lasser de moi et de mes complexes mais il ne comprenait pas que c'était grâce à lui que je commençais à m'émanciper, à m'épanouir....

-Okay bah je me disais juste qu'on pourrait passer une dernière journée ensemble vue que je pars ce soir pour Boston et qu'on ne se reverrait que sur Toronto mais tu sais quoi? Laisse tomber... on se voit sur Toronto. À plus.

Il raccroche avant que je n'ai pu dire quoique ce soit.

Forcément il se lasse de moi. Qui aimerait une fille pleine de complexes, insociable, sans amis, qui collectionne des pulls trois fois plus grand qu'elle et qui n'est même pas foutue de prendre correctement soin de ses cheveux?

Ça m'a fait mal au coeur. Il ne supporte pas mon manque de confiance en moi, ce qu'il lui faut c'est une femme indépendante qui sait ce qu'elle veut et n'a rien à vouloir chez les autres. Une espèce de Penelope quoi.

J'essuie doucement la larme qui avait coulé sur ma joue et repose mon téléphone et me dirige vers la terrasse. Moi qui pensais que tout allait bien pour moi.