Nothing Was The Same [Drake]

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Je suis pathétique, ma vie est pathétique et le plus pathétique dans tout ça c'est que je le sais et que je n'y fais rien. Je déteste ça, je me déteste de ne pas être comme les autres, de ne pas y arriver.

Le reste de la journée je l'ai passé allongée dans l'un des hamacs qui se trouvaient dans l'espèce de parc qui se trouve dans le domaine de l'hôtel. Penelope elle aussi m'a trouvé pathétique, elle m'a supplié d'arrêter de pleurer ce que je fit mais mon air avachi était constamment sur mon visage. Cette discussion avec Aubrey avait fait germer en moi un trou noir qui avait aspiré toute once de joie en moi. C'est simplement pathétique.

J'ai donc attendu amèrement le lendemain en espérant un quelconque signe de lui mais rien du tout. Je gardais constamment mon téléphone sur moi et le consultai toute les trente minutes jusqu'à ce qu'on frappe à ma porte. Il était onze heure du matin alors je ne voyais pas qui pourrais bien vouloir nous voir sachant qu'on avait pas grand monde qu'on connaissait ici et qui connaissent en plus notre hôtel.

Je me suis levée avec la plus grande des flemme et suis partie courageusement ouvrir étant donné que Penelope était sortie en prétextant que ma mauvaise humeur lui gâchait ses ondes positives. J'ouvre et tombe sur Cedric, il arbore son sourire colgate en me voyant mais je n'ai même pas la force de lui rendre son sourire.

-Hey comme je ne t'ai pas vue ce matin au salon de thé j'ai demandé à la réceptionniste ton numéro de chambre pour voir si tu allais bien.

Ça m'a réellement fait plaisir de savoir que quelqu'un se souciait de moi et que ce quelqu'un était Cedric, il est tellement gentil. Mais... quelques chose me fit tiquer.

-Elle n'est pas sensée te le donner.

-Je sais mais il se trouve que je la connais bien.

-Oh... C'est gentil de passer me voir. Je vais bien merci. Je suis juste un peu... fatiguée. Me justifiais-je.

-D'accord. J'espère que tu seras en forme pour ce soir alors.

J'avais presqu'oublié ce dîner. Je souris faiblement et secoue la tête.

-T'inquiète.

-Okay. Et au fait sois prête pour 20h, on se rejoins à la réception.

-J'y serais.

-À tout à l'heure.

Je lui offre un dernier sourire avant d'écouter la sonnerie de mon téléphone portable ,que j'avais lamentablement laissé dans ma chambre, retentir. Oui ma chambre car en faite c'était une sorte de mini suite, il y avait une sorte de mini salon qui séparait celle de Penelope et la mienne. J'accour vers lui en fermant la porte et découvre sur mon écran allumé, le numéro d'une personne que j'avais complètement sortie de ma mémoire. Une personne que je croyais morte.

-C'est quoi ça? On t'appelle et je dois attendre 100 ans avant que tu ne décroche? J'aurais pu faire une crise cardiaque en attendant que prenne en fin ton téléphone. À moins que tu l'ai fait exprès, tu ne veux pas me parler? C'est ça?

-Je vais bien maman et toi?

-Quelle insolence! Je lui pose une question et elle me réponds par une autre. Léa tu entends ça? Je me demande qui est le porc qui t'as élevé! Où sont passés tes bonnes manières Élisabeth?

-Barbara!

-J'ai dis Élisabeth t'as mal entendu? Oh et puis ne m'oblige pas à faire partie de ton dédoublement de personnalité. Tu t'appelle autant Barbara que Élisabeth, je le sais vue que c'est moi qui t'ai donné ces prénoms alors si je veux t'appeler Élisabeth je t'appelle Élisabeth!