12

732 76 13
                                    

La villa de L.A d'Aubrey n'avait tellement rien à voir avoir sa petite maison chaleureuse de Toronto dans laquelle nous avions passé la plupart de moment ensemble. Je tournais sur moi même en essayant d'admirer toute la décoration sans rater le moindre détail. À gauche sur les murs une armoire dans laquelle il y avait plusieurs trophées, des récompenses en tout genre en or ou en en argent. Tout de suite la chanson "Trophies" me vint en tête, je souris. À droite plusieurs photos, de lui avec différentes légende du monde musical et sportif c'était si impressionnant.

-Tu me suis? Propose-t-il.

Nous étions toujours dans le hall d'entrée qui laissait la vue à un énorme salon, enfin moi j'y étais toujours. Je relève la tête du cadre photo que j'avais dans les mains et le regarde, il était debout et attendait sûrement ma réponse alors je hocha la tête et reposa le cadre avant de le suivre. Il me conduit alors dans sa cuisine où il y avait déjà de la nourriture sur la table ainsi que trois consommateurs. Ses trois acolytes que j'avais souvent par attention vue dans ses photos, il se déplace toujours avec eux.

-Ça va on ne vous dérange pas? Il lance en les rejoignant.

Je restais à l'entrée, trop timide pour m'approcher. Ils ont commencé à parler et rigoler je crois même que Aubrey avait presque oublié ma présence. Soudain un d'eux posa ses yeux sur moi, il chuchote quelques chose à l'oreille d'un autre puis ils se passent le mot jusqu'à ce que ça arrive à l'oreille de Aubrey et là ils éclatent de rire. Je ne comprenais rien, je me sentais mise à l'écart, j'aurais rougit si j'avais été plus mate de peau. J'avais l'impression qu'ils se moquaient tous de moi et Aubrey avec. Il est pourtant au courant pour mon manque d'assurance et ce qu'il fait avec ses amis ne me mets pas à l'aise du tout. J'avais l'impression que Élisabeth la looser était de retour, est-ce que j'exagère? Non.

Très peu de gens savent réellement les séquelles que peuvent laisser le harcèlement scolaire. Se faire poursuivre, insulter, pousser, rejetter comme un déchets, être constamment la risée de tout le monde, c'est frustrant et oppressant.

J'apporte ma main à ma bouche et commence à ronger mes ongles et ce n'est qu'à ce moment là que Aubrey décide de venir vers moi. Il prit mon autre main et me conduit devant ses amis qui continuaient toujours de rigoler de moi comme si je n'existais pas. Peut être qu'ils pensent que je suis une de ces femmes que Aubrey doit sûrement emmener souvent ici. Je ne sais pas.

-Je vous présente Barbara, Barbara je te présente Chubbs, Obrian et Ryan mes frères.

L'ordre était net, clair et précis. Chubbs était le grand noir avec un air sérieux qui venait d'entamer sa énième part de pizza, Obrian lui était blanc avec une barbe qui me laissait perplexe et Ryan qui avait un air arabe exactement comme Aubrey mais en plus velue. Je souris timidement en me suppliant intérieurement d'arrêter de me ronger les ongles mais impossible.

-Barbe à rat, barbe à Obrian. Plaisante Ryan.

C'était très vexant. Aubrey lui éclata de rire en même temps que ses amis, Chubbs a même failli s'étouffer. J'aurais aimé jouer la femme de caractère, grande gueule qui leur aurait jeter un regard froid et hautain, ou cette femme qui allait rigoler avec eux parce qu'elle n'a aucun complexe mais malheureusement pour moi ce n'est pas le cas. Je n'y arrive pas devant eux.

-C'est qu'elle est timide en plus d'être une barbe. Reprend Obrian.

-C'est barbant. Continue Chubbs.

Leur attitude était exactement celle des autres danseurs de ma troupe à Toronto, c'est comme si je ne pourrais jamais être moi. Il y aura toujours quelqu'un pour venir me saquer mon ascendance vers une meilleure vie. Dieu merci mon téléphone se mis à sonner. Immédiatement je le sors de ma sacoche et vois le numéro de Azise, je n'ai jamais été aussi heureuse de recevoir un appel. Ils étaient tellement dans le truc qu'ils n'avaient pas remarqué que je m'étais excusée pour me retirer. Je me suis aventurer hasardeusement dans la villa à la recherche d'un coin tranquil et je me trouva en face d'une terrasse qui donnait directement sur la mer. J'avais l'impression de rêver, c'est la sonnerie insistante de mon téléphone qui me fit redescendre sur terre. Je sors et décroche directement.

Nothing Was The Same [Drake]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant