Décontracté

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PDV de Brioche :

Je restais immobile étendu dans le lit, a réfléchir à tous se qu'il venait de se passer.

On s'était embrassé, j'avais dit que j'allais forcement m'attacher et que je ne supporterais pas la distance. Les dés étaient jetés, nous avions franchis la limite entre l'amitié et ... et merde, quel crétin je fait !

Qu'allait-il faire ? Et surtout, que devais-je faire ?

Il apparu dans l'embrasure de la porte, vêtu seulement d'une serviette autour de la taille. Mon cœur défailli quand il se rapprocha de moi, son sourire malicieux aux lèvres. J'étais subjugué, il se déplaçait avec tellement de grâce et de sensualité. Ma respiration s'accéléra lorsqu'il se pencha pour déposer un chaste baiser sur mes lèvres.

- Bri, arrête de te prendre la tête et bouge toi, on doit rejoindre les autres, tu te rappel ?

- Bien sûr que je me rappel ! Dis-je un peu vexé.

- J'aime bien quand tu râle. Me dit-il en déposant un nouveau baiser.

Il se redressa et me tendit la main. J'hésitais un peu, puis accepta lorsqu'il afficha son sourire charmeur. Il m'aida a me redresser, me rapprocha de lui en passant son bras dans mes reins. Mon cœur allait éclater.

- Tu prends une douche et on y va. Dit-il avant de de me donner un nouveau baiser.

Il me lâcha et me mis une légère fessée qui m'arracha mon habituelle cri très viril !

- Aller hop ! Où on va être en retard. Il commença à fouiller dans son armoire comme si tout était normal.

J'étais déconcerté, totalement déboussolé, quand j'allais enfin me doucher. Une fois sous l'eau, j'essayais de remettre mes idées en place.

Il m'avait embrassé plusieurs fois, même si se n'était que de simple petits baisers. Avec un naturel déconcertant, comme si nous formions déjà un couple.

J'avoue que j'avais aimé non seulement ses baisers, mais aussi son attitude décontractée et naturelle face à la situation.

« Arrête de te prendre la tête », avait-il dit. Il avait raison, je devais profiter du moment, de mes amis, et ... de lui. Puis je verrais demain ce qu'il allait me proposer.

Nous arrivâmes à la pizzeria en même temps que les autres, donc aucun retards. Mais j'étais gêné qu'ils ne soient pas au courant de la situation avec Micka, je déteste le mensonge.

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