22 Retour

786 58 16
                                    


Sur le chemin du retour, je réalisais que j'avais hâte de rentrer. Même si j'avais passé la journée en sa compagnie, nous n'avions pas eu de gestes tendres l'un envers l'autre. Je me demandais si c'était dû à la présence d'autre personne, ou au fait qu'il ne voulait rien m'imposer.

- Tu es bien pensif subitement ? Demanda-t-il.

- Oui c'est vrai, j'ai passé une bonne journée.

- Moi aussi, j'ai appris un peu plus de choses sur toi, et sur ton enfance.

- Ouais, et j'ai bien ris aussi.

– Ouep moi aussi.

Une envie de l'embrasser, de le serrer dans mes bras me submergea. Je l'observais tout en conduisant. Il avait le sourire aux lèvres sûrement en se remémorant les bêtises que nous avions dites. Il tourna son regarde vers moi, son air serein accentua mon envie de l'enlacer.

- Quoi, qu'es qu'il y a ? Sa voix étais amuse.

- Rien...enfin je...réfléchissais.

Heureusement nous arrivions, se qui fit diversions.

- Je suis crevé. Bailla Micka. Je vais me mettre en pyj.

- Moi j'irais me doucher après.

Même si j'étais fatigué, s'apprécia le jet chaud de la douche.

Quand je sortis de la salle de bain, j'aperçus Micka coucher sur le dos installé sous la couette. Je m'allongea à coté de lui. Cette envie de le sentir près de moi me repris. Je voulais le toucher, le caresser, sentir son odeur. Je me positionna doucement le long de son corps, passa un bras autour de son torse et posa ma tête sur sa poitrine.

- Humm...

- Désoler de t'avoir réveillé.

- Non je ne dormais pas encore, j'aime bien quand tu es câlins. Murmura-t-il.

- J'ai eu envie de te toucher toute la soirée en fait.

Pourquoi je lui avouais ça, c'est pas malin, qu'es ce qu'il va penser de moi maintenant.

- Moi aussi. Dit-il en m'enroulant dans ces bras.

Que j'étais bien là, dans la chaleur de nos corps. J'aimais bien cette proximité, cela m'étonna, je trouvais cela paradoxale vu ma timidité.

- Bonne nuit, ma Bri. Dit-il en m'embrassant les cheveux.

- Bonne nuit Micka. S'embrassa son torse et le sentis frissonner.

- Humm...

Je fus surpris de l'effet que je lui faisais. Il ressentais sûrement des papillons comme moi. Cette idée me combla et je m'endormis se sentiment à l'esprit.

Je me réveilla toujours dans ses bras le lendemain matin. Il dormait paisiblement, la respiration régulière. J'en profita pour le regarder en détails sans que son regard ne me gêne. Il avait de long cils noir, les cheveux bruns en batailles, une petite barbe de trois jours, des lèvres bien rose, une belle peau et un cou qui me donnais envie d'y faire des suçons. J'aperçus quelques poils qui dépassaient de son tee-shirt tout déformé. Je fus pris d'une envie folle de les caresser, de les sentir me chatouiller la main, de les embrasser.

Je ne résista pas, j'effleura délicatement ses poils du bout des doigts. Ils étaient doux et fins. Je développa mon geste jusqu'à sentir sa peau dessous. Ma respiration se fit irrégulière, j'en voulais plus. Je passa ma main sous l'encolure a moitié déchiré de son tee-shirt, appréciant toute la pilosité de son torse. J'adorais cette sensation de douceur sous mes doigts.

- Jaime bien tes caresses.

Je sursauta et poussa un cris « très viril » de surprise. Puis la gêne me submergea et colora la totalité de mon visage en rouge feu.

Il se mis à rire en me prenant la main coupable d'attouchement qui était reste figé dans les airs. Il enlaça nos doigts.

- Je t'ai fait peur ?

- Je ... désolé. Chuchotais-je en baissant mon regard.

- Pourquoi, tu n'as pas a t'excuser. Tu n'as rien fait de mal à ce que je sache.

- Ben ... ( je ne savais plus quoi dire ) j'ai profité du fait que tu dormais !

- Quoi ! Bri, regarde moi ( je leva les yeux et fut rassuré de la tendresse qu'il dégageais) surtout ne sois pas gêné. Tu n'as pas à culpabiliser d'une simple caresse, que j'ai apprécié d'ailleurs ( il me souriais avec malice qui me fit encore plus rougir).

Nous 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant