36 Deuxième cadeau

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  Après notre premier baiser et sûrement pas le dernier dans la futur douche, nous nous rendions dans l'agence immobilière, afin de signer tous les papiers. Micka avait tout prévu, il avait réuni tous les justificatifs pour nous deux. Ce qui m'étonna, je me demandais bien comment il avait fait pour mettre la main sur ces papiers.

Micka m'emmena boire un café dans un bar plutôt sympa que je ne connaissais même pas. Installé confortablement dans un coin de la pièce, nous rêvions de notre future vie dans cet appart. Pour ma part, je lui expliquai en détail comment j'allais aménager mon bureau.

Nous passions un bon moment à rêver et a rire à l'unisson, j'avais l'impression de le connaître depuis si longtemps, alors que cela ne faisait qu'environ un mois que l'on s'était vu chez Siphano. J'étais en pleine réflexion quand Micka s'exclama :

- Haaa ... Voilà la suite qui arrive.

Je me retournai vers l'entrée du bar, pour voir ma meilleure amie Anaïs se diriger vers nous le sourire rayonnant.

- Coucou les amoureux, je suis trop contente de vous voir.

Je bondis sur mes pieds pour aller l'embrasser et la serrer dans mes bras. Je ne l'avais pas beaucoup vu depuis que j'étais avec Micka. Avant on se faisait des journées délires a rire comme des gosses tous les deux, j'avoue que ça me manquait un peu.

- Je suis trop content de te voir.

- Bri, tu m'étouffes.

Elle commanda un café et s'installa à côté de moi. Nous rattrapions un peu notre retard et passions une bonne heure a rire de bon cœur.

- Bon, ce n'est pas que je m'ennuie, mais il faut que je vous laisse, j'ai des choses à faire. Déclara Micka en se levant.

- Quoi tu ne restes pas, mais je croyais que tu m'organisais ma journée d'anniversaire. Râlais-je.

- Ben oui, c'est ce que je fais, je t'organise une aprèm avec ta copine.

- Tu vas voir, on va s'éclater, je t'emmène à la foire faire des manèges et manger une bonne gaufre. S'enthousiasma Anaïs.

- Super, mais pas de manèges qui font trop peur hein.

- Aller, je vous laisse tous les deux.

Il vint m'embrasser tendrement, que j'aimais le contact de ses lèvres. Avec Anaïs, nous sommes resté encore une bonne heure a bavarder, avant de se diriger vers sa voiture. Il nous fallut tout de même trois quarts d'heure pour nous rendre à la foire, mais ça valait le coup.

Elle était grandiose, pleine de lumières clignotantes, de couleurs chatoyantes et de senteur que seule la foire peut procurer. Nous commençâmes par la chenille, où je perdis ma voix a force de crier. Puis vint le palais des rires, où Anaïs faillit souiller sa petite culotte tellement elle se moqua de mes maladresses. Ensuite, nous sommes allés nous recouvrir le corps de bleus et de contusions dans les voitures tamponneuses.

Je n'en pouvais déjà plus, on fit une pause-café crêpes improvisée sur un banc solitaire. La crêpe était délicieuse, il n'y a rien à faire seul la foire procure des crêpes aussi bonnes.

Une fois rassasié, on termina par un nombre colossal de tir à la carabine, afin de gagner les peluches que l'on voulait tous les deux.D'ailleurs, au bout du compte, elles ont coûté trois fois leurs prix. Anaïs avait choisi une licorne et moi un magnifique Totoro.

La nuit commençait à sérieusement tomber, quand nous quittâmes les lieux. Il gelait dans la voiture, Anaïs dut mettre le chauffage à fond pour réussir à arrêter le flots continu de reproches que je faisais. Trois quarts d'heure et vingt degrés plus tard, nous nous installions de nouveau dans un bar à quelques mètres de chez-moi.  

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