29Elle t'a tué
Tu ne portes plus tes couilles, wAllah elle t'a tué
Tu deviens si fragile
Tu en as marres, tu cauchemardes, tu veux consulterPARIS
Zûhir s'arrête juste devant la maison, il coupe le moteur puis se tourne vers moi, nous nous trouvons devant l'immense portail de la maison.
- Zûhir: T'es prête ?
- Non.
- Zûhir: Toute manière t'as pas le choix. Tu veux finir ta vie toute seule ?
- [...]
- Zûhir: Tu veux pas connaître le petit ?
- [...]
- Zûhir: Je sais qu'au fond de toi tu veux, alors sors.
Il appuie sur le bouton et quelques secondes après le portail s'ouvre, nous entrons dans la petite allée, Zûhir se gare puis sors de la voiture, je suis restée dedans, à me demander si je prenais le bon choix, si je devais y aller, et si elle refusait de me voir, de me pardonner, de me parler ? Je ne pourrais m'en prendre qu'à moi même.
Zûhir me fait signe de sortir de la voiture, je prends mon courage à deux mains et sors à mon tour, j'avais les mains toutes tremblotantes, je ne sentais même plus mes pied me guider vers la porte, je me place derrière lui alors qu'il toque, quelques seconde plus tard la porte s'ouvre, Zûhir se pousse et lorsque je me retrouve fasse à elle, je ne peux m'empêcher de baisser la tête, c'est ma petite soeur, j'aurais dû être là lors qu'elle s'est retrouver seule, j'aurais du être présente lorsqu'elle à perdu son mari. Personne ne bougeait, jusqu'à ce je sentes ses bras autour de ma taille, elle me serrait très fort contre elle, je suis rester de marbre avant de la serrer dans mes bras à mon tour. L'instant était comme magique, je ne suis pas quelqu'un d'énormément tactile et de démonstratifs, mais là, je devais bien faire un effort.
J'avais l'impression que tout mes problèmes c'étaient envoler. Après s'être détacher de moi et avoir essuyer ses larmes, elle se pousse pour me laisser entrer, rien n'avait changer à part le fait que les affaires du bébé avaient pris toutes la place. Je regardais autour de moi comme une inconnu, Zûhir était à l'étage avec le petit dont je ne connaissais toujours pas le nom. Je me sentais vraiment honteuse de ne pas connaître son nom, il n'avais que un mois et quelques semaines, c'était encore un petit bébé. Je me sentais bien, tellement bien, je n'avais pas ressentie un tel sentiment depuis très longtemps, mais à présent j'appréhendais la réaction de ma mère.
J'ai peur qu'elle refuse de me parler et de me pardonner pour tout le mal que je leur ai fait, j'espère juste qu'elle ne va pas me demander de partir.
- Elle: Maman est partie faire des courses.
J'avais l'impression qu'elle devinait mes craintes, elle s'approche de moi puis saisis le petit sac que j'ai à l'épaule puis s'installe sur le canapé. Je me sentais gêné, alors je suis rester debout pendant de longue secondes avant de m'asseoir.
- Elle: Ou est-ce que tu étais ?
- Chez une amie...Mais tout va bien, je vais chercher un appartement.
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Zaïm- À la recherche du bonheur
RomanceAprès quatre ans passés derrière les barreaux, Zaïm quitte la prison de Fleury Mérogis avec une seule idée en tête, faire un dernier coup lui rapportant un maximum d'argent et décrocher. Mais lorsque son passée rencontre son futur notre héros est c...