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  Je sais ce que tu vaux
Donc tu sais ce que je veux de toi
Tu sais ce que je vaux
Donc je sais ce que t'attends de moi
Demande-moi, juste demande, demande-moi
Demande-moi, juste demande 🎶


PARIS

Les jours et les semaines passaient, Aziz continuait à faire pression sur moi, il m'envoyait des messages de menace, je ne sortais plus, je psychotais toute la journée, je m'inquiétais pour ma mère, Zair et Sûria, je n'arrivais plus à être tranquille. Je passais mon temps à vérifier que tout allait bien dans la chambre du petit, je ne dormais plus de la nuit, je faisais des crises d'angoisse c'était horrible, plus le temps passait et plus il devenait dangereux, il me parlait de la mort de Nour et Shana en me disant qu'il trouverait un moyen de me faire accuser si je ne venais pas.


Je commençais à me dire que la meilleur chose à faire était de partir, que je devais les protéger, je vais encore une fois les blessé, les décevoir, mais je refuses de les voir mourir sous mes yeux à cause de mes erreurs, je dois assumer mes choix. J'ai choisis d'être ainsi, j'aurais pu me remettre en question plus tôt, changer plus tôt, devenir quelqu'un de bien plut tôt, mais je n'en ai fais qu'à ma tête, et aujourd'hui je paie pour mes erreurs.


[...]


- Coucou !


Il ri puis attrape son pied pour le mettre dans sa bouche, je le prends dans mes bras et le pose sur mes genoux, prend l'ordinateur et lui fait écouter une comptine pour enfant, quelques minutes après il s'endort dans mes bras, après l'avoir coucher je suis descendu ranger un peu lorsque ça sonne à la porte. Sûria connait très peu de monde à part la famille, Yazel et quelques personnes, elle recevait très peu de personne et aujourd'hui, elle n'attendait personne. Après quelques secondes à fixée la porte, je décide d'aller ouvrir.


Au moment ou celle-ci s'ouvre je me sens projeter en arrière, deux hommes entre l'un d'entre eux me gifle violemment pendant que l'autre monte à l'étage, je rampe au sol pour essayer d'atteindre le téléphone, mais une main m'attrape violemment les cheveux, j'entend Zair pleurer à l'étage.


- Arrêtez ! Lui faîte pas de mal.


Il ne répond pas et me traîne jusqu'à l'étage, dans la salle de bain ou l'eau coulait abondamment il me balance dans un coin de la pièce puis l'autre arrive avec Zaïr, je me précipite vers lui pour le lui prendre des mains lorsqu'il me fout un coup de pied dans les côtes, je me replie sur moi même et ferme les yeux pour essayer d'atténuer la douleur, l'un des malfaiteurs branche le sèche cheveux et le jette dans la baignoire.


- Lui: T'as le choix entre nous suivre ou je balance le bébé dans l'eau.

- Non...Je...Svp.

- Lui: Je vais perdre patience.


Il attrape Zaïr qui pleure toujours et le balance de droite à gauche et fait mine à plusieurs reprise de le laisser tomber, je n'ai pas tenue longtemps avant de céder, l'homme aux yeux noir, celui qui tenait Zair dans ses bras le pose sur la table à langer. Celui qui me tenais par les cheveux me demande de lui montrer ma chambre je lui pointe la porte du doigt.


- Lui: Prend un sac avec toute tes affaires !

- Svp, je...je ferais tout ce que vous voulez mais pas ça, je vous en supplie.

- Lui: Je vais pas perdre mon temps, si dans dix minutes t'as pas bouclée toute tes affaires je m'occupe du bébé et du reste de ta famille. Tu leur manquera pas salle pute !


Je vide les tiroirs et jette mes affaires dans un vulgaire sac de sport, au loin j'entend Zair pleure l'homme qui est avec lui commence à perdre patience et lui cris dessus ce qui n'arrangeait rien, je priais pour qu'un voisin passe par la fenêtre de la salle de bain et qu'il entende tout mais j'avais déjà finit de tout récupérer. Je pars les rejoindre dans le salon, Zaïr c'était miraculeusement endormi.


- Lui: Tu vas leur écrire une lettre pour leur dire que tu pars et qu'elles doivent pas chercher après toi.


Il me tend une feuille avec un stylo et me dicte ce que je dois écrire, à chaque fois que l'entre rencontrait la feuille blanche une larme coulait de mes yeux, je n'arrivais pas à me dire que tout était finit, j'avais trouver ma vie d'avant, ma famille, je me sentais tellement bien en leur présence et maintenant j'ai l'impression de retourner à la case départ. J'ai peur de ce que Aziz va me faire, je sais qu'il est impitoyable et prêt à n'importe quoi pour avoir ce qu'il désire.


- Lui: On y va !

- Quoi ?! Mais le bébé ?! Je peux pas le laisser.

- Lui: Un de nos homme suis ta soeur elle sera là dans moins de dix minutes ! On bougent.




L'homme aux yeux noir m'attrape fermement par le bras et m'entraînent dehors, une veille clio était stationné devant la maison, elle va me détester en sachant que j'ai laisser son fils seule et je me déteste aussi, je monte dans la voiture juste avant eux, il ferme les portières et démarre à toute vitesse.





C'est à partir de ce moment-là que ma vie à réellement changer, je savais que je ne serais plus jamais....plus jamais la même.





ZAIM


- Lyna: Je te trouves trop mignon aujourd'hui.

- Ah bon ?

- Lyna: Oui.


Elle m'embrasse et affiche un sourire de satisfaction sur son visage, de satisfaction ? Pourquoi ? C'est vrai que c'est bizarre, hier j'étais sur le point de la quitter et aujourd'hui c'est limite si je peux plus vivre sans elle, je croit qu'elle m'a ensorcelé,  je la prend dans mes bras et la serre contre moi.


- Lyna: On pourrait peut-être rentrer en France.

- On est là que depuis quelques mois.

- Lyna: Je sais, mais la France me manque.

- Pas maintenant, laisse-moi profiter un peu.

- Lyna: Tu me promets qu'on va y retourner ?

- Ouais t'inquiète.





Elle souri puis m'embrasse, j'aurais jamais cru mais je penses que je suis amoureux de Lyna. Aya n'est plus qu'un vulgaire souvenir.


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Thugyh©

Zaïm- À la recherche du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant