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  On a cherché à s'éviter
Car, en vérité, ce qui me plait te plait
Comment faire pour t'éviter ?
Car, en vérité, ce qui te plait me plait 🎶 


Paris





Elle me fixait longuement elle me dominait de par sa taille mais aussi par sa corpulence c'est une femme forte mais très élégante son visage n'inspire que haine et colère. Contre qui ? Aucune idée mais lorsque mon regard rencontre précisément le sien j'ai pu lire toute la douleur et toute la souffrance qu'elle garde en elle, j'avais l'impression de me voir en elle, j'étais comme elle il y a encore quelque temps.

Je lisais en elle comme un livre grand ouvert et cela n'avait pas l'air de plaire puisqu'elle me gifla fortement.



- Elle: Je ne suis pas ton égal alors tu as plutôt intérêt à bien te tenir avec moi, je ne suis pas Aziz je suis pire que lui alors fait très attention petit idiote.


Elle me demande de me lever et de la suivre je me lève difficilement et reste derrière elle, nous longeons le long couloir jusqu'à arriver devant un escalier, elle se retourne surement pour vérifier que je la suis toujours, puis elle continue sa longue marche, nous descendons les vingtaines de marchent jusqu'à arriver dans un autre couloir à la décoration un peu plus chic, une moquette rouge, des murs peint en blanc, des portes blanches tout le long du couloir avec une poignée en or et une clef en or présente dans la serrure.


- Elle: Voici ton nouvel étage, c'est ici que tu resteras à partir de maintenant.


Je ne réponds pas, elle continue de marcher jusqu'au bout du couloir une porte semblable aux autres étaient devant nous, elle retire la petite clé qui était dans la serrure sort son propre trousseau et ouvre la porte, elle entre se met légèrement sur la gauche pour me laisser entrer à mon tour. La décoration n'avait rien avoir avec celle de la chambre du haut, beaucoup plus propres, l'odeur d'humidité et d'urine avait disparu un grand lit avec une grande penderie était présente dans la pièce.


Et sans même que je ne m'en rende compte Stella avait disparu j'ai essayer de sortir de la chambre mais comme je le pensais celle-ci était fermer à clé, je n'avais plus rien à faire à part m'allonger sur le lit et attendre que le temps passe.





[...]


Je dormais tranquillement lorsque les rideaux de la chambre s'ouvre brusquement la lumière m'aveugle j'ouvre difficilement les yeux, deux femmes, étaient présente dans la chambres, toutes les deux blondes grande habillée d'un tailleur gris, les cheveux tirée en arrière, un maquillage discret deux copies conforme de Stella.


- F1: Leila ! Levez-vous, la salle de bain est dans la pièce à côté.

- Leila ?

- F2: Vous avez vingt minutes et ensuite on fait les essayages.

- Je...je m'appelle pas Leila.





Elle me regarde avec dédain puis me regarde de haut en bas.


- Elle: A toute à l'heure Leila.





OMNISCIENT





Après plus de trois heures à attendre son mari, Hind finit par s'endormir sur le canapé, ce n'est qu'au alentours de quatre heure du matin que le téléphone sonne.


- Allô ?

- ?: Madame Belkacem, je suis le docteur ******* je diriges le service des soins intensif de l'hôpital ******.


Hind se redresse se frotte les yeux puis se concentre sur la voix de son interlocuteur.


- Oui ?

- Lui: Youri Belkacem est bien votre mari ?

- Oui, oui c'est mon mari. Il lui est arrivée quelque chose ?!

- Lui: Votre mari à été transféré à l'hôpital il y à quatre heures après un grave accident de voiture. Il est en ce moment même au soins intensif, pouvez-vous venir ?

- Je pourrais le voir ?

- Lui: Il vaut mieux venir maintenant madame au cas ou.

- Au cas ou il meurt ?


Le médecin ne répond pas, Hind finit par raccrocher toujours assise sur son canapé, elle se leva et se dirigea jusqu'à la salle de bain d'un pas lent tel un fantôme . Elle ne réalisait toujours pas ce qu'on venait de lui annoncer ce n'est qu'en voyant son reflet dans le miroir qu'elle pris conscience, ce n'était pas un cauchemar c'était bien réelle, son mari était bien entrain de mourir à l'hôpital, alors sans prévenir personne elle enfila un pantalon enroula rapidement un voile autour de son cou et partit.





[...]


- Médecin: Madame Belkacem ?


Hind se leva et et fit face au médecin qui lui tend sa main, une main qu'elle serre brièvement mais trêve de politesse, le médecin comprend bien qu'elle n'attend rien à part en savoir plus sur l'état de son mari et même après vingt ans de métier il est toujours difficile d'annoncer à une femme qu'il est peut-être trop tard.


- Médecin: Votre mari et son chauffeur ont été conduis ici il y à cinq heure maintenant, un très grave accident est survenue sur l'autoroute, nous avons pu sauver le chauffeur il est en ce moment même en salle de réveille, mais au moment de l'accident, votre mari n'était pas attacher, son corps à traverser le pare-brise. Même si il s'en sort la possibilité qu'il puisse mener une vie normale est faible voir même inexistante. Il y aura des séquelles, car peu après l'accident la voiture à pris feu.

- Ou est-il ?

- Médecin: Dans la pièce, juste derrière nous.

- Je peux le voir ?


Le médecin hésite mais même si Hind est d'apparence calme il sait qu'au fond d'elle c'est une véritable cataclysme.


- Médecin: Suivez-moi.


Il l'entraîne avec elle dans la pièce juste derrière elle, c'est un endroit froid plusieurs pièces placés les unes à côté des autres, le médecin se dirigent au bout du couloir il pousse une porte entre puis laisse Hind entrée après s'être assurée que tout allait bien il sort les laissant seule, il était bien là, allonger sur ce lit, relié à une des tas de machines dont elle ignorait l'utilité, son visage était complètement défigurée son bras gauche et son pied droit plâtrée, et en s'approchant de lui, elle vit les brûlures présentent sur son torse.


Elle hésite puis finalement elle pose sa main sur ses cheveux qu'elle caresse doucement, c'est beaucoup trop dur, beaucoup trop difficile à surmonter mais elle fait tout pour ne pas pleurer elle ce dit qu'il l'entend surement et ne veut pas qu'il l'appelle " pleurnicharde " à son réveil, et rien qu'en y pensant elle souri faiblement avant de s'asseoir à ses côtés et de laisser ses larmes coulées silencieusement.


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Thugyh©

Zaïm- À la recherche du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant