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  J'irai devant les vitrines si j'ai envie de gang bang
Et ne viens pas me dire que t'es enceinte de 8 semaines





PARIS 





- Il faut que j'y aille.


Je le regarde une dernière fois et l'embrasse avant de partir sans me retourner, je ne sais pas ce que cette rencontre va donner, je ne sais pas ce qu'il veut, pourquoi il veut me voir ni pourquoi il à décider de reprendre contact avec tout ce temps, lui qui était pourtant sûr de ne pas vouloir assumer son rôle.


Au fond, je suis heureuse qu'il m'ai rappeler, si il m'a appeler ça veut sûrement dire qu'il à changer d'avis, que finalement il c'est rendu compte qu'il avait fait le mauvais choix et qu'il veut se rétracter, j'espère simplement ne pas être déçu, je n'ai pas de sentiment pour Zaim, du moins je pense ne plus en avoir même si en réalité je n'en ai jamais eu.


J'étais attacher à lui, parce que je me sentais seule et que sur le coup, il était la seule personne sur qui je pouvais m'accrocher, il était là, certes il n'avait pas le meilleur rôle mais, il était là, je me sentais bien dans ses bras j'oubliait pratiquement tout.


Comme toujours il est assis au fond du restaurant, et rien qu'en le voyant au loin, je peux voir qu'il à changer, il n'a plus cette dégaine de voyou, certes il à toujours cette tête de mauvais garçon, mais il n'a plus rien de l'homme que j'ai connu, il est vrai que moi aussi j'ai changer, j'ai l'impression d'avoir mûri, un enfant ça fait grandir, j'ai couper mes cheveux quelques centimètres en moins, mes boucles blondes sont toujours présente, j'ai adopter un style plus sobre et j'ai pris un peu de poids, depuis l'arriver d'Ilyes je n'ai plus beaucoup de temps pour moi, je suis prise par mon boulot, ma formation, mon rôle de mère les ongles et le maquillage passeront après. Habillé d'un jean, d'une paire de converse et de ma doudoune je parcours les quelques mètres me séparant de lui.


- Lui: Tu vas bien ?


Surprise pas sa question, je ne cache pas mon étonnement, j'ai toujours eu un visage assez expressif, mais là, on peut dire que je suis très choquer, c'est la première fois qu'il me demande comment je vais. Pour certains, ma réaction est disproportionnée, mais en sachant le statut que j'avais dans sa vie avant, c'est beaucoup pour moi, en général quand un homme paye une femme pour son corps il ne cherche pas à savoir comment il va, il vient, tire son coup et s'en va.


Je n'ai pas honte de ce que j'étais, j'assume totalement mon passé, et je pense que le fait que je l'assume pose problème, aujourd'hui, si une femme couche avant le mariage on l'insulte de pute, de salope. De salope certes, mais pourquoi de pute ? Il y à une différence entre une fille qui vendait son corps pour de l'argent comme moi ou une fille qui donne son corps à l'homme qu'elle aime ou qu'elle croit aimer.

Si on regarde bien, la plupart des personnes qui jugent ne valent pas mieux, encore une fois comment peut-on savoir ce que vous faîtes une fois que vous êtes seules ?


- Oui et toi ?

- Lui: Ouais.


Il y à eu un silence assez gênant de quelques minutes, ni lui ni moi ne savons quoi dire, puis, finalement je trouve cette situation ridicule, c'est lui qui m'a appeler je ne lui ai rien demander, je n'ai pas fait le déplacement pour rien.


- J'ai bientôt terminer, dis-je en jetant un regard sur mon thé.

- Lui: [...]

- Et si tu me disais pourquoi tu m'as appeler.

- Lui: T'as changer.

- [...]

- Lui: Tu as l'air d'aller...mieux.

- Toi aussi.

- Lui: Epouse-moi.


J'écarquille les yeux et le fixe longuement afin de savoir si il est sérieux, mais en voyant qu'il soutient mon regard je comprends qu'il ne plaisante pas.


- Lui: C'est mieux non ?

- [...]

- Lui: Pour toi, pour moi, pour....pour le bébé.

- Il à prénom tu sais, c'est un être humain comme toi et moi.

- Lui: J'essaye de prendre mes responsabilités Aya. J'ai parler de vous à ma familles ils veulent vous rencontrés.

- Je...Je suis pas prête. On peut y aller doucement.

- Lui: Quand est-ce que je pourrais le voir ?

- Je sais pas...Quand tu seras libre.

- Lui: Je peux mercredi.


Nous étions dimanche je lui ai donc donner rendez-vous pour mercredi, il m'a posé quelques questions sur Ilyes, il avait l'air captivé, mais je décernais une pointe de stress en lui, ça ce voyait qu'il avait peur, Ilyes à presque six mois, il est assez grand.


- Je...Je veux pas que tu te sentes obliger, si tu veux le voir, tu dois en être sûr.

- Lui: Je me sens pas obliger, je veux être là pour vous. Je suis prêt à assumer, j'ai un travaille une situation je suis capable de le faire.





[...]


La première rencontre à été assez difficile, surtout pour Zaim, il est arriver chez moi vers quatorze heure, il avait emmener quelques jouets et des vêtements, il paraissait stresser, Ilyes était dans son lit, il venait tout juste de se réveiller.


- Il est dans sa chambre.


Il est rester dans le couloir, une fois devant lui j'ai l'impression qu'il perdait tous ses moyens, Ilyes était dans mes bras, il me fixait longuement comme si il sentait que quelque chose se passait.


- Tu veux le prendre ?

- Lui: Je sais pas, j'ai pas envie de le faire tomber.

- Je vais t'aider.


Je le pose légèrement sur son torse et lorsque je le sens à l'aise je lâche doucement Ilyes qui commence à prononcer des petits mots incompréhensible, Zaim le berce tout doucement en se dirigeant vers le salon ou il s'assoit avec Ilyes qui le fixe toujours, j'ai remarquer qu'il aime beaucoup détailler, malgré le fait que ce soit encore un bébé il passe son temps à observer, c'est un bébé très calme.


J'ai préférer les laisser seuls,  j'ai fais quelques tâches ménagères en gardant toujours un oeil sur eux, il était plus de 20h j'ai décider de préparer à manger et en me rendant dans le salon c'est avec surprise que je découvre Zaim allonger dans le canapé, Ilyes posé sur son torse.


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Thugyh©

Zaïm- À la recherche du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant