Zaïm- À la recherche du bonheur

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Avant de te séduire, je serai très élégant
À aboyer sans mordre, tu vas te casser les dents
Avant de les détruire, je laisse parler les gens
J'n'aurai jamais d'tour d'ivoire, je n'tue pas l'éléphant

Paris

- Je...je n'ai pas de famille.

Ils se regardent tous les deux puis repartent en fermant la porte derrière eux je m'effondre au sol et attend patiemment et en effet une dizaine de minutes plus tard la porte c'est ouverte à nouveau à travers le reflet j'ai pu apercevoir une grande silhouette féminine.

- ?: Sortez la !

Les deux hommes m'attrapent par les bras et me font sortir de ce trou a rat la lumière me brûle les yeux je plisse les yeux et essaye de voir où je me trouve mes mais yeux ne sont plus habitué à la
clarté du jour.

- ?: Emmener la dans la salle de bain. Et ensuite vous l'enfermer a l'étage avec les autres. Dans une chambre isolé.

Il me traîne jusqu'à la salle de bain, une baignoire, une douche ainsi que des vêtements posé sur la commode, l'un d'eux ferment la porte derrière lui pendant que l'autre, celui aux yeux noir reste dans la pièce.

- Lui: T'as dix minutes pas plus.

- Je...pourquoi est-ce que tu fais ça ?

- Lui: Huit minutes.

J'entre dans la cabine de douche tire le rideau, lorsque ma peau entre en contact avec l'eau je ne peux m'empêcher de poussée un soupir de soulagement. Je n'ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie de prendre une douche, les minutes défile et il ne cesse de me rappeler à l'ordre.

- Lui: Azy sort tu prends dix piges.

J'éteint le jet d'eau enroule la serviette autour de mon corps et sors de la cabine de douche il sort sûrement pour me laisser m'habiller je trouve cela inutile il aurait très pu rester dehors depuis le début étant donner que je n'ai aucune chance de pouvoir m'enfuir d'ici.

J'enfile le jean et le pull et fouille dans les armoires à la recherche de quelque chose pouvant me servir mais comme je m'y attendais, elles étaient toutes fermée à clé.

- Lui: Oh tu sors ?!

Je remets tout en place, et toque à la porte il ouvre puis m'emmène à nouveau dans se couloir lugubre et sans fin, toujours les mêmes portes en bois de chaque côté du mur, toujours cette odeur de drogue mélanger à autre chose, toujours la même impression. Lorsque nous arrivons à la fin du couloir, il sort une clé de sa chambre l'entre dans la serrure ouvre la porte me pousse à l'intérieur et la claque fortement derrière moi.

La pièce dans laquelle j'était semble déjà avoir été habitée par plusieurs personne avant moi, elle était crasseuse et poussiéreuse, les murs étaient couvert d'humidité une odeur d'urine se dégageait fortement, un lit en métal avec un matelas trouée de partout se trouvait près de la fenêtre, étant beaucoup trop faible pour tenter quoi que ce soit je décide malgré moi d'aller m'allonger et attendre que le temps passe.

[...]

Je somnolais lorsque je sens quelqu'un saisir mon bras je me lève en sursaut et regarde autour de moi, la pièce était entièrement plongée dans le noir, un homme portant un masque était accroupi devant moi, au loin juste devant la porte une longue et grande silhouette féminine me fixait longuement, je n'arrivais pas à visualiser correctement, il faisait beaucoup trop noir.

J'essaye de me dégager de l'emprise de cette homme mais il est déjà trop tard, il fait pénétrer une aiguille dans mon bras je sens un liquide se propager dans mes veines puis ma vue devient trouble, tout tourne autour de moi, je plane complètement plusieurs voix se font entendre sans que je puis en distinguer aucune, j'ai l'impression d'être dans un autre monde puis soudain tout s'arrête je n'entends plus rien, je m'écroule sur le matelas me cognant la tête au passage, je fermes les yeux, j'entends des pas s'éloigner de moi la porte claque à nouveau plus plus rien. Le silence complet.

Et ce fut ainsi pendant plusieurs jours ou cette homme à blouse blanche qui devait sûrement être un médecin et cette mystérieuse silhouette regardant toujours de loin venait dans ma chambre afin de m'injecter je ne sais quel produit dans le sang, j'ai tout essayer pour me battre, pour ne pas devenir accro à cette substance mais à chaque fois qu'il repartais j'attendais son retour avec impatience, peu à peu mon corps commençait à supporter le produit, ils commença alors à me faire sniffer de la cocaine, les effets secondaires faisaient leur apparition la coulée de sang par le nez, les trous noirs je devenais complètement dépendante.

Toujours enfermée dans cette chambre, aucune possibilité de sortir, complètement coupée du monde, la drogue était devenue mon seule refuge, j'avais encore une fois perdu la notion du temps, en réalité j'avais l'impression d'avoir perdu mon identité, je ne savais plus qui j'était, ni ce je faisais, j'était complètement perdu, il n'y avait personne pour me parler, personne pour essayer de me faire comprendre que j'existais, que j'étais là, que je n'étais pas un fantôme, je suis un être humain, j'ai fais des erreurs, j'ai fais du mal à des personnes innocentes mais est-ce que cela veut dire que je mérites tout ce qu'il m'arrive aujourd'hui ?

Je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi, complètement ailleurs, dans ce monde ou une fois qu'on hume cette substance on se retrouve comme paralysé dans un endroit sans aucune issue, sans aucune porte de secours, aucune possibilité de criée à l'aide. Mais un jour, la porte c'est à nouveau ouverte, j'ouvre mes yeux avec difficulté et essaye d'apercevoir ne serais-ce qu'un visage mais il m'est impossible des talons claquent contre le parquet j'ai mal à la tête c'est horrible, et le son qu'elle fait avec ses chaussures est encore plus pénibles, lorsque enfin je parviens à ouvrir correctement mes yeux ce sont ses yeux que je rencontre, deux grand yeux noisettes .

- Elle: Tu dois être Aya.

- [...]

- Elle: Je suis Stella, directrice de la maison close. Je vais te faire vivre un enfer petite sal*pe, crois moi ceci n'est rien comparé à ce qui t'attend.

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Thugyh©