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Je t'avais dis, je t'avais prévenue , t'en trouvera pas deux comme moi 🎶

PARIS



Le temps passait à une vitesse impressionnante, ma vie avait pris un tout nouveau tournent elle se limitait à mes études et à mon fils, j'avais repris contact avec ma famille même si c'était assez difficile avec ma mère, mais les choses s'arrangeaient peu à peu, nous faisons énormément d'effort toutes les deux et j'espères qu'un jour tout redeviendra comme avant.


Ma relation avec Zaïm n'a pas évoluer, nous sommes les parents d'Ilyes, on essaie de faire en sorte de s'entendre le mieux possible pour le petit en faisant en sorte de ne pas laisser nos problèmes personnels impacter notre fils, lui comme moi, nous voulons le meilleur pour notre lui, qu'il grandisse dans un foyer stable, je sais que le mieux pour un enfant est de grandir au milieu de ses deux parents réunis.


Il y à deux semaines, j'ai fais la connaissance de la famille de Zaïm, constituée de sa mère de son frère et de ses deux sœurs, je ne saurais dire si la rencontre c'est bien passé, à vrai dire, j'ai surtout du répondre à quelques questions, même si sa mère à essayer de me mettre à l'aise j'avais l'impression d'être à un interrogatoire, heureusement pour moi, ça n'as pas durer très longtemps, j'avais peur des jugements, qu'ils me voient comme une mauvaise mère parce que j'ai eu un enfant hors mariage.


Pour moi, il n'y à pas d'âge pour être mère, tout est une question de maturité et de moyen, je ne dis pas qu'avoir un enfant à seize ans est quelque chose d'exceptionnel et que toutes les jeunes filles devraient le faire, je dis simplement qu'une jeune fille de seize ans peux être plus mature et autant capable d'élever un enfant qu'une femme de vingt ans.

Encore une fois, je n'ai pas honte de mon fils, je n'ai pas honte de qui je suis ni de se que j'ai fais, mais le jugement est toujours présent, parfois lorsque je vais chercher Ilyes à la crèche je dois affronter le regard de certaines mères, parce qu'elles sont mariés elles élèves mieux leurs enfants que moi ? Parce que je ne réponds pas aux critères de la parfaite femme au foyer j'ai le droit à des regards de travers ? Je suis une mère mais je suis aussi une femme.

J'aimerais leur dire que je n'ai absolument aucun problème avec Ilyes, l'assistante sociale n'a jamais rien à dire lors de ses controles c'est pour cela qu'ils ont arrêtés de venir il y à quelques semaines je n'ai pas perdu mon franc parler au contraire mais à quoi ça servirait ?

Mise à part créé des problèmes je préfère les laisser parler j'ai perdu beaucoup trop de temps à me justifier à faire en sorte de plaire aux autres, aujourd'hui j'en ai plus rien à faire, je tente d'avancer d'évoluer je n'ai pas oublier ces quelques mois passer dans cette enfer au contraire j'y pense souvent chaque soirs je fais des cauchemars je vois Stella partir avec Ilyes j'ai beau hurler et pleurer l'implorer de me laisser mon bébé de ne pas me l'enlever elle ne se retourne pas je tente de courir après elle de la rattraper en vain, puis je me réveille en sursaut je cours dans la chambre d'Ilyes et lorsque je le vois entrain de dormir dans son lit je fond en larmes, c'est devenu mon quotidien ma plus grande peur est que un jour on m'enlève mon fils.

[...]


Il est 17h lorsque le cours s'arrête, je salue rapidement Leila et Anas deux connaissances avant de me rendre à l'arrêt pour prendre le bus mais en arrivant à l'arrêt je vois celui-ci partir au loin, le prochain était vingt minutes après par chance, Anas est passer juste devant l'arrêt, sachant que le bus était passé il c'est proposé de m'accompagner, n'ayant pas le choix, j'ai du accepter, pendant le trajet nous avons fait connaissance, Anas était mon parrain c'est lui qui m'aidais pour mes cours et mes révisions à la fac, c'est un turc de vingt quatre ans, assez bel homme, grand les cheveux foncée, des magnifiques yeux noisettes comme ceux d'Ilyes, une barbe assez négliger qui lui donne un petit charme, il à un teint assez hâlé, j'ai ressenti depuis notre première rencontre l'intérêt qu'il me portais, au début je pensais que c'était un jeu puisqu'il est comme ça avec toute les filles.


Puis, j'ai appris pars Leila qu'il avait insisté pour être mon parrain, je ne comprends toujours pas pourquoi, je n'ai plus rien de la Aya d'avant, j'ai pris du poids, je ne suis pas énorme mais je ne suis plus très fine, avais dire je n'ai plus tellement de temps pour m'occuper de moi, Ilyes me demande beaucoup de temps, même si j'essaye de faire en sorte qu'il ne manque de rien, je n'ai pas l'impression d'avoir une vie totalement stable, je cherche un appartement plus grand car il grandit et le studio n'est pas vraiment idéal, sans oublier le fait que je n'ai toujours pas terminer mes études, alors je n'ai plus vraiment le temps de penser à mes ongles et à mes cheveux. Pour vous dire je me négligeais assez ses derniers temps jamais je ne n'aurais penser entre comme ça un jour je devenais comme ses femmes que je critiquais avant qui troquait leur féminité contre leur rôle de mère, mais aujourd'hui je me rend compte que ça n'a rien avoir certaines femmes se sentent plus sûr d'elle lorsqu'elle sont maquillées et bien habillé d'autre n'en n'ont que faire, tout dépend de l'épanouissement personnel, on peut être heureuse sans se tartiner le visage tous les jours, la beauté est relative.

Par rapport à avant je me sens toujours bien dans ma peau, Anas n'a rien avoir des hommes que j'avaient l'habitude de fréquenter il a l'air droit et honnête du moins c'est l'impression qu'il donne.


- Lui: J'ai entendu dire que t'avais un fils.

- Oui, il à six mois.

- Lui: Félicitation.

- Merci.

- Lui: Je savais pas que tu étais marié.

- Je ne suis pas marié.


C'est le genre de phrase auquel j'ai le droit toute la journée parfois elle s'en suis d'un regard de pitié ou même de compassion, je n'ai besoins de la pitié de personne je suis une mère célibataire ce n'est pas facile tous les jours mais je fais de mon mieux.

- Lui: C'est ici ?

- Oui, merci de m'avoir déposé à demain.

- Lui: À demain.

Je lui fais un signe de la main et parcours les quelques mètres me séparant de eux.

Quelques minutes après avoir sonnée la porte s'ouvre sur le père de Zaïm après l'avoir saluer je suis monter à l'étage récupérée Ilyes qui était à l'étage avec son père.

- Lui: Il t'attendait même plus.

J'ignore sa remarque et me dirige vers mon fils qui jouait dans son parc.

- Il à manger.

- Lui: Non, je l'ai laissé mourir de faim.

- Bon nous on y va.

- Lui: C'est qui ?

- Qui ?

- Lui: Le gars qui t'as ramené .

- Un ami de la fac.

- Lui: C'est à cause de se pd que tu voulais pas te marié ?

- Arrête Zaïm, je suis pas d'humeur aujourd'hui.

- Lui: Je vous accompagnes on doit parler.


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Thugyh©

Zaïm- À la recherche du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant