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PARIS


  Comment te dire que j'arrive , je ne suis pas très loin
J'ai traversé le pire , j'arriverai sûrement demain
Même si chéri tu as des ennuis , j's'rai là de la nuit jusqu'à l'aube
Je saurai couvrir tous tes secrets , tes larmes & tous tes maux 🎶









ZAIM





Nous venons d'arriver à l'aéroport, après avoir récupérer nos valises nous nous rendons tous les deux sur le parking ou les taxis stationnent.


- Prend un taxi et rentre chez toi je te tiens au courant.

- Lyna: Tu veux pas que je viennes avec toi ?

- Non, je t'appelle peut-être ce soir.


Elle m'embrasse monte dans un taxis, je regarde la voiture partir au loin avant d'appeler Naïl, il me dit qu'il ne va pas tarder à arriver, en effet, une dizaine de minutes plus tard il se gare juste devant moi, il sort de la voiture s'approche de moi et me fait une accolade.


- Lui: T'es là depuis longtemps ?

- Non, pas trop.


Je pose la valise dans le coffre et monte côté passager, la route ce faisait dans le silence, ni lui ni moi n'avions la tête à parler, mais je décides quand même de lui poser des questions, je dois savoir à quoi m'attendre en arrivant là-bas.


- Alors ?

- Lui: Il va mieux pour le moment.

- Il est toujours en soins intensif ?

- Lui: Tant qu'ils sont pas sûr que le cerveau à été touchée il le laisse là-bas.

- Et maman ?

- Lui: Elle essaye de rester forte.


Nous arrivons devant l'hôpital beaucoup plus vite que prévu au fond de moi, j'aurais préférer que le trajet dur plus longtemps, sûrement pour avoir du temps pour réfléchir, j'ai l'impression que tout est brouillé à l'intérieur, je n'arrivais plus à penser correctement, Naïl coupe le contact et sort le premier, je sors juste après lui, nous entrons dans l'hôpital, prenons l'ascenseur jusqu'à l'étage indiqué, en général personne aime les hôpitaux, mais les soins intensifs c'est autres choses, à partir du moment ou tu met un pied hors de l'ascenseur c'est l'odeur de la mort qui t'attrape.


Nous marchons quelques mettre avant de découvrir ma mère entrain de parler avec un policier, j'accélère le pas alors que Naïl lui avance à reculons. Le policier lui sert la main puis quitte les lieux avec son collègue.


- Mama ?


Elle se retourne puis me prend dans ses bras, je la sers fort contre moi.


- Elle: Tu aurais du te reposer et venir plus tard.


Je lui embrasse le front avant de saisir ses mains dans les miennes, elle à perdu tout son éclat, la peau pâle, des cernes sous les yeux.


Zaïm- À la recherche du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant